« […] il faut bien s’imaginer qu’un peuple puissant et civilisé comme le nôtre exerce par le seul fait de la supériorité de ses lumières une influence presque invincible sur de petites peuplades à peu près barbares ; et que, pour forcer celles-ci à s’incorporer à lui, il lui suffit de pouvoir établir des rapports durables avec elles. »
— Alexis de Tocqueville (Lettre sur l’Algérie, 1837)
« C’est la civilisation qui marche sur la barbarie. C’est un peuple éclairé qui va trouver un peuple dans la nuit. Nous sommes les grecs du monde, c’est à nous d’illuminer le monde. »
— Victor Hugo, Choses vues (1887).
L’objectif de la colonisation de l’Afrique, selon Hugo ?
« Refaire une Afrique nouvelle, rendre la vieille Afrique maniable à la civilisation, tel est le problème. L’Europe le résoudra. Allez, Peuples ! Emparez-vous de cette terre. Prenez-la. À qui ? À personne. Prenez cette terre à Dieu. Dieu donne la terre aux hommes. Dieu donne l’Afrique à l’Europe. Prenez-la. […] Prenez-la non pour le canon, mais pour la charrue ; non pour le sabre, mais pour le commerce ; non pour la bataille, mais pour l’industrie ; non pour la conquête, mais pour la fraternité. » (Discours sur l’Afrique).
Ainsi prodigue-t-il quelques conseils aux dirigeants européens :
« Versez votre trop-plein dans cette Afrique, et du même coup résolvez vos questions sociales, changez vos prolétaires en propriétaires. Allez, faites ! faites des routes, faites des ports, faites des villes ; croissez, cultivez, colonisez, multipliez ; »
Hugo toujours :
« Faire l’éducation du genre humain, c’est la mission de l’Europe.
Chacun des peuples européens devra contribuer à cette sainte et grande œuvre dans la proportion de sa propre lumière […] Tous ne sont pas propres à tout.
La France, par exemple, saura mal coloniser et n’y réussira qu’avec peine […] Chose étrange à dire et bien vraie pourtant, ce qui manque à la France en Alger, c’est un peu de barbarie. Les Turcs allaient plus vite, plus sûrement et plus loin ; ils savaient mieux couper des têtes.
La première chose qui frappe le sauvage, ce n’est pas la raison, c’est la force.
Ce qui manque à la France, l’Angleterre l’a ; la Russie également.
[…] L’enseignement des peuples a deux degrés, la colonisation et la civilisation. L’Angleterre et la Russie coloniseront le monde barbare ; la France civilisera le monde colonisé. »
Et encore :
« La barbarie est en Afrique, je le sais, mais […] nous ne devons pas l’y prendre, nous devons l’y détruire ; nous ne sommes pas venus l’y chercher, mais l’en chasser. Nous ne sommes pas venus […] inoculer la barbarie à notre armée, mais notre civilisation à tout un peuple. »
Dans un livre intitulé La colonisation en Algérie (1922), le « Gouvernement général de l’Algérie » écrit :
« […] il est nécessaire de faire l’éducation de la population indigène : l’amener à perfectionner progressivement ses méthodes culturales, lui apprendre à se servir de notre outillage et l’initier aux progrès de la science agricole afin de lui permettre de tirer de la terre le meilleur rendement. Cette éducation économique, qui se fera surtout par l’exemple admirable donné par nos colons, doit être la première étape de notre mission civilisatrice, celle qui doit nécessairement précéder l’éducation sociale et politique, destinée à réaliser un jour, sinon l’assimilation complète, du moins la collaboration étroite et l’entente loyale des deux races : “De sujets vaincus et résignés, il nous appartient de faire des associés satisfaits, confiants et dont les progrès seront à notre bénéfice matériel et moral” (Henri de Peyerimhoff). »
Dans De la colonisation du Sénégal (1897), Joseph du Sorbiers de la Tourrasse, lui, reconnait sans ambages :
« La colonisation d’un pays s’obtient de deux façons : par la culture du sol en friche et par l’initiation de ses habitants aux progrès d’une civilisation basée sur la morale. Nous prétendons bien, nous autres, civiliser les noirs, mais sommes-nous certains de leur apporter le bonheur parce que nous leur découvrons de nouvelles exigences sociales, que nous leur créons des besoins encore inconnus et que nous leur vendons des liqueurs frelatées. »
Ce qui ne l’empêche pas de penser que :
« Mais Dieu est bon. Il était temps que les voiles mystérieux derrière lesquels se cachait le continent noir vinssent à se dissiper et que la lumière de la foi se fit enfin dans ces ténèbres. »
L’idéologie raciste et suprémaciste dont procède la colonisation, la mission civilisatrice, considère que toutes les sociétés sont engagées sur une seule et même voie, celle de la civilisation (européenne), en direction d’une seule et unique fin, celle que vise le « développement », c’est-à-dire celui de la civilisation (plus seulement européenne, désormais mondialisée), de l’État-capitalisme, de l’industrialisation, c’est-à-dire l’expansion du Léviathan. On parle alors de finalisme ou de finalisme téléologique (le finalisme désignant le fait d’expliquer un phénomène par une finalité : ici, en l’occurrence, l’existence de la nature, de la vie sur Terre, par l’avènement de la civilisation, désormais techno-industrielle). Ou d’idéologie du Progrès (la plupart de ceux qui se disent progressistes croient plus ou moins en cela, même si certains s’en défendraient certainement). Les différences technologiques, organisationnelles, etc., observées entre des groupes humains contemporains étaient (et sont) simplement expliquées par une situation plus ou moins avancée sur cette unique trajectoire de l’évolution de l’humanité. À l’époque, les sociétés non-européennes, non-industrielles, non-« développées », n’étaient considérées que comme des sociétés en retard, arriérées, en regard de l’avancement de la civilisation par excellence, occidentale, technique et scientifique (c’est toujours le cas aujourd’hui, même s’il est moins politiquement correct de l’exprimer). « Les Occidentaux se sentaient donc autorisés à conclure que les sociétés avancées se devaient d’assister les sociétés arriérées et de civiliser les sauvages », explique l’anthropologue canadien Wade Davis. Dans une formule célèbre, le Britannique Cecil Rhodes déclarait : « Nous sommes le meilleur peuple du monde et plus nous occuperons d’espace sur la planète, mieux ce sera pour l’humanité ».
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On notera tout de même que quelques rares voix se firent entendre en opposition à l’entreprise colonialiste et civilisatrice, y compris assez précocement, à l’instar de celle de Diderot dans ce « Discours aux Hottentots », tiré de l’Histoire des deux Indes (1770) :
« Vous riez avec mépris des superstitions de l’Hottentot. Mais vos prêtres ne vous empoisonnent-ils pas en naissant de préjugés qui font le supplice de votre vie, qui sèment la division dans vos familles, qui arment vos contrées les unes contre les autres ? Vos pères se sont cent fois égorgés pour des questions incompréhensibles. Ces temps de frénésie renaîtront, et vous vous massacrerez encore.
Vous êtes fiers de vos lumières : mais à quoi vous servent-elles ? De quelle utilité seraient-elles à l’Hottentot ? est-il donc si important de savoir parler de la vertu sans la pratiquer ? Quelle obligation vous aura le Sauvage, lorsque vous lui aurez porté des arts sans lesquels il est satisfait, des industries qui ne feraient que multiplier ses besoins et ses travaux, des lois dont il ne peut se promettre plus de sécurité que vous n’en avez !
Encore si, lorsque vous avez abordé sur ses rivages, vous vous étiez proposé de l’amener à une vie plus policée, à des mœurs qui vous paraissaient préférables aux siennes, on vous excuserait. Mais vous êtes descendues dans son pays pour l’en dépouiller. Vous ne vous êtes approchés de sa cabane que pour l’en chasser, que pour le substituer, si vous le pouviez, à l’animal qui laboure sous le fouet de l’agriculteur, que pour achever de l’abrutir, que pour satisfaire votre cupidité.
Fuyez, malheureux Hottentots, fuyez ! enfoncez-vous dans vos forêts. Les bêtes féroces qui les habitent sont moins redoutables que les monstres sous l’empire desquels vous allez tomber. Le tigre vous déchirera peut-être, mais il ne vous ôtera que la vie. L’autre vous ravira l´innocence et la liberté. Ou si vous vous en sentez le courage, prenez vos haches, tendez vos arcs, faites pleuvoir sur ces étrangers vos flèches empoisonnées. Puisse-t-il n’en rester aucun pour porter à leurs citoyens la nouvelle de leur désastre !
Mais hélas ! vous êtes sans défiance, et vous ne les connaissez pas. Ils ont la douceur peinte sur leurs visages. Leur maintien promet une affabilité qui vous en imposera. Et comment ne vous tromperait-elle pas ? c’est un piège pour eux-mêmes. La vérité semble habiter sur leurs lèvres. En vous abordant, ils s’inclineront. Ils auront une main placée sur la poitrine. Ils tourneront l’autre vers le ciel, ou vous la présenteront avec amitié. Leur geste sera celui de la bienfaisance ; leur regard celui de l’humanité : mais la cruauté, mais la trahison sont au fond de leur cœur. Ils disperseront vos cabanes ; ils se jetteront sur vos troupeaux ; ils corrompront vos femmes ; ils séduiront vos filles. Ou vous vous plierez à leurs folles opinions, ou ils vous massacreront sans pitié. Ils croient que celui qui ne pense pas comme eux est indigne de vivre.
Hâtez-vous donc, embusquez-vous ; et lorsqu’ils se courberont d’une manière suppliante et perfide, percez-leur la poitrine. Ce ne sont pas les représentations de la justice qu’ils n’écoutent pas, ce sont vos flèches qu’il faut leur adresser. Il en est temps ; Riebeck approche. Celui-ci ne vous fera peut-être pas tout le mal que je vous annonce ; mais cette feinte modération ne sera pas imitée par ceux qui le suivront. Et vous, cruels Européens, ne vous irritez pas de ma harangue. Ni l’Hottentot, ni l’habitant des contrées qui vous restent à dévaster ne l’entendront. Si mon discours vous offense, c’est que vous n’êtes pas plus humains que vos prédécesseurs ; c’est que vous voyez dans la haine que je leur ai vouée celle que j’ai pour vous. »
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Mais ces quelques récriminations ne purent pas grand-chose face aux élucubrations suprémacistes, racistes, qui ne tardèrent pas à être appuyées par la Science, dieu moderne, religion de l’âge industrielle. D’où l’avènement du « racisme scientifique », que la même Science récusera quelques décennies plus tard, sans que cela ne porte véritablement atteinte à l’idéologie désormais largement dominante du Progrès, de la civilisation.
Racisme scientifique ou non, cette idéologie ne considère pas qu’il puisse exister d’autres voies de développement, « d’autres façons de penser et d’interagir avec la planète », qu’il puisse exister « des chemins différents du nôtre et que notre destinée » ne soit donc « pas écrite à l’encre indélébile sur un ensemble de choix dont il est prouvé scientifiquement et dont il apparaît manifestement qu’ils ne sont pas les bons », comme le formule Wade Davis. L’idée qu’il puisse exister des manières différentes d’être au monde, différentes possibilités d’existence, que certains humains puissent délibérément choisir d’arpenter des sentiers de vie non-technologiques, non-industriels, etc., lui est intolérable, impensable.
Pourtant, ainsi que Wade Davis le souligne, la myriade des cultures humaines non-capitalistes, non-industrialisées (peuples tribaux, « premiers », sociétés autochtones dites « traditionnelles », etc.) encore existantes (bien qu’elle ait été en grande partie détruite, ces derniers siècles, par le Progrès, la colonisation, la mission civilisatrice, l’expansion du Léviathan, de l’État-capitalisme), ne sont pas des « tentatives ratées d’être nous, des tentatives ratées de parvenir à la modernité ». Non, elles sont « des facettes uniques de l’imagination humaine », des « réponses uniques à une question fondamentale : qu’est-ce qu’être humain ? », comment vivre sur cette Terre, ou, plus précisément, au sein de tel ou tel territoire spécifique ? Ce qui ne signifie pas qu’il faille verser dans un relativisme culturel absurde suggérant que toutes ces cultures sont (ou étaient, pour celles qui ne sont plus) de bonnes et respectables réponses à cette question. Certaines le sont, ou l’étaient (ayant été exterminées), qui sont (ou étaient) bien plus démocratiques que la nôtre (la civilisation, désormais industrielle et mondialisée), plus heureuses, plus égalitaires, plus épanouissantes, plus libres, et qui, en outre, ne détruisent (ou ne détruisaient) pas la biosphère. D’autres non, d’autres s’avèrent (ou s’avéraient) violentes, belliqueuses, inégalitaires — mais elles valent (ou valaient) toujours mieux que notre culture mondialisée, la civilisation industrielle, véritable entreprise de destruction générale de la biosphère autant que de l’ethnosphère.
Malheureusement, cette idéologie du Progrès, cette idéologie raciste et suprémaciste, loin d’avoir disparue, domine aujourd’hui bien plus encore qu’hier. Les colons d’aujourd’hui, les civilisateurs d’aujourd’hui, se donnent par exemple pour « mission d’électrifier le continent [africain] en dix ans », comme Jean-Louis Borloo (président de la fondation Energies pour l’Afrique). Ou, à l’instar d’Emmanuel Macron, « de créer en Afrique des emplois pour la jeunesse africaine[1] ». La civilisation, la colonisation, la mission civilisatrice (différentes appellations pour une seule idée), désormais, a aussi pour nom « développement » (et « développement durable »). D’où l’aide au développement. L’entreprise coloniale, civilisatrice, a d’abord commencé par la formation des premières cités-États, puis des premiers États, qui deviennent États-nations, lesquels ont par la suite, et toujours de toutes pièces, fabriqué des États-nations à leur image en Amérique (États-Unis, etc.) et en Afrique (le fameux « partage de l’Afrique ») et ailleurs. Elle se poursuit aujourd’hui, très logiquement, par l’industrialisation, la modernisation des États moins avancés que les autres dans la voie unique de l’évolution de l’humanité.
Macron l’a très explicitement formulé dans un discours prononcé à New Delhi le 11 mars 2018, portant sur l’Alliance solaire internationale : l’industrialisation, l’électrification, c’est-à-dire le « développement », c’est ce qui donne « accès à une vie normale[2] ». De façon parfaitement orwellienne, notre criminel en chef de l’État français introduisait son discours en affirmant : « nous croyons à la leçon du Mahatma Gandhi selon laquelle, une once de pratique vaut mieux que des tonnes de discours ». Gandhi, qui se présentait comme un « amoureux de la vie villageoise », détestait l’industrialisme. « Puisse Dieu préserver l’Inde de l’industrialisation occidentale », écrivait-il dans un article de journal en 1928. « Le fait est que la civilisation industrielle, intégralement mauvaise, est une maladie », affirmait-il dans un autre. Dans un autre encore : « L’industrialisme constitue, j’en ai peur, une malédiction pour l’humanité ». Et encore : « Pandit Nehru souhaite l’industrialisation, parce qu’il pense qu’en la socialisant, il devrait être possible de la libérer des maux du capitalisme. Selon moi, ces maux sont inhérents à l’industrialisme, et aucune socialisation ne peut les éradiquer. »
L’idéologie industrialiste, civilisatrice, développementiste, progressiste (c’est tout un), règne désormais de manière hégémonique presque partout sur Terre. Grâce à la colonisation — qui est aussi mentale, idéologique, que physique, matérielle. Son règne découle autant de la politique extérieure de l’État que de sa politique intérieure. La colonisation est un phénomène externe et interne à l’État. À l’intérieur de ses frontières, la bureaucratie et les forces de l’ordre constituent les mécanismes et les troupes d’une occupation permanente. Xavier Noulhianne en rend compte, concernant le domaine de l’agriculture (et de l’élevage), dans son livre Le ménage des champs (2016) :
« Du haut de la colline de Planté, il nous regarda alternativement moi et ma terre en se disant que je n’avais probablement rien compris à “ça”. Que tout cet espace devant moi était peut-être vraiment d’une complexité qui me dépassait, que lui percevait, mais que malheureusement il ne pouvait rien pour m’aider. J’étais soufflé. En l’espace d’un regard, il m’avait réduit au statut d’indigène ! Comme l’indigène d’une de nos lointaines colonies devant un administrateur colonial qui a tout compris avant même d’avoir posé un pied sur le territoire. La fonction publique, avec ses concours et sa science, avec ses bonnes intentions et son réflexe autoritaire, est en mission civilisatrice permanente. »
Occupation ou mission civilisatrice permanente qui s’exprime et se fait particulièrement sentir dans les banlieues, ainsi que Mathieu Rigouste le souligne dans son livre La domination policière, une violence industrielle (2012) :
« Les rondes et la simple présence, l’occupation virile et militarisée des quartiers, les contrôles d’identité et les fouilles au corps, les chasses et les rafles, les humiliations et les insultes sexistes, les intimidations et les menaces, les coups et les blessures, les perquisitions et les passages à tabac, les techniques d’immobilisations et les brutalisations, les mutilations et les pratiques mortelles ne sont pas des dysfonctionnements ; il ne s’agit ni d’erreurs, ni de défauts de fabrication, ni de dégâts collatéraux. Tous ces éléments sont au contraire les conséquences de mécaniques instituées, de procédures légales, de méthodes et de doctrines enseignées et encadrées par des écoles et des administrations. »
L’anthropologue Stanley Diamond résume tout cela au travers d’une brève formule :
« La civilisation découle de la conquête extérieure et de la répression intérieure. »
En ce qui concerne l’extérieure, la plupart des gens sont ravis qu’on apporte la lumière (électrique, cette fois, et non plus seulement métaphorique), la modernité technologique, l’industrialisation, aux Africains et à tous ces pauvres gens auxquels elles font défaut. La plupart des colonisés, dont les sociétés et les modes de vie ont au préalable été anéantis, ou sont en voie d’anéantissement, le réclament. Certains luttent encore, admirablement, contre ce développement — de même que ceux dont les communautés et les modes de vie séculaires n’ont pas (encore) été détruits — mais ne sont pas nombreux, et le sont de moins en moins.
La jeune Greta Thunberg promeut le plus normalement du monde l’industrialisation des pays qui ne le sont pas encore intégralement dans sa présentation TED sans que cela ne choque qui que ce soit. Des écologistes vouent un culte à l’ex-économiste en chef de l’AFD (Agence française de développement, ex-Caisse centrale de la France d’outre-mer, organisme qui sert toujours à promouvoir l’industrialisme dans les colonies, pardon, ex-colonies, et ailleurs), Gaël Giraud.
Un mode de vie anti-vie, un mode de non-vie, foncièrement insoutenable, incroyablement destructeur, machine à dévorer le monde et à asservir les humains, continue de se propager. La mission civilisatrice est en bonne voie. Il pleut du plastique. Son ultime triomphe se profile.
Nicolas Casaux
- https://www.jeuneafrique.com/429951/politique/emmanuel-macron-defendrai-respect-de-democratie-partout-afrique/ ↑
- https://www.vie-publique.fr/discours/205206-declaration-de-m-emmanuel-macron-president-de-la-republique-sur-lall ↑
Source: Lire l'article complet de Le Partage