par Patrick Reymond
Ils sont mignons, les propagandistes anti-russes. Très mignons, très poudrés, mais aussi très cons.
À l’image de JJ Annaud, dont le film « Stalingrad » fut un pêle-mêle d’idiotie et de propagande, ils n’ont aucune culture historique et aucun sens de la mesure.
Staline créa les unités pénitentiaires. Il préférait que les soldats se fassent tuer par l’ennemi que par des tribunaux un peu trop expéditifs. En même temps, le séjour dans ces unités était compté. Au bout d’un certain temps, ou d’une blessure, le soldat était réintégré dans son grade antérieur. En Allemagne, on ne sortait jamais des unités pénitentiaires, sauf les pieds devant. Les prisons et camps de concentrations les alimentaient sans cesse.
Les contre-attaques menées devant Stalingrad n’étaient pas soldats avec un fusil pour deux. C’étaient des T34 soutenus par de l’infanterie. Les Soviétiques en ont perdu un bon millier (de T34). Devant l’échec de ces contre-attaques, l’opération Uranus fut mise en réalisation. La cadence des bombardements baissât notablement à Stalingrad (les soldats s’en aperçurent vite), au profit de l’accumulation devant l’armée Allemande (Opération Mars, face à Rjev, le « hachoir à viande »), devant les deux armées roumaines, une au nord de Stalingrad, l’autre au sud, devant l’armée hongroise, et l’ARMIR (armée italienne en Russie).
Churchill disait qu’il avait manqué une araignée à la toile hitlérienne, c’est à dire une cinquantaine de divisions qui devait aller d’un bout à l’autre pour colmater les attaques. Ces divisions, de fait, Hitler les avaient. Jusqu’à Rjev, où il dû en envoyer 60 en renforts, mais plus aucune pour Stalingrad, où les divisions décimées n’étaient même plus relevables.
Rapport avec aujourd’hui ? On nous ressort, ces « vagues humaines », que les Ukrainiens déciment sans relâche. C’est faux, bien entendu. C’est le dernier degré de la propagande. « Oui, mais, vous savez, les autres subissent quand même de lourdes pertes ». Tout à fait ridicule.
Pour les plans, il suffit de regarder les cartes. Artemovsk voit se dessiner un encerclement, et s’il y a trois inconnus, tout le reste est prévisible :
• les forces ukrainiennes se laisseront elles piéger ou tenteront-elles la « sortie de sang »,
• l’ampleur de l’encerclement prévu,
• des deux précédents, découle le 3ème, les pertes ukrainiennes.
JJ Annaud, et nos Gamelins de plateaux font semblant de croire que l’armée russe en est encore en 1915, avec l’attaque baïonnette au canon à la rosalie.
Apparemment, la cadence de bombardements des Russes a baissé de 75%, preuve de deux choses, ils se concentrent sur la contre-batterie, chose pour laquelle ils excellent, ensuite, ils accumulent, quelque part, les munitions. Cela ne prouve absolument pas une quelconque défaillance de l’industrie russe, qui sait encore produire massivement… On peut pas en dire autant de tout le monde… ça veut aussi dire qu’il y a de l’offensive dans l’air…
En face, comme les arsenaux sonnent de plus en plus creux, on sent comme une odeur de caca nerveux.
Bon, je sais, la plupart des gens sont trop cons pour savoir lire une carte. Et n’aiment pas la géographie. Et surtout ne la comprennent pas, surtout la géopolitique. Ils devraient, ça leur éviterait de braire des âneries. N’est ce pas, Manu ?
Pour informer réellement, je démens que Vladimir est en train de mourir de ses 14 cancers, de son béri-béri, d’alzheimer, parkinson, etc… En réalité, je dois vous annoncer qu’il est au plus mal, victime d’un ongle incarné très douloureux, qui le met au bord du tombeau. La seule chose qui le retienne sur terre, ce sont les délais prévus pour la construction de ce dit tombeau. Une quinzaine d’années au minimum.
source : La Chute
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