Une Canadienne invoque le manque d’accès aux soins pour justifier sa demande d’euthanasie

Une Canadienne invoque le manque d’accès aux soins pour justifier sa demande d’euthanasie

Jolene Van Alstine.

Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Global News

12 décembre 2022 (LifeSiteNews) — Une autre Canadienne atteinte d’une maladie non terminale fait la une des journaux après avoir fait une demande d’euthanasie grâce aux lois de plus en plus libérales du Canada, qui sont hors de contrôle selon les défenseurs de la vie.

Selon le Western Standard, Jolene Van Alstine, de la Saskatchewan, a fait une demande d’aide médicale à mourir (AMM), non pas parce qu’elle est en phase terminale, mais plutôt parce qu’elle dit ne pas pouvoir obtenir les interventions chirurgicales et les traitements médicaux dont elle a besoin.

Mme Alstine souffre depuis six ans d’hyperplasie parathyroïdienne, qui se manifeste par des symptômes tels que des vomissements, des nausées et des douleurs abdominales.

Elle dit que, bien qu’elle ait consulté des médecins et des spécialistes pendant des années, ce n’est que lorsqu’elle a été admise dans un hôpital qu’elle a vu un endocrinologue. Elle a ensuite subi l’ablation de deux de ses glandes parathyroïdes et, peu après l’opération, a commencé à se sentir mieux.

Cependant, ses symptômes sont revenus 10 jours après son opération. Elle a essayé de revoir un endocrinologue, mais on lui a dit qu’il faudrait deux ans avant qu’elle puisse en revoir un.

En raison de ce que son mari Miles Sundeen considère comme une faible qualité de vie, Alstine a choisi de mettre fin à ses jours par l’AMM.

Les lois de plus en plus permissives du Canada ont permis à l’euthanasie d’augmenter de 32 % depuis 2020, avec plus de 10 000 personnes décédées rien qu’en 2021. Beaucoup de ces 10 000 sont des patients non terminaux comme Alstine, qui citent le manque d’accès aux soins de santé ou même la pauvreté comme principaux facteurs contributifs.

Bien que les retards dans les opérations chirurgicales soient monnaie courante en Saskatchewan et dans le reste du Canada, le cas d’Alstine est un exemple clair des dangers que les critiques de l’AMM dénoncent depuis des années.

Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie

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