« Briser le siège » : Annonce d’une flotte internationale d’aide civile pour défier le blocus israélien de la bande de Gaza — Freedom Flotilla Coalition

« Briser le siège » : Annonce d’une flotte internationale d’aide civile pour défier le blocus israélien de la bande de Gaza — Freedom Flotilla Coalition

Alors que la tension diplomatique monte, la coalition internationale de la flottille de la liberté (Freedom Flotilla Coalition [1]) prendra la mer ce mois-ci, en avril, avec plusieurs navires, transportant 5 500 tonnes d’aide humanitaire et des centaines d’observateurs internationaux des droits humains afin de défier le blocus israélien illégal de la bande de Gaza.

Depuis 2008, la coalition Freedom Flotilla a mené plusieurs opérations pour tenter de briser le siège – aussi maritime !- qu’impose Israël. Notamment en 2010 où une flottille internationale de 700 activistes, dont 5 belges, se dirigeant vers Gaza avec des vivres a été piratée en eaux internationales par les forces israéliennes.

Cette expédition d’avril 2024 consiste à nouveau en une mission d’urgence, car la situation à Gaza est désastreuse. La famine s’est installée dans le nord de la bande de Gaza, conséquence d’une politique délibérée du gouvernement israélien visant à affamer le peuple palestinien. Le temps presse, en effet, les experts prévoient que la famine et la maladie pourraient faire encore plus de victimes que les bombardements.

Une activiste de Belgique, venant du mouvement No Border, participera à cette action humanitaire non-partisane. Rejoindre la coalition en tant que personne vivant en Europe, c’est aussi appeler nos gouvernements à réagir et surtout une tentative de toucher la population pour éveiller à plus de solidarité envers le peuple de Palestine.

« Les luttes contres les violences faites aux frontières européennes sont étroitement liées à la lutte pour la libération du peuple de Palestine : Israël et Frontex font le business morbidement lucratif des géants de l’industrie de l’armement. Je participe à cette opération en solidarité avec la population de Palestine. Nous allons apporter une aide humanitaire nécessaire et ce n’est que la base de ce que nous devrions être capable de faire. Cette action est une chaude invitation à la fois à nos politiques – qui se préparent aux élections – pour qu’ils prennent leurs responsabilités en terme de sanctions envers Israël, et à la fois envers la population de Belgique et de partout dans le monde à s’engager contre les politiques coloniales et pour la libération de la Palestine » explique l’activiste belge participant à la flottille.

L’acheminement de l’aide humanitaire aux Palestiniens de Gaza est urgent, mais il n’est pas suffisant. Il faut mettre fin au blocus illégal et meurtrier d’Israël, ainsi qu’au contrôle général de Gaza par Israël. Permettre à Israël de contrôler la nature et la quantité de l’aide humanitaire qui peut parvenir aux Palestiniens de Gaza c’est cautionner le pouvoir d’un État fasciste et colonial. Et pourtant, c’est ce que la communauté internationale des États autorise en refusant de sanctionner Israël et de défier ses politiques génocidaires afin de garantir qu’une aide suffisante parvienne à la population civile piégée, assiégée et bombardée.

Plus d’informations : freedomflotilla.org

Contact presse : media@freedomflotilla.org

Relais en Belgique : palestine-action-belgium@riseup.net

Un contact direct avec la participante de Belgique est possible sur demande.

[1] https://freedomflotilla.org/2024/04/04/civilian-aid-flotilla/

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Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir

À propos de l'auteur Le Grand Soir

« Journal Militant d'Information Alternative » « Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »C'est quoi, Le Grand Soir ? Bonne question. Un journal qui ne croit plus aux "médias de masse"... Un journal radicalement opposé au "Clash des civilisations", c'est certain. Anti-impérialiste, c'est sûr. Anticapitaliste, ça va de soi. Un journal qui ne court pas après l'actualité immédiate (ça fatigue de courir et pour quel résultat à la fin ?) Un journal qui croit au sens des mots "solidarité" et "internationalisme". Un journal qui accorde la priorité et le bénéfice du doute à ceux qui sont en "situation de résistance". Un journal qui se méfie du gauchisme (cet art de tirer contre son camp). Donc un journal qui se méfie des critiques faciles à distance. Un journal radical, mais pas extrémiste. Un journal qui essaie de donner à lire et à réfléchir (à vous de juger). Un journal animé par des militants qui ne se prennent pas trop au sérieux mais qui prennent leur combat très au sérieux.

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