Une étude affirme à tort que l’interdiction de l’avortement entraîne des taux de mortalité maternelle plus élevés

Une étude affirme à tort que l’interdiction de l’avortement entraîne des taux de mortalité maternelle plus élevés

Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : gpointstudio/Adobe Stock

Une nouvelle étude largement diffusée est utilisée pour dénigrer les lois pro-vie en établissant un lien entre les États qui protègent les bébés à naître et des taux de mortalité maternelle plus élevés.

L’étude provient du Commonwealth Fund, un groupe de recherche pro-avortement qui a suggéré que le problème pourrait être résolu en autorisant la mise à mort d’un plus grand nombre de bébés à naître lors d’avortements volontaires.

Laurie Zephyrin, coauteur de l’étude, a déclaré à USA Today que les États devraient élargir l’accès aux avortements s’ils veulent améliorer la santé maternelle et infantile.

Publiée mercredi, l’étude a trouvé que le taux de mortalité maternelle en 2020 était 62 % plus élevé dans les États ayant des lois pro-vie qui limitent ou interdisent les avortements, selon l’article. De plus, en 2019, les décès de nourrissons dans les États pro-vie étaient 15 % plus élevés dans la première semaine de leur naissance, selon l’étude.

Les chercheurs ont également découvert un accès moindre aux soins médicaux maternels dans les États pro-vie par rapport aux États pro-avortement, « notamment 32 % d’obstétriciens en moins pour les naissances et 59 % d’infirmières sages-femmes certifiées en moins pour les naissances », selon USA Today.

Les chercheurs ont prédit que le problème pourrait s’aggraver maintenant que Roe v. Wade n’existe plus, car « certains prestataires de soins de maternité seraient réticents à travailler dans des États où ils pourraient être confrontés à des contestations juridiques de leur pratique ».

Cependant, l’année dernière, au Nouveau-Mexique, certains ont mis en garde contre le contraire : les médecins et les infirmières quitteraient l’État après l’abrogation par le corps législatif d’une loi pro-vie prévoyant des protections de conscience pour les travailleurs médicaux qui s’opposent à l’avortement. En outre, très peu de gynécologues-obstétriciens pratiquent des avortements facultatifs, car ils savent que tuer des bébés à naître ne relève pas des soins de santé.

Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie

Source: Lire l'article complet de Campagne Québec-Vie

À propos de l'auteur Campagne Québec-Vie

Campagne Québec-Vie est une association québécoise qui travaille de concert avec tout individu ou association de bonne volonté, à l’établissement d’une société chrétienne qui protège la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle.CQV a trois objectifs : i) Promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun ; ii) Promouvoir la reconnaissance du fait que la foi chrétienne est raisonnable, et que la raison soutient la foi et la morale chrétiennes ; iii) Promouvoir le respect de la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle ainsi que les droits de la personne et de la famille ;CQV œuvre à instaurer une « Culture de Vie », c’est-à-dire que nous favorisons, en manifestant, en organisant des colloques, en diffusant des nouvelles par Internet et offrant de l’aide aux femmes enceintes en difficulté, le développement d’une société dont les lois et les mœurs concourent, entre autres, à la reconnaissance du droit à la vie de toute personne humaine, de la conception à la mort naturelle, ainsi qu’à la reconnaissance de la famille traditionnelle (homme, femme, et les enfants qui découlent de leur union aimante) comme lieu privilégié pour l’épanouissement de la personne humaine.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You