L’image lugubre d’Israël : la terreur bleue et la décadence morale — Omar CHAALAL

L’image lugubre d’Israël : la terreur bleue et la décadence morale — Omar CHAALAL

Enfin, la vérité de La Palice sort de bouche de António Guterres. Ne possédant aucune force d’action pour sanctionner les criminels de guerre, il plaide pour un cessez-le-feu urgent. En faisant ainsi, son rôle se limite à un rabbin lamentateur, un imam inopérant ou un prêtre impuissant qui implore Dieu durant ses prières pour arrêter ce génocide. Monsieur António Guterres, il est temps de fermer votre club de complaisances. Mes respect Monsieur Guerres ! Je m’excuse ce n’est pas lapsus ou une faute de frappe ! Vous avez perdu votre (T) à Gaza. Nous remarquons que dans votre club la voix des plus forts se tait quand les crimes au Rwanda, en ex-Yougoslavie et à Gaza sont mentionnés. Par contre, cette voix crie tout haut et condamne quand le génocide d’Auschwitz est à peine murmuré.

L’image lugubre d’Israël : La terreur bleue et la décadence morale
C’est la fin du temps et la pourriture politique pollue notre monde ! Plus de morale ! Plus d’éducation ! Les sauvages inhumains veulent arriver à un prétendu nouvel ordre mondial sous les bombes et les missiles. Drôle de nouvel ordre mondial ! Un monde tracé par le bruit des armes et l’opium politique. Les images diffusées dans les réseaux sociaux décrivent bien l’avenir de ce monde et montrent le dessin probable d’un avenir incertain pour des enfants innocents. Qui dit mieux ? A Gaza, des cadavres sous les décombres et des bébés enterrés vivants sous des débris de béton.

J’enchaine mes idées par les paroles de Biden : si Israël n’existait pas, il faudrait l’inventer. Une semaine après cette déclaration, l’extrémiste ministre de la culture sioniste, Amichay Eliyahu, nous annonce qu’Israël veut lancer une bombe atomique pour exterminer les enfants de Gaza. Les règles du syllogisme peuvent être appliquées : tous les sionistes sont des criminels, or Biden et Amichay sont des sionistes ; donc Biden et Amichay sont des criminels. Des paroles de ces deux criminels, je déduis que tout système politique reflète ses dirigeants. Netanyahou et Amichay ne sont que la partie apparente du système d’un état polichinelle crée par l’Ouest. Ce prétendu État démocratique est gangrené par la corruption et la mafia financière le dirige. Plus de 35% des revenus de cet état viennent du secteur israélien des hautes-technologies. Je vous informe que les hautes-technologies sont issus d’industries malhonnêtes ou frauduleuses – jeux en ligne, options binaires, forex, programmes de téléchargement/injecteurs. Toutes les firmes de paiement, de marketing ou de technologie publicitaire travaillent pour des industries louches ou frauduleuses. L’argent de ces industries est utilisé pour la déstabilisation politique de certaines nations. L’histoire du printemps arabe n’est plus un secret. Le printemps arabe fut financé par Israël. Le philosophe Bernard-Henri Levy est l’expert constable qui gère avec sa morale exceptionnelle le flow d’argent malhonnête qui couvre tous les frais des crimes israéliens.

En plus clair, la guerre colore les évènements politiques et la terreur la reflète dans un monde gangrené par la fraude fiscale, la corruption et la décadence morale. La « Terreur blanche » qualifie les massacres commis en Russie par les armées blanches pendant la guerre civile russe. La « Terreur rouge » désigne le massacre mené par la Tchéka et l’Armée rouge. La « Terreur noire » confirme les massacres de 45 000 innocents dans l’Est algérien le 8 Mai 1945 par l’armée française. Aujourd’hui, l’étoile de David entre les deux bandes donne une couleur différente à la terreur : « la Terreur bleue ». C’est cette terreur qui massacre des innocents et enterre des bébés vivants à Gaza.

Dans ce temps morbide le monde est vil ! A Gaza, un fleuve de sang coule depuis des mois. Peut-être coulera-t-il pour longtemps. Ce fleuve entraine ses cadavres sous les bombes des sionistes et les cris des blessés qui attendent les casse-croûtes de la honte qui tombent d’un ciel étasunien dur et non clément. Le sang et les cris des enfants témoignent qu’un crime contre l’humanité se déroule à Gaza sous les yeux des dits civilisés. Dans ce drame inhumain, Israël s’assure que ceux qui ne sont pas tués par ses bombes lors des attaques le sont à cause du non fonctionnement des hôpitaux démolis par ses bombes et la faim qui fait murmurer les estomacs. Chez Netanyahou la faim, la peur et la souffrance ne sont plus des qualificatifs inhumains. Son sourire de criminel renforce la haine et l’agressivité qui cohabitent son âme satanique.

Hélas ! Les leaders arabes et musulmans sont trop faibles ou complices. Certains n’ont même pas eu un semblant de courage pour convoquer les ambassadeurs d’Israël et leur dire : nous avons assez de votre arrogance criminelle. D’autres acceptent l’affront et l’humiliation dans un luxe de la honte. Après tout ce qui se passe à Gaza, les leaders musulmans et arabes espèrent que Netanyahou va arrêter son génocide. Ils peuvent attendre jusqu’à ce que les blocs dénoncent les criminels qui se cachent derrière eux. Ils peuvent attendre si patience le permet.

Nous sommes au vingt-et-unième siècle. Nous prétendons être civilisés et humains. Nous aspirons à semer la paix et le bonheur pour tous nos semblables. Nous voulons établir justice, bienêtre et savoir-faire dans le monde. Ils nous ont fait chanter pour longtemps le refrain de la trinité : liberté-égalité-fraternité. Je m’excuse de vous dire que cette chanson n’est plus valable à l’époque de Macron. En plus clair : le discours de Macron nous oblige à réfléchir avant de le rechanter. Macron a bien dit : « S’en prendre à un juif, c’est toujours chercher à atteindre la République ». Pauvre République sous la gouvernance de Macron !

En réponse au discours de Monsieur Macron, je reviens à l’histoire. Nous avons appris dans nos cours d’histoire par des professeurs français que le mot génocide fut inventé par les juifs. L’inventeur de ce mot est Raphael Lemkin. Raphael est un avocat polonais d’origine juive connu pour avoir fait campagne pour l’établissement de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a mené une forte campagne pour susciter l’indignation et la colère internationale contre les atrocités commises dans l’Europe occupée par les Allemands. C’est à cette époque que Lemkin a inventé le terme « génocide » pour décrire la politique d’extermination de l’Allemagne nazie contre les Juifs et les Polonais. Aujourd’hui, son cousin Netanyahou commet un génocide sous les yeux de leaders occidentaux et américains et personne ne braille un petit mot contre ce massacre. En ce moment, leurs petits-fils, Netanyahou et ses fanatiques, le pratiquent à Gaza sous une couverture euro-étasunienne.

Je continue le récit du déshonneur des temps modernes par une blague français : l’avocat français François Zimeray annonce de Paris, la capitale des lumières, qu’il va déposer une plainte pour crime de guerre, crimes contre l’humanité et génocide auprès de la Cour pénale internationale (CPI) au nom de neuf familles de victimes israéliennes de l’attaque du Hamas du 7 octobre. Ce sioniste, aux racines bien ancrées dans l’apartheid et la ségrégation, ferme ses yeux sur l’holocauste qui se déroule à Gaza. Il veut saisir cette occasion d’émettre un mandat d’arrêt international à l’encontre des dirigeants du Hamas. François Zimeray, le chiffre neuf que vous annoncé me rappelle une histoire dans le Coran (verset 48 de la sourate les fourmis) qui parle du groupe de neuf qui violaient les lois de Salomon « Et il y avait dans la ville de Solomon un groupe de neuf fouteurs de pagaille qui semaient le désordre sur terre et ne faisaient rien de bon ».

Monsieur François Zimeray, je vous rappelle que votre bêtise juridique et votre inconscience démesurée peuvent transférer la haine et la violence dans votre voisinage. Vous nous informez que face à la barbarie, la force du droit doit prévaloir. De quel droit parlez-vous quand toutes les instances internationales sont contrôlées par votre lobby sioniste pro-israélien aux États-Unis ? Je pense que votre conscience est hors-champs. Vous n’avez pas honte ! Vous cachez la barbarie et les crimes du sanguinaire Netanyahou que l’opinion internationale critique et vous parlez du droit des singes. Quelle ironie ! Votre blague me rappelle les mensonges d’un pseudo-intellectuel sioniste nommé Bernard-Henri Levy qui étalait sa théorie criminelle dans le printemps arabe. Vous savez bien que ce dit printemps arabe était fabriqué de toute pièce dans les laboratoires d’Israël. BHL, avec sa face cachée de colonialiste, nous dit sans avoir honte pourquoi la Shoah fut un événement irréductiblement singulier : « Je viens, pour la troisième fois de ma vie, de prendre la parole au Mémorial de la Shoah, à Paris. La première, j’avais 30 ans. La deuxième, j’en avais 50. Aujourd’hui, les années ont passé. Mais la situation est la même….Et puis, à l’aube de la modernité, dans une Europe déchristianisée où la boutique humaine n’était plus tenue, soudain, que par les hommes, ce tournant, cette mue : la haine devenue scientifique, médicale, raciale ».

BHL oublie que la haine c’est lui. La haine c’est son comportement de mercenaire qui sème la guerre là où il passe. BHL oublie que la vraie catastrophe ou Shoah en hébreu se déroule actuellement à Gaza. Ses soldats sauvages bombardent des quartiers résidentiels. Des bébés, des femmes et des vieillards sont enterrés vivants sous décombres des maisons détruites par les bombardements des avions de Joe Biden et les chars des frères de BHL. Ce sioniste fait comme Joe Biden et nous parle de l’invention du territoire sioniste.

»» https://elwatan-dz.com/dans-la-co

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À propos de l'auteur Le Grand Soir

« Journal Militant d'Information Alternative » « Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »C'est quoi, Le Grand Soir ? Bonne question. Un journal qui ne croit plus aux "médias de masse"... Un journal radicalement opposé au "Clash des civilisations", c'est certain. Anti-impérialiste, c'est sûr. Anticapitaliste, ça va de soi. Un journal qui ne court pas après l'actualité immédiate (ça fatigue de courir et pour quel résultat à la fin ?) Un journal qui croit au sens des mots "solidarité" et "internationalisme". Un journal qui accorde la priorité et le bénéfice du doute à ceux qui sont en "situation de résistance". Un journal qui se méfie du gauchisme (cet art de tirer contre son camp). Donc un journal qui se méfie des critiques faciles à distance. Un journal radical, mais pas extrémiste. Un journal qui essaie de donner à lire et à réfléchir (à vous de juger). Un journal animé par des militants qui ne se prennent pas trop au sérieux mais qui prennent leur combat très au sérieux.

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