Par WD
La Russie pratique la capacité de nuisance anglo-américaine depuis plus de 110 ans. Forts de cette expérience, les stratèges Russes auraient dû anticiper la réponse militaire de cet ennemi lors de l’enclenchement de l’opération spéciale. Ils savaient qu’après la révolution colorée initiée par l’état profond américain, l’Ukraine était dans ses mains avides et perverses. Les intérêts familiaux du président des USA et de ses comparses étaient aussi en jeu. Ils avaient fait main-basse sur l’économie de ce pays et était sur le point de l’intégrer dans son giron militaire via l’OTAN. Nous savons tous le pourquoi du comment de cette affaire. L’opération spéciale était largement justifiée et juridiquement légale. À présent, son développement est de portée planétaire.
La crise Ukrainienne permet à présent le décollage d’une alternative à l’hégémonie anglo-américaine. Maints pays voulant recouvrer son autonomie, sa souveraineté et son développement propre rejoignent les BRICS et/ou l’OCS. La dédollarisation est en route. Les sanctions économiques sont contre-productives surtout pour l’Europe. Sa monnaie d’ailleurs dévisse tout comme son potentiel industriel et économique. Le changement de paradigme sociétal mondial est flagrant. C’est une pleine réussite pour la Russie sur ce registre.
Sur le plan militaire, on ne peut pas dire que l’état major Russe brille par son efficacité. Attaquer un pays corrompu jusqu’à l’os avec quatre bidasses et une supériorité technologique est une chose, ne pas avoir anticipé l’inévitable réponse militaire Otanesque une autre. C’est une faute grave et dommageable. La Russie recule sur le terrain et est obligée de mobiliser des troupes. Elle perd du temps du fait de la mise à niveau de ses appelés. C’est seulement 9 mois plus tard que les Gamelins Russes mettent en branle la surproduction d’armes et de matériels militaires. Du temps de Staline tout ce petit monde militaire aurait été fusillé ou déporté dans un des palaces sibériens comme récompense.
L’efficience stratégique de ces gradés est remise en cause par tout observateur objectif. Dans le même temps, les forces Ukrainiennes sont de plus en plus fortes du fait qu’elles deviennent internationales. Il faut bien être conscient que la capacité humaine de l’Ukraine a été anéantie. Kiev est déjà à sa 8ème mobilisation. Dans l’état actuel des choses, le conflit est le duel entre les forces occidentales et les forces Russes. L’Ukraine est déjà une vue de l’esprit. Ce pays est déjà ruiné, croulant sous la dette. Sa démographie est une catastrophe. Il a perdu ses forces vives dans toutes les facettes qui constituent un territoire géographique et humain.
À ce jour, on peut dire que la Russie est seule à combattre les forces du mal anglo-américaines. Comme nous l’avons déjà dit plus haut, plein de pays profitent de cette guerre pour se défaire de la ploutocratie mondiale. Ils pactisent ou plus précisément ils « pactolisent » avec la Russie. On peut y saluer la pleine efficacité de la diplomatie Russe. Seulement cette réussite n’est que sur un plan économique ou coopératif qui ne mange pas de pain. Tous ces pays a faible représentativité dans le concert mondial ne jouent que leurs propres intérêts financiers et commerciaux. Ils manigancent pour mieux se placer dans l’échiquier mondial. Mis à part l’Iran (qui par ailleurs subit pour cette raison les manœuvres déstabilisantes des services secrets anglo-américains aux contours Sorosiens) aucune nation n’aide militairement la Russie. Est-il juste que les Russes soient les seuls à payer le prix du sang pour le plus grand bénéfice des 7/8ème de la planète ?
Après la prise de contrôle totale de son pays en brisant l’ingérence intérieure américaine, Xi Jinping rentrera-t-il en conflit militaire avec les USA au-delà du dossier Taïwan ? Il devrait, car après la réussite du projet de l’OTAN de détruire la Russie, ce sera au tour de la Chine de passer à la moulinette américaine. Cette perspective fut annoncée en Juin dernier (Strategic concept). Les échanges stratégiques entre la Chine et le Vietnam semblent aller dans ce sens. Ils sont prometteurs tout comme les exercices militaires communs avec la Russie de tantôt. Nous verrons bien ce qu’il sortira du sommet de l’Asie de l’est actuel.
Nous voyons bien que les forces militaires anglo-américaines prennent le contrôle de l’Ukraine. En parallèle, elles agitent tous les pays instables (du fait de son ingérence pernicieuse) qui encerclent la Russie et la Chine. Elles ont aussi réussi la magouille électorale Brésilienne pour mettre un ténia dans les tripes des BRICS. Par ailleurs, il faut bien comprendre que quel que soit le résultat électoral aux USA, Biden garde son droit de veto et que beaucoup de Républicains sont des éléments de l’état profond américain. Il n’est pas sûr que les forces Trumpiennes changent la donne dans le dernier acte hégémonique mondial de son gouvernement oligarchique.
À ce jour, la Russie est seule dans ce combat titanesque qui oppose deux concepts sociétaux diamétralement opposés. Les valeurs traditionnelles aux relents spirituels contre la déchéance et le wokisme pour faire simple et rapide. Ce conflit dépasse largement les segments économiques et stratégiques. Il n’est pas qu’un simple affrontement entre la vision monocellulaire occidentale contre la multipolarité des nations et des peuples. Il est au-delà des mesquineries territoriales ou mercantilistes. Il en va de la survie de l’humanité qui veut rester ce qu’elle est, soit une entité biologique intègre et morale non transhumanisée. Elle veut garder ses cultures, ses traditions, ses relations avec le divin. Elle veut rester humaine, non liée exclusivement au matérialisme dégénérant son âme.
Cette guerre à mort, qui est loin d’être finie, enlève les voiles du mensonge. La lumière de la véracité dissipe les manœuvres obscures qui empoisonnent le monde depuis des décennies. Nous sommes dans le dénouement final. La Russie, oriflamme de l’armée des justes et des hommes libres est bien seule dans ce combat. Nous verrons bientôt par la force des choses qui aura les tripes et la volonté de s’opposer aux visions Schwabiennes en rejoignant le Gonfanon Russe. Pour nous Français, l’affaire est entendue. On est à la ramasse, à moins d’un sursaut miraculeux à la Jeanne d’Arc qui viendrait galvaniser les rares forces réfractaires de ce pays.
Il faut être honnête, en France, nous ne voyons rien poindre à l’horizon. La providence s’est diluée dans le vacarme assourdissant des beaux parleurs qui infestent les réseaux sociaux, derniers havres des discussions stériles et improductives. Faire de la communication, c’est bien, faire dans le pragmatisme c’est mieux. Nous sommes à 1000 lieues sous la soumission et les quelques électrons libres à la surface palabrent des heures sur le naufrage. Ils devraient plutôt se concentrer sur le moyen de retourner sur la terre ferme.
WD
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