par Bruno Bertez
Garland Nixon décrit brillamment les variables comme d’habitude :
« Je prédis que le Grand Froid atterrira sur l’Ukraine, la Russie et l’Europe le 7 décembre, dans environ deux semaines, et quand cela arrivera, tout, absolument tout changera. »
C’est à ce moment-là que le timing de Poutine et son approche apparemment « lente » du SMO seront révélés comme le brillant esprit de jeu qu’il est.
La corrélation des forces unifiées par le début de l’hiver sera la plus forte en décembre et c’est à ce moment-là que chaque action majeure des Russes contre les infrastructures ukrainiennes sera amplifiée plusieurs fois :
• Exode massif de réfugiés vers l’Europe à un moment où l’Europe elle-même est sous pression, emportant avec eux une partie du réseau de soutien à l’AFU (une armée se nourrit de son peuple).
• Le désespoir de la part de la Pologne et des pays baltes les poussera vers une action désespérée (à leur propre détriment)
• L’OTAN/États-Unis devra prendre la décision critique de rester en Ukraine ou de démissionner : cela entraînera une surcharge cognitive parmi L’élite décisionnelle de l’OTAN
• L’équipement fourni par l’Occident, qui n’est pas efficacement hiverné, connaîtra un pic de taux de défaillance
• La pression sur le réseau électrique d’Europe de l’Est augmentera à mesure que le réseau énergétique ukrainien s’effondrera
• Les mercenaires et les soldats de l’OTAN des climats moins extrêmes connaîtront un effondrement du moral
Ma prédiction : d’ici la fin janvier, le SMO ne sera rien de plus qu’une opération de nettoyage pour nettoyer les restes du bataillon Azov – les mascarades de l’OTAN ayant pour la plupart fui les lieux.
L’Ukraine – et par extension l’OTAN – c’est fini. Piquez-y une fourchette.
EN PRIME
Les Russes attendront sur la rive orientale du Dniepr et dégraderont systématiquement l’économie ukrainienne et sa capacité à se battre pendant la période de Noël. Ils sont déjà venus ici.
Alexander Wert, journaliste britannique de la 2e armée du front ukrainien au printemps 1944, a écrit :
« Il faut voir la boue ukrainienne au printemps pour le croire. Tout le pays est inondé et les routes sont comme des rivières de boue, souvent de deux pieds. profond, avec des trous profonds pour ajouter à la difficulté de conduire tout type de véhicule, à l’exception d’un char russe T-34. La plupart des chars allemands ne pouvaient pas y faire face. »
L’Armée rouge a fait ce qu’aucune armée n’a jamais fait dans l’histoire et a lancé une offensive à travers le Dniepr au printemps et dans la boue a écrasé les restes de l’armée allemande.
La punition des fascistes de Kiev se poursuivra pendant leur Noël. Attendez le printemps.
Dans la boue Sourovikine vaincra ce qui reste d’une Ukraine épuisée, économiquement et moralement en faillite.
source : Bruno Bertez
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