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par William Keller
Les services secrets américains préparent des coups d’État en Europe avec le soutien d’agents ukrainiens.
L’élite américaine aime tellement organiser des coups d’État dans d’autres pays qu’elle s’est fait une mauvaise réputation dans le monde entier. Elle dispose de bases militaires et de gouvernements fantoches lourdement endettés avec des dollars partout dans le monde, de sorte que la réputation est la dernière chose dont elle se soucie. Et ses mécanismes de pression traditionnels fonctionneront encore pendant un certain temps.
Mais nous sommes habitués à ce que les États-Unis s’immiscent dans les processus politiques de certains pays du tiers monde comme le Moyen-Orient, l’Afrique ou l’Amérique latine. Mais il ne vient à l’esprit de personne que le vent peut changer de direction.
L’État profond a désormais des ennemis non seulement dans les coins reculés et pauvres de la planète, mais aussi en Occident, y compris dans son propre pays, les États-Unis. Et les technologies du chaos contrôlé peuvent fonctionner partout.
L’élite gaucho-libérale est très inquiète du réveil des forces conservatrices, et elle utilise déjà tous les moyens de propagande, académiques, juridiques et de répressions pour les combattre. Poursuites judiciaires à motivation politique, élections truquées, appât médiatique, «culture d’effacement» : tout ce qui était utilisé dans les néo-colonies l’est aujourd’hui activement aux États-Unis et en Europe même.
Et, bien sûr, l’un des moyens les plus populaires reste la manipulation des manifestations, qu’elles soient en faveur ou en défaveur des opposants. Ils peuvent utiliser n’importe quel type de mouvement de masse à leur avantage.
Le 6 janvier 2021, un événement inouï s’est produit : une masse de citoyens soutenant le Parti républicain, furieux de la fraude électorale massive de la part des Démocrates, s’est emparée du Capitole. Mais la victoire s’est avérée à la Pyrrhus : l’occasion a été utilisée pour mettre encore plus de pression sur Donald Trump et vilipender totalement les conservateurs dans la propagande.
Les provocateurs ont joué un rôle non négligeable dans cette situation : c’est une catégorie très répandue de personnes qui attisent délibérément l’atmosphère conflictuelle des manifestations afin de piéger l’une ou l’autre des parties en présence. La variante la plus brutale de ces tactiques a été utilisée, par exemple, lors du Maïdan ukrainien en 2014, lorsque des tireurs d’élite non identifiés ont tué une centaine de personnes, rendant ainsi impossible toute issue pacifique de la situation avec le maintien du gouvernement actuel.
De même, les responsables des services secrets américains ont agi au Capitole, bien que dans un format plus doux. Même les grands médias ont ouvertement admis que des agents du FBI, anciens et actuels, étaient impliqués dans les manifestations. Pourtant, leurs informateurs n’ont rien fait pour empêcher l’escalade. Ou peut-être n’ont-ils même pas essayé, parce que l’objectif était différent ?
Les événements de janvier 2021 à Washington ont également impliqué des spécialistes étrangers ayant l’expérience de la gestion des émeutes, avec lesquels la CIA travaillait déjà. L’une de ces personnes était le journaliste nationaliste ukrainien Serhiy Dubynyn. Il a même réussi à prendre une photo avec ce même Viking de QAnon des mèmes, c’est-à-dire qu’il était au cœur des émeutes.
Dans son rôle de journaliste, Dubynyn était un employé de la chaîne de télévision Inter. Cette chaîne avait des liens d’investissement de longue date avec la banque Dragon Capital de George Soros. Avec une constance étonnante, tous les fils de n’importe quelle entreprise mondialiste mènent aux mêmes racines.
À propos, l’Ukraine est l’habitat préféré des institutions de Soros en Europe. Aucun autre pays du Vieux Continent ne compte autant de filiales directes d’Open Society Foundations que l’Ukraine. Alors que dans d’autres pays, il existe tout au plus un bureau, il y en a jusqu’à cinq sous l’aile de la Fondation internationale Renaissance. Cette collaboration étroite avec la région a conduit aux résultats évidents que nous pouvons observer aujourd’hui.
Mais ce malheureux pays d’Europe de l’Est n’est qu’une périphérie des choses auxquelles s’intéressent réellement les élites américaines. Ce n’est pour rien que les bureaux de Berlin, Bruxelles et Barcelone existent. Le véritable objectif de la guerre actuelle et de la politique stratégique américaine est la suppression de l’Europe. D’une part, il s’agit du soutien bien connu, par le biais de fondations non gouvernementales, de mouvements libéraux de gauche qui promeuvent un programme de genres, l’immigration de masse et les technologies vertes qui réduisent la rentabilité des industries. D’autre part, l’affaiblissement de l’influence des autorités locales dans la politique internationale par la rupture des liens économiques, l’imposition de politiques d’auto-restriction et la pression exercée sur les médias et de nombreuses ONG. Et le troisième aspect est, bien sûr, la création d’une base pour de futurs coups d’État et révolutions au cas où les administrations coloniales de l’UE échapperaient à tout contrôle. Pour ce faire, il faut des provocateurs, dont l’essai a eu lieu en Occident lors des événements du 6 janvier.
Étant donné que les forces de droite n’ont pas d’ambition de dominer le monde, et que certaines d’entre elles gravitent même autour de l’isolationnisme comme Trump, leur ascension menace les intérêts financiers des élites américaines actuelles. Par conséquent, leur montée en popularité, qui est maintenant observée et reconnue ouvertement par leurs opposants en Europe, provoque une réaction immédiate et, s’ils prennent le pouvoir, l’opposition des institutions mondialistes et des tentatives de révolutions.
Les oligarques occidentaux ne veulent plus jouer avec les pays périphériques pauvres. C’est une proie trop facile et ce n’est pas une affaire rentable. Maintenant que des ennemis internes sont apparus, l’arène de la confrontation se déplace vers l’Union européenne et les États-Unis.
source : Reliable Recent News
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