Les débats contradictoires au sujet du transgenrisme, de la théorie de l’identité de genre, sont rares. Pour cette raison, lorsque nous sommes tombé sur la vidéo de celui-ci, qui a pris place en juin 2022 à l’université d’Austin, au Texas, il nous a semblé intéressant de la sous-titrer. L’échange nous paraît assez représentatif de la situation. D’un côté Kathleen Stock énonce tranquillement des vérités élémentaires, défend des réalités et des concepts éthiques basiques. De l’autre McCloskey s’empêtre dans des analogies invraisemblables, propose des interprétations sémantiques franchement grotesques, et même injurieuses. Mais, vous verrez bien.
Qu’est-ce que l’autogynéphilie ? Un entretien avec le Dr Ray Blanchard
Kathleen Stock est une philosophe, féministe et autrice britannique, anciennement professeure à l’université du Sussex jusqu’en octobre 2021, lorsqu’elle a été contrainte de démissionner à cause du harcèlement et des menaces qu’elle subissait de la part de militants trans. Le site Le Partage héberge plusieurs essais de Kathleen Stock (traduits en français par nos soins), et par exemple :
Une exploration de l’univers parallèle du transactivisme (par Kathleen Stock)
P.-S. : McCloskey ne supporte pas d’être associé à l’autogynéphilie. Avec deux autres autogynéphiles influents, « Lynn » Conway et « Andrea » James, il a entrepris, au début des années 2000, de briser la carrière de Michael J. Bailey, sexologue auteur d’un livre intitulé The Man Who Would be Queen (« L’homme qui voulait être reine »), paru en 2003, qui avait attiré l’attention du public sur la typologie du transsexualisme établie par Ray Blanchard en consacrant le dernier tiers de son livre aux transsexuels autogynéphiles. Michael J. Bailey et Anne Lawrence, médecin et lui-même autogynéphile, auteur d’un ouvrage intitulé Men Trapped in Men’s Bodies : Narratives of Autogynephilic Transsexualism (« Des hommes coincés dans des corps d’hommes : récits de transsexualisme autogynéphile »), remarquent que la réaction disproportionnée de McCloskey n’est pas celle d’un homme opprimé, mais celle d’un homme puissant et narcissiquement enragé, dont l’égo venait d’être blessé par une dose de réalité insuffisamment édulcorée. L’historienne, bioéthicienne et ancienne professeure de sciences humaines médicales Alice Dreger analyse l’incident dans un long essai intitulé « The Controversy Surrounding The Man Who Would Be Queen : A Case History of the Politics of Science, Identity, and Sex in the Internet Age » (« La controverse autour de The Man Who Would Be Queen : Un exemple de la politique de la science, de l’identité et du sexe à l’ère d’Internet »).
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