Pierre Madelin et le tournant réactionnaire de l’écologie politique (par Nicolas Casaux)

Pierre Madelin et le tournant réactionnaire de l’écologie politique (par Nicolas Casaux)

I.

Belote, rebe­lote. Pierre Made­lin, auteur et tra­duc­teur proche de la revue d’é­co­lo­gie poli­tique Ter­restres, a remis ça. Dans un texte publié sur Face­book il y a quelques jours, il affirme qu’aux côtés de quelques autres indi­vi­dus du milieu anti-indus­triel, je figu­re­rais par­mi d’infréquentables et vils « trans­phobes ». Mais, — et c’était atten­du —, Made­lin n’a pas un seul argu­ment à oppo­ser aux cri­tiques que je for­mule à l’encontre du sys­tème de croyances appe­lé « tran­si­den­ti­té », à l’encontre du trans­gen­risme. Au lieu de ça, il se per­met d’affirmer que puisque je cri­tique le trans­gen­risme, c’est donc que je suis une sorte d’antisémite. En effet, ma « trans­pho­bie » se rap­pro­che­rait de l’antisémitisme dans la mesure où je pré­ten­drais que « les per­sonnes [se consi­dé­rant] trans » seraient en quelque sorte LA « per­son­ni­fi­ca­tion concrète de la domi­na­tion sys­té­mique et imper­son­nelle de la “Méga­ma­chine” », un groupe tout puis­sant, res­pon­sable de tous les maux du monde. Je n’ai évi­dem­ment jamais ni écrit, ni dit, ni sug­gé­ré ça. Ce serait fran­che­ment idiot. Mais Pierre Made­lin n’est pas à une mal­hon­nê­te­té près. Je crois plu­tôt que le trans­gen­risme est un pro­duit du patriar­cat et déve­lop­pe­ment du capi­ta­lisme tech­no­lo­gique (une évi­dence). Ce qui n’a rien à voir. Je pense même que la plu­part des per­sonnes qui se pensent « trans » sont, comme bien d’autres, vic­times des déve­lop­pe­ments du capi­ta­lisme tech­no­lo­gique, qui se pro­duisent de manière rela­ti­ve­ment auto­nome, sui­vant l’inertie de ses dynamiques.

Et puis, assi­mi­ler la pseu­do-iden­ti­té « trans » au fait d’être juif, c’est osé. Le concept de « trans » est tel­le­ment nébu­leux et incon­sis­tant que selon sa défi­ni­tion la plus récente, nous serions à peu près tous et toutes trans. Entre la pré­ten­due iden­ti­té « trans », dont je conteste la cohé­rence, et le fait d’être juif, il y a un monde. Mais tout laisse à pen­ser que Pierre Made­lin n’y connait rien. Il ignore sans doute, par exemple, qu’il y a quelques semaines, un rab­bin bri­tan­nique (Zvi Solo­mons) a été vive­ment atta­qué et qua­li­fié de « trans­phobe » par une horde de tran­sac­ti­vistes au motif qu’il défen­dait les droits des femmes en sou­li­gnant des choses que je sou­ligne éga­le­ment. Suite à ça, l’hebdomadaire bri­tan­nique juif Jewish News (« infor­ma­tions juives ») avait publié un texte d’un mar­xiste, Alan John­son, char­gé de recherche au « centre de com­mu­ni­ca­tion et de recherche Grande-Bre­tagne Israël », ex-pro­fes­seur de théo­rie et de pra­tique démo­cra­tiques à l’université Edge Hill, défen­dant le rab­bin accu­sé de trans­pho­bie et arti­cu­lant clai­re­ment une bonne cri­tique de « l’idéologie de l’identité de genre », du trans­gen­risme. Ce très bon texte d’Alan John­son, je l’ai d’ailleurs tra­duit.

Quitte à assi­mi­ler judéi­té et iden­ti­té « trans », ima­gi­nons plu­tôt : si, demain, je me pré­ten­dais juif ou « juif trans » au motif que j’avais décou­vert enfouie en moi une « iden­ti­té de genre » de « juif », les juifs me diraient que je craque. À juste titre. Même si j’essayais de jus­ti­fier mon « iden­ti­té de genre » de « juif » en disant que j’ai tou­jours aimé les fala­fels, le pain azyme et por­ter la kip­pa. En pré­ten­dant être juif pour ces rai­sons, je les insul­te­rais. Mais quand un homme se dit femme selon une logique plus ou moins simi­laire (aus­si absurde, aus­si insul­tante), c’est accep­té, et on dit qu’il est une « femme trans ». L’analogie est impar­faite, mais elle per­met tout de même de sou­li­gner une absur­di­té fon­da­men­tale du transgenrisme.

II.

Quoi qu’il en soit, si Pierre Made­lin en est réduit à ten­ter d’assimiler ma cri­tique du mou­ve­ment trans à une sorte de varia­tion sur le thème de l’antisémitisme, c’est parce qu’il n’a aucun argu­ment sérieux à avan­cer (il ne connait pas le sujet dont il parle, il brode donc comme il peut). Au jour d’aujourd’hui, j’ai pour­tant tra­duit et écrit des dizaines de textes sur le trans­gen­risme et ses ori­gines, et son his­toire, et ses impli­ca­tions, et sous-titré plu­sieurs docu­men­taires à ce sujet (je suis en train de finir d’en sous-titrer un nou­veau). Les argu­ments que j’avance à l’encontre du trans­gen­risme, qui sont en bonne par­tie ceux que for­mulent des fémi­nistes depuis des décen­nies, me semblent assez clairs (et n’ont rien à voir avec l’assignation à un groupe d’êtres humains du rôle de grand méchant qui domi­ne­rait le monde et serait res­pon­sable de tous nos maux).

Dans le monde entier, et depuis de nom­breuses années, des femmes, sou­vent fémi­nistes, et hau­te­ment qua­li­fiées, écrivent de très bons ouvrages cri­tiques du trans­gen­risme (et aupa­ra­vant du trans­sexua­lisme). L’i­mage ci-jointe en pré­sente quelques-uns (mais cette com­pi­la­tion rapi­de­ment assem­blée est loin d’être exhaus­tive). Les médias n’en parlent pas. Les brillants intel­lec­tuels de gauche, y com­pris de la gauche radi­cale, y com­pris de l’écologie poli­tique (cou­cou Pierre Made­lin), les ignorent tran­quille­ment. Les mai­sons d’éditions ne les tra­duisent pas (à de rares excep­tions près : le livre Trans d’He­len Joyce a été tra­duit en fran­çais par une petite mai­son d’é­di­tion mili­tante, M Édi­teur, qui, mal­heu­reu­se­ment, ne com­mer­cia­lise pas sa tra­duc­tion en France, uni­que­ment au Qué­bec ; le livre d’A­bi­gail Shrier a été tra­duit par les édi­tions Le Cherche Midi, et com­plè­te­ment igno­ré par les médias, les com­men­ta­teurs, etc.).

Au plus bref : homme, femme, gar­çon et fille dési­gnent des types de corps sexués et pas des « genres » ou des « iden­ti­tés de genre ». Chan­ger de sexe, ce n’est pas pos­sible. « Naître dans le mau­vais corps », ça n’existe pas. Les gar­çons sont des gar­çons, les filles sont des filles, les hommes des hommes et les femmes des femmes, peu importe leurs goûts, pré­fé­rences, appa­rences, peu importe leur degré d’adhé­sion aux normes patriar­cales de la « mas­cu­li­ni­té » ou de la « fémi­ni­té ». L’expression « femme trans » (comme « homme trans ») est donc inco­hé­rente. Les hommes ne sont aucune sorte (ou caté­go­rie) de femmes. Le fait de récla­mer le droit d’appartenir à une caté­go­rie de la popu­la­tion à laquelle on n’appartient pas est une absur­di­té. Une absur­di­té dan­ge­reuse et/ou nui­sible quand on parle d’hommes qui se pré­tendent « femmes » et qui veulent accé­der aux espaces, ser­vices, emplois, etc., réser­vés aux femmes. Faire croire à des enfants qu’ils sont nés dans le mau­vais corps, que leur « iden­ti­té de genre » sup­po­sée est en contra­dic­tion avec leur réa­li­té sexuée au motif qu’ils aiment des choses que les idées conser­va­trices, réac­tion­naires, asso­cient rigi­de­ment à l’autre sexe (sug­gé­rer à un gar­çon qui aime les robes et le rouge à lèvres qu’il est pos­si­ble­ment une fille coin­cée dans un corps de gar­çon, par exemple), c’est d’une part leur men­tir et d’autre part de la mal­trai­tance. Pour­quoi Made­lin ne parle-t-il pas de ces argu­ments élé­men­taires et concrets ? Pour­quoi ne leur répond-il pas ?

III.

Made­lin me reproche d’avoir écrit la phrase sui­vante au motif qu’il s’agirait d’une exagération :

« les idées trans sont défen­dues et impo­sées par les légis­la­tions d’É­tats par­mi les plus puis­sants de la pla­nète, finan­cées ou autre­ment sou­te­nues par les prin­ci­pales mul­ti­na­tio­nales du monde, pro­mues par les médias les plus puis­sants du monde, etc. »

Mal­heu­reu­se­ment, il ne dit pas en quoi il s’agit d’une exa­gé­ra­tion. Voyons. Aujourd’hui, les États-Unis, le Cana­da, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Espagne, la Suède, la Nor­vège, la Fin­lande, le Dane­mark, l’Australie, l’Inde, etc., pro­meuvent et imposent (par le biais de la loi) les idées et reven­di­ca­tions des mili­tants trans. Ne s’agit-il pas « d’É­tats par­mi les plus puis­sants de la pla­nète » ? Des mul­ti­na­tio­nales par­mi les­quelles Ame­ri­can Air­lines, Apple, The Coca-Cola Com­pa­ny, Google, Micro­soft, Pfi­zer, Nike, BP, Che­vron, Pay­pal, Ama­zon, IBM, Dis­ney, des banques comme la BNP, Socié­té Géné­rale, Mas­ter­card, etc., sou­tiennent les idées trans, y com­pris en modi­fiant leurs règle­ments internes afin de les ali­gner sur les reven­di­ca­tions des acti­vistes trans — et par­fois en finan­çant des asso­cia­tions ou orga­ni­sa­tions tran­sac­ti­vistes. Ne s’agit-il pas des « prin­ci­pales mul­ti­na­tio­nales du monde » ? En ce qui concerne les médias, et pour ne par­ler que de la France, la majo­ri­té des prin­ci­pales chaînes de télé­vi­sion sont favo­rables aux idées et aux reven­di­ca­tions des mili­tants trans, qu’elles pro­meuvent à tra­vers leurs pro­grammes (émis­sions, docu­men­taires, films). Même chose pour la majo­ri­té des neuf titres de la presse quo­ti­dienne natio­nale payante (à l’exception du Figa­ro, de La Croix et, dans une moindre mesure, du Pari­sien, tous relaient les idées trans de manière acri­tique). A prio­ri, les cinq jour­naux les plus lus au monde (The New York Times, Yomiu­ri Shim­bun, The Washing­ton Post, Asa­hi Shim­bun, et The Guar­dian) sont tous assez majo­ri­tai­re­ment favo­rables aux idées et aux reven­di­ca­tions des mili­tants trans, qu’ils relaient éga­le­ment de manière rela­ti­ve­ment acri­tique (quelques articles très timi­de­ment cri­tiques sont parus, ces der­nières semaines, dans le New York Times et le Guar­dian, mais la balance penche encore très net­te­ment en faveur d’une dif­fu­sion acri­tique des idées trans). Idem en ce qui concerne CNN, Reu­ters et la BBC, qui figurent par­mi les groupes média­tiques les plus puis­sants au monde. Il me semble donc exact de dire que « les médias les plus puis­sants du monde » défendent ou pro­meuvent les idées et les reven­di­ca­tions des mili­tants trans. Quel est donc le pro­blème, Pierrot ?

IV.

On pour­rait conti­nuer à lis­ter des pro­pos idiots ou inexacts que Made­lin for­mule tout en se pen­sant fort sub­til, par exemple en par­lant de « sphères tra­di­tion­nel­le­ment sépa­rées : homme/femme, humain/animal ». C’est pour­tant simple, Pier­rot. Les hommes ne sont pas des femmes, mais les humains sont des ani­maux. Les « sphères » homme et femme sont tou­jours sépa­rées (sauf chez les vrais her­ma­phro­dites, mais chez les humains il est dou­teux que de tels orga­nismes existent). C’est le prin­cipe de la repro­duc­tion sexuée. Il y a des corps qui pro­duisent de gros gamètes (femelles/femmes) et d’autres de petits gamètes (mâles/hommes).

Tu t’es per­du dans tes réflexions, Pier­rot. C’est ça de ne pas savoir de quoi on parle et de ten­ter de le dis­si­mu­ler der­rière des concepts uni­ver­si­taires rela­ti­ve­ment flous (hyper-construc­ti­visme, anti-naturalisme).

Marie [ancien­ne­ment Nico­las] Cau, pre­mier « maire trans­genre » de France, et ses belles idées pro­gres­sistes. Il serait une femme, lui aus­si, parce que « femme », ce serait une conscience, un « rôle social », etc., qu’il aurait choi­si d’in­car­ner. Voi­là la transidentité.

V.

Le sigle LGBT est une absur­di­té. Les trois pre­mières lettres dési­gnent trois orien­ta­tions sexuelles cohé­rentes, par­fai­te­ment légi­times. La qua­trième n’est pas une orien­ta­tion sexuelle. Elle désigne un concept qui n’a rien à voir (un concept contra­dic­toire, pro­blé­ma­tique à bien des égards, mais pour le sai­sir il faut pou­voir en dis­cu­ter). Tant qu’on ne dis­cute pas du fond, de ces dis­tinc­tions, on parle pour ne rien dire. Par­ler de LGBT, de LGBTQ ou de LGBTQIA+, c’est un truc de jour­na­leux idiot (aus­si bien de droite, type Le Figa­ro, que de gauche, type Le Monde ou Libé).

VI.

Les droits des per­sonnes LGB sont effec­ti­ve­ment en régres­sion dans cer­tains endroits du monde. Mais les « droits » des per­sonnes pré­ten­du­ment « trans­genres », c’est tout l’in­verse. Ils se déve­loppent assez rapi­de­ment dans de tou­jours plus nom­breux pays. Et ils sont contes­tés par des fémi­nistes les­biennes, radi­cales, par des asso­cia­tions d’ho­mo­sexuels et de les­biennes, parce que les idées trans sont miso­gynes (« femme », dans l’u­ni­vers trans, c’est un res­sen­ti, un sen­ti­ment, voire un « rôle social », sou­vent lié aux sté­réo­types sexistes que les fémi­nistes com­battent depuis des décen­nies) et homo­phobes (l’ho­mo­sexua­li­té n’existe plus, elle a été redé­fi­nie, étant don­né que le sexe est nié au pro­fit du « genre » ; mais fai­sons le test, c’est quoi l’ho­mo­sexua­li­té Pierre Made­lin ?). Il est éga­le­ment à noter que des per­sonnes qui se disent trans, ain­si que des trans­sexuelles et trans­sexuels, sont éga­le­ment accu­sées de trans­pho­bie parce qu’elles font valoir à peu près les mêmes idées que je défends.

VII.

La fabrique des enfants trans et leur médi­ca­li­sa­tion sont dénon­cées par un cer­tain nombre d’as­so­cia­tions scien­ti­fiques. Pour prendre un exemple par­mi d’autres, un des spé­cia­listes de l’au­tisme les plus connus au monde, Chris­to­pher Gil­l­berg, psy­chiatre spé­cia­liste de l’en­fance et l’a­do­les­cence, estime qu’il s’a­git « pos­si­ble­ment d’un des plus grands scan­dales de l’his­toire de la méde­cine ». S’a­git-il de « trans­pho­bie », Pierrot ?!

VIII.

Que Pierre Made­lin ait étu­dié l’antisémitisme, je veux bien le croire. En revanche, le trans­gen­risme, il n’y connait presque rien. Mani­fes­te­ment. Autre­ment, il sau­rait qu’une « cri­tique du dua­lisme comme hié­rar­chi­sa­tion du réel » accom­pa­gnée « éga­le­ment d’une cri­tique des risques de l’in­dif­fé­ren­cia­tion dans une pers­pec­tive d’é­man­ci­pa­tion », c’est à peu près ce que pro­posent les fémi­nistes cri­tiques du trans­gen­risme (et du trans­sexua­lisme anté­rieu­re­ment) depuis des décen­nies. Plu­tôt que d’éclaircir quoi que ce soit, son texte, dans lequel il n’examine pas une seconde les idées trans, ni les cri­tiques for­mu­lées à leur encontre, ne fait qu’ajouter à la confu­sion des invec­tives et au cli­mat d’intolérance au débat qui règne actuel­le­ment. Cli­mat d’in­to­lé­rance — tout récem­ment un jet de matières fécales a inter­rom­pu la confé­rence de Céline Mas­son et Caro­line Elia­cheff sur les dérives du mou­ve­ment trans, au Café Laïque de Bruxelles — au sujet duquel Pierre Made­lin n’a jamais dit un mot (l’au­to­ri­ta­risme de gauche ne le dérange pas plus que ça, semble-t-il).

Tu veux dis­cu­ter du trans­gen­risme, de la pré­ten­due « trans­pho­bie », Pier­rot ? Très bien. Fais donc. Exa­mine les concepts et les idées sur les­quelles reposent la « tran­si­den­ti­té », les reven­di­ca­tions des mili­tants trans. Exa­mine les argu­ments des pré­ten­dus « trans­phobes », exa­mine sérieu­se­ment ce qu’on appelle « trans­pho­bie ». Exa­mine ensuite les cri­tiques fémi­nistes qui sont adres­sées au trans­gen­risme. Et arrête de débla­té­rer des inep­ties désobligeantes.

IX.

Il me semble, pour finir, que le fait que Made­lin se per­mette de par­ler comme ça d’un sujet sur lequel, j’insiste, il semble par­ti­cu­liè­re­ment igno­rant (le sujet « LGBT » pour reprendre le sigle absurde qu’il choi­sit d’employer), témoigne du peu de cas qu’il en fait en réa­li­té. S’il se sou­ciait sérieu­se­ment des « LGBT », il se ren­sei­gne­rait sérieusement.

En atten­dant, de même que ses cama­rades de la revue Ter­restres (tout aus­si igno­rants sur le sujet, mais qui se per­mettent pareille­ment de — mal — en par­ler), et que ses autres cama­rades d’EELV (et du NPA, du PS, de LFI, de la NUPES, etc.), Pierre Made­lin embrasse l’idéologie réac­tion­naire du genre.

Nico­las Casaux

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