La Maison de l’écologie de Lyon, qui devait accueillir une conférence écoféministe conjointement organisée par des femmes de Deep Green Resistance France (DGR) et de Floraisons le week-end des 19 et 20 novembre, a finalement décidé d’annuler l’évènement (qui se tiendra tout de même, mais ailleurs). L’équipe qui dirige la Maison de l’écologie lyonnaise en a décidé ainsi après avoir reçu un grand nombre de virulents messages lui intimant de ne surtout pas recevoir les « transphobes », « validistes », « eugénistes », « écofascistes », « conspirationnistes », « putophobes », « racistes », j’en passe et des meilleurs, de chez DGR et Floraisons. Les bénévoles qui s’occupent de la maison de l’écologie ont même été personnellement visés.
Quelques-uns des messages qu’ils ont reçu et des publications et tweets où ils se sont faits mentionner :
Il serait fastidieux de revenir sur la litanie d’anathèmes que les militants de la gauche transidentitaire (qui représente aujourd’hui l’immense majorité de la gauche) jettent n’importe comment, mais, brièvement, on rappellera :
Ils nous disent transphobes parce que nous disons que le sexe existe, qu’il n’est pas une pure construction sociale (bien que le social influence le biologique, et vice versa), qu’il est immuable et qu’une femme est un être humain adulte de sexe féminin. Et également parce que nous nous opposons à la médicalisation systématique des enfants « non conformes au genre ».
Ils nous disent « validistes » parce que nous soulignons que le capitalisme industriel détruit la planète en asservissant les êtres humains, et parce que nous disons qu’il nous faut donc en sortir.
Ils nous disent « putophobes » parce que nous luttons contre le proxénétisme, parce que nous estimons que la prostitution est un produit de la phallocratie, qui devrait être aboli avec elle, et que les personnes en situation de prostitution devraient être aidées à en sortir.
Ils nous disent « eugénistes » parce qu’ils ne savent pas ce qu’est l’eugénisme (s’ils savaient, peut-être réaliseraient-ils que ce sont eux qui sont eugénistes, étant donné leur soutien irréfléchi de la PMA, de la GPA et du technologisme en général). Ils nous disent eugénistes tandis qu’ils soutiennent activement la stérilisation des enfants non conformes aux stéréotypes sexistes (les bloqueurs de puberté empêchent le processus de puberté, c’est à dire, le développement et la maturation du cerveau, des organes génitaux et du système reproducteur, de manière irréversible).
Ils nous disent « essentialistes » parce qu’ils ne savent pas non plus ce qu’est l’essentialisme, eux qui considèrent qu’un homme faisant état d’un « sentiment » (ou « ressenti ») de féminité, d’une sorte d’essence prétendument féminine, est une femme.
Etc.
La profonde bêtise des militants de la gauche transidentitaire, dont le mot d’ordre en tout ce qui a trait à la transidentité est « pas de débat », n’a d’égale que l’influence dont ils disposent malheureusement.
Bien évidemment, en affirmant que les opinions et les personnes qu’ils réduisent au silence sont « fascistes », ils se prémunissent contre l’accusation selon laquelle ils recourent eux-mêmes à des méthodes fascistes en censurant des idées, en empêchant des discussions. Mais le fait que parmi les opinions qu’ils jugent fascistes figure la définition du mot femme (être humain (adulte) de sexe féminin) devrait inciter un certain nombre de suiveurs de gauche à se poser des questions. Malheureusement, cela n’arrive (presque) jamais. L’immense majorité de la gauche semble trouver correcte la censure qu’exerce les militants transidentitaires. C’est dire le désastre qu’est aujourd’hui la gauche.
Nicolas Casaux
Source: Lire l'article complet de Le Partage