On a beau jouer les démocrates, on n’en reste pas moins un ministre-soldat de la répression infantilisante et vexatoire. Bruno Le Maire, l’homme qui doit avaler puis régurgiter la couleuvre géante de la destruction économico-sociale du pays, fait en plus le garde-chiourme pour le pouvoir profond aligné sur le Great Reset.
Les restaurants clandestins qui enfreignent les règles en servant des clients à table verront leur accès au fonds de solidarité « suspendu pendant un mois », et définitivement en cas de récidive, a annoncé aujourd’hui le ministre de l’Economie Bruno Le Maire sur RTL #AFP pic.twitter.com/IJ1smO7UHE
— Agence France-Presse (@afpfr) February 1, 2021
Bruno, le ministre Panpan Cucul
Interrogé sur RTL et repris par Le Figaro, Le Maire ose avancer que leur situation « extrêmement dure […] ne justifie en rien de ne pas respecter des règles qui sont d’abord sanitaires ».
Des règles d’abord sanitaires ? C’est curieux, on dirait plutôt des règles faites pour prolonger éternellement une fausse pandémie, histoire d’imposer les lois antisociales qui étaient bloquées depuis des années par un peuple en colère : l’allongement de la durée du travail, la destruction des lois qui défendent les travailleurs, la destruction de la Sécurité sociale, le tout au profit des grands prédateurs que sont les fonds de pensions, les banques et les assurances. Les amis de Manu et Bruno, quoi…
Un Bruno qui se permet même de penser à notre place :
« Les Français ont envie d’un printemps tout court, pas d’un printemps social, de révolte, de conflit. Au contraire, ils ont besoin d’apaisement, de contacts sociaux, humains, de tout, sauf de conflit. »
On rappelle au ministre de la Destruction économique et sociale que les restaurants ne sont pas plus contaminants que les métros ou les supermarchés, et que le virus circule et circulera partout, malgré les masques en carton et les circulaires bidon de la bande Hirsch, Salomon et Véran.
« Stop à politique de gribouille de santé publique ! On ne peut pas continuer à laisser les commerces, les restos, les librairies, les théâtres… fermés, quand le métro est bondé ! Français, apprenez à désobéir civilement. » Intégrale intervention @BFMTV ➡️ https://t.co/xLjcewitcw pic.twitter.com/I3o1rQiPSN
— Jean-Frédéric Poisson (@jfpoisson78) January 27, 2021
Ce 1er février 2021 est jour de réouverture interdite pour les restaurateurs qui en ont marre de la politique de répression économique sous couvert de protection sanitaire qui s’abat sur une population qui vit chaque année l’épisode grippal comme une chose naturelle.
Le propriétaire du Poppies, Christophe Wilson, fait son service. « Je n’ai pas eu l’autorisation, mais je la prends ». Gnocchis daube ou dhal de lentilles au menu. #Nice pic.twitter.com/nAsKoI2qrW
— Elise Martin (@Elise0Martin) January 27, 2021
Les magistrats montrent l’exemple
Si ceux qui affrontent ouvertement l’État s’exposent à des amendes, et à la punition lemairdique, d’autres préfèrent rester ouverts, mais sans le crier sur les toits et en restant fermés. C’est le cas de l’Annexe, un bistrot du IVe arrondissement parisien, situé en face de la cour d’appel et à deux pas de la préfecture, dans lequel une dizaine de clients (des magistrats pour la plupart) ont été verbalisés le 29 janvier. L’établissement, dénoncé par Le Parisien, sert aujourd’hui de châtiment public pour les candidats à la rébellion.
Selon les lois d’exception de la dictature macronienne, l’Annexe risque 15 jours de fermeture administrative (on rigole), plus la perte des aides de l’État, sachant que de nombreux restaurateurs ne touchent pas grand-chose par rapport à leurs charges fixes, et bien sûr à leur perte de chiffre d’affaires.
Comment un ministre de l’Économie peut-il défendre la destruction de l’économie ? Bruno Panpan Cucul dort-il bien le soir ?
Le ministre de la Destruction économique et sociale sur RTL
Bruno va-t-il punir le commissaire et le procureur ?
« C’est Gérald Darmanin qui a révélé cette histoire croustillante, dans la matinale de France Inter, en annonçant avoir demandé la suspension immédiate du commissaire de police en question. « Les Français doivent respecter le couvre-feu, et il y a un devoir d’exemplarité de tous. Lorsque je m’aperçois que des fonctionnaires du ministère de l’Intérieur ne respectent pas ces règles, notamment en allant dans des restaurants clandestins, je le dis. Ça a été le cas, d’après ce que je comprends, ce week-end, d’un commissaire de police dans le sud de la France. Si jamais c’est vérifié, j’ai demandé au directeur de la police nationale de le suspendre et de le retirer de son poste de commandement. »
Mais l’affaire se corse encore un peu plus : d’après nos informations, le commissaire en question ne déjeunait pas seul dans ce restaurant de Carpentras, resté ouvert en toute illégalité. Il était accompagné du vice-procureur de Carpentras, également membre du Conseil Supérieur de la Magistrature. Le commissaire a confirmé sa présence et celle du magistrat à la DDSP (Direction Départementale de la Sécurité Publique). » (France Inter)
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation