Un administrateur d’une association transgenre démissionne après des révélations sur ses positions propédophilie (par Shay Woulahan)

Un administrateur d’une association transgenre démissionne après des révélations sur ses positions propédophilie (par Shay Woulahan)

Tra­duc­tion d’un article ini­tia­le­ment publié, en anglais, le 4 octobre 2022 sur le site de Reduxx. Le fait que des indi­vi­dus pro­pé­do­phi­lie se retrouvent à tra­vailler pour des asso­cia­tions liées au trans­gen­risme n’est pas un acci­dent. Ain­si que le sou­ligne, par exemple, la fémi­niste Shei­la Jef­freys, la théo­rie queer, qui a pour moteur une pul­sion trans­gres­sive, attire comme tout natu­rel­le­ment des indi­vi­dus por­tés sur la déstig­ma­ti­sa­tion de la pédophilie.


Un membre du conseil d’ad­mi­nis­tra­tion d’un orga­nisme cari­ta­tif dédié aux enfants dits « trans­genres » a démis­sion­né après qu’il ait été ren­du public qu’il était inter­ve­nu lors d’une confé­rence orga­ni­sée par une asso­cia­tion fon­dée par un pédocriminel.

Jacob Bres­low était deve­nu membre du conseil d’ad­mi­nis­tra­tion de l’or­ga­ni­sa­tion bri­tan­nique Mer­maids en juillet 2022. Bres­low est pro­fes­seur asso­cié de genre et de sexua­li­té au dépar­te­ment des études de genre de la Lon­don School of Eco­no­mics (LES).

Le 3 octobre, Bres­low a démis­sion­né en rai­son des infor­ma­tions qui com­men­çaient à cir­cu­ler selon les­quelles il avait osten­si­ble­ment défen­du des idées pro­pé­do­phi­lie, y com­pris lors d’un sym­po­sium orga­ni­sé par B4U-Act — une orga­ni­sa­tion cari­ta­tive fon­dée en 2003 par le pédo­cri­mi­nel condam­né Michael Mel­shei­mer.

La pré­sen­ta­tion de Bres­low s’in­ti­tu­lait « Sexual Ali­gn­ment : Cri­ti­quing Sexual Orien­ta­tion, The Pedo­phile, and the DSM V » (« Sexual Ali­gn­ment : Cri­ti­quing Sexual Orien­ta­tion, The Pedo­phile, and the DSM V »). Dans cette confé­rence, Bres­low défen­dait l’idée selon laquelle il fal­lait trai­ter la pédo­phi­lie comme une orien­ta­tion sexuelle, un objec­tif défen­du depuis long­temps par B4U-Act.

Une copie du résu­mé de la confé­rence de Bres­low au sym­po­sium B4U-Act.

B4U-Act est lar­ge­ment cré­di­té d’a­voir popu­la­ri­sé l’ex­pres­sion « per­sonne atti­rée par les mineurs » (en anglais, Minor Attrac­ted Per­son, MAP) afin de qua­li­fier les pédophiles.

Offi­ciel­le­ment, l’association B4U-Act vise à « pro­mou­voir publi­que­ment des ser­vices et des res­sources pro­fes­sion­nelles pour les per­sonnes (adultes et ado­les­cents) qui se recon­naissent comme sexuel­le­ment atti­rées par les enfants et sou­haitent béné­fi­cier d’une telle assistance ».

En réa­li­té, si B4U-Act se pré­sente comme un groupe de défense res­pec­table, l’organisation vise essen­tiel­le­ment à pro­mou­voir la déstig­ma­ti­sa­tion de la pédo­phi­lie. Et cepen­dant qu’elle pré­tend que la déstig­ma­ti­sa­tion per­met­trait aux per­sonnes sexuel­le­ment atti­rées par les enfants de béné­fi­cier de sou­tien et d’assistance thé­ra­peu­tique, son fon­da­teur a expli­ci­te­ment admis qu’elle avait des objec­tifs bien moins glorieux.

En 2009, en effet, Michael Mel­shei­mer expli­qua à ses col­lègues pédo­philes que la nou­velle approche de l’organisation vise­rait à s’attirer la sym­pa­thie du public en pré­ten­dant men­son­gè­re­ment cher­cher à pré­ve­nir les abus sexuels com­mis sur des enfants en huma­ni­sant les pédo­philes. Des cap­tures d’é­cran d’un échange ont été enre­gis­trées dans lequel Mel­shei­mer inter­agis­sait avec des « amou­reux des gar­çons » (boy­lo­vers) sur le forum pédo­phile (ou pédo­sexuel) Boy Chat.

Cer­tains pédo­philes du forum Boy Chat crai­gnaient que B4U-Act ne tente secrè­te­ment de les empê­cher d’a­voir des rela­tions sexuelles avec des enfants. À ces membres, Mel­shei­mer a affir­mé : « Soyez assu­rés que vous ne trou­ve­rez aucune réfé­rence à la pré­ven­tion de la délin­quance. Vous pou­vez le prendre pour acquis. »

Au cours de ces dis­cus­sions, il a été révé­lé que Mel­shei­mer avait cher­ché à faire approu­ver ses agis­se­ments par les fon­da­teurs du tris­te­ment célèbre groupe d’ac­ti­vistes pédé­rastes, la North Ame­ri­can Man/Boy Love Asso­cia­tion (NAMBLA) [en fran­çais l’« Asso­cia­tion nord-amé­ri­caine pour l’a­mour entre les hommes et les jeunes garçons »).

Mel­shei­mer infor­mant ses com­parses pédo­philes des inten­tions de B4U-Act.

Aujourd’­hui, B4U-Act conti­nue de pro­mou­voir la pédo­phi­lie comme une orien­ta­tion ou une iden­ti­té sexuelle légi­time, et affirme sans ambages qu’elle ne cherche pas à réduire ou à éli­mi­ner l’at­ti­rance sexuelle envers les enfants, ni même à encou­ra­ger les pédo­philes à suivre une thé­ra­pie. L’or­ga­ni­sa­tion a éga­le­ment fait cam­pagne pour modi­fier et fina­le­ment éli­mi­ner l’inscription de la pédo­phi­lie dans le Manuel de diag­nos­tic et de sta­tis­tique (DSM).

Lors du sym­po­sium de 2011 de l’or­ga­ni­sa­tion, Bres­low a lu un texte dans lequel il com­pa­rait le fait d’a­bu­ser sexuel­le­ment d’un enfant au fait de se mas­tur­ber sur une chaussure.

Mais l’his­toire trou­blante de Bres­low et de son sen­ti­ment pro­pé­do­phile ne s’ar­rête pas là.

En 2016, Bres­low a ren­du sa thèse de doc­to­rat, dans laquelle il sou­te­nait que cer­tains enfants sont « queers ». Dans la conti­nua­tion de cette thèse, il a rédi­gé une étude, publiée en 2020, inti­tu­lée « Flir­ting with the Isla­mic State : Queer Child­hood with a Touch of Contem­po­ra­ry Sexual Poli­tics » (« Flir­ter avec l’É­tat isla­mique : Une enfance queer avec une touche de poli­tique sexuelle contemporaine »).

Dans cette étude, il pré­tend « décor­ti­quer la touche sexuelle des dis­cours radi­ca­li­sés du pré­ten­du groo­ming » [une pra­tique consis­tant, pour un adulte, à appro­cher un enfant de manière appa­rem­ment ami­cale, bien­veillante, notam­ment par inter­net, afin de l’amener à entre­prendre des choses nui­sibles pour lui-même, sou­vent en rap­port avec sa sexua­li­té ; il s’agit d’une sorte d’exploitation de la naï­ve­té infan­tile à des fins mal­saines ; on parle par­fois de « pédo­pié­geage » en fran­çais, mais ce terme n’est pas opti­mal et la défi­ni­tion qu’en donne Wiki­pé­dia ne reflète pas bien les divers sens du mot anglais « groo­ming » ; NdT], et « ouvrir de nou­velles voies pour com­prendre la rela­tion entre la sexua­li­té de l’en­fance, les abus sexuels et la poli­tique sexuelle contemporaine ».

Plus récem­ment, l’an­née der­nière, Bres­low a publié un livre inti­tu­lé Ambi­va­lent Child­hoods : Spe­cu­la­tive Futures and the Psy­chic Life of the Child (« Enfances ambi­va­lentes : ave­nirs spé­cu­la­tifs et vie psy­chique de l’enfant »).

Bres­low décrit ce livre comme une explo­ra­tion de « la vie queer des dési­rs des enfants ». Un cha­pitre, inti­tu­lé « Dési­rer l’enfant », s’ouvre sur la des­crip­tion d’un enfant de 12 ans en train de dan­ser et de mimer des actes sexuels devant une foule d’adultes.

« Alors que ses mou­ve­ments passent d’une imi­ta­tion des break­dan­cers à une imi­ta­tion des actes sexuels, répé­tant les ges­ti­cu­la­tions faci­le­ment repro­duc­tibles des pous­sées pel­viennes […] je me retrouve pris dans des vagues exal­tantes de mémoire, d’i­den­ti­fi­ca­tion et de désir […] un désir pour lui-même », écrit Breslow.

Lors d’un évè­ne­ment vir­tuel de pro­mo­tion du livre, Bres­low a décla­ré : « Que fai­sons-nous lorsque la sen­si­bi­li­té queer s’a­ligne sur des pro­jets moins faciles à accep­ter, moins res­pec­tables ? […] Le pro­blème est-il vrai­ment que les enfants ou les jeunes aient des rela­tions sexuelles ? Ou le pro­blème est-il les condi­tions dans les­quelles ces rela­tions sexuelles se déroulent ? » Bres­low a éga­le­ment condam­né l’« État car­cé­ral » pour le trai­te­ment qu’il réserve aux délin­quants sexuels, et s’est fait l’é­cho de tra­vaux anté­rieurs dans les­quels il reje­tait la néces­si­té d’avoir un registre des délin­quants sexuels.

Bres­low a éga­le­ment cité, comme source d’ins­pi­ra­tion de ses propres écrits, le livre de Judith Levine paru en 2002, Harm­ful To Minors : The Per­ils Of Pro­tec­ting Chil­dren From Sex (« Nui­sible pour les mineurs : Les dan­gers de la pro­tec­tion des enfants contre le sexe »), dans lequel elle écrit que « en lui-même, le sexe n’est pas nui­sible pour les mineurs » et plaide pour l’a­bais­se­ment de l’âge du consen­te­ment à douze ans. L’une de ses prin­ci­pales sources pour son livre, Law­rence Allen Stan­ley, est un avo­cat ayant défen­du l’or­ga­ni­sa­tion pro­pé­do­phile North Ame­ri­can Man Boy Love Asso­cia­tion (NAMBLA), et ayant été arrê­té en 2002 pour avoir tenu un site web héber­geant et ven­dant des docu­ments rela­tifs aux abus sexuels sur les enfants.

Dans son livre, Bres­low explique que le fait de pré­sen­ter des enfants comme étant « trans­genres » sert à nor­ma­li­ser la notion d’i­den­ti­té de genre : « L’u­ti­li­sa­tion de l’in­no­cence de l’en­fance pour réi­fier l’i­den­ti­té de genre éta­blit une forte reven­di­ca­tion de l’i­den­ti­té de genre. »

Un col­lègue uni­ver­si­taire de Bres­low ayant fait l’éloge de son livre lors de son lan­ce­ment en 2021, l’homme tran­si­den­ti­fié Julian Gill-Peter­son, a beau­coup écrit sur ce sujet.

Gill-Peter­son, pro­fes­seur asso­cié à l’U­ni­ver­si­té John Hop­kins, a publié un livre inti­tu­lé His­to­ries of the Trans­gen­der Child (« His­toires de l’en­fant trans­genre ») en 2018 grâce à un finan­ce­ment de la bourse John Money de l’Ins­ti­tut Kin­sey de l’U­ni­ver­si­té de l’In­dia­na. Le livre de Gill-Peter­son ne fait aucune men­tion des recom­man­da­tions du sexo­logue John Money, qui pré­co­ni­sait de mon­trer de la por­no­gra­phie aux enfants en vue d’établir leur « iden­ti­té de genre », ni de l’ar­ticle de Money publié par la revue pro­pé­do­phile Pai­di­ka. Gill-Peter­son plaide en faveur de la « sup­pres­sion des ins­tru­ments infan­ti­li­sants comme l’âge médi­cal du consen­te­ment » afin de per­mettre aux enfants de prendre des « déci­sions autodéterminées ».

Bres­low émet de fortes cri­tiques à l’en­contre de ceux qui ne par­tagent pas son point de vue. Au début de l’an­née, il a don­né une confé­rence à l’u­ni­ver­si­té de Cam­bridge qu’il a inti­tu­lée « Sex is Real, and other Gen­der Cri­ti­cal Non Sequi­turs : A TERF Gram­mar Book » (« Le sexe est réel, et autres non sequi­turs cri­tiques du genre : Un livre de gram­maire TERF »). Durant cette confé­rence, il a déni­gré les fémi­nistes qui sou­lignent l’im­por­tance du sexe bio­lo­gique dans les débats sur les droits des femmes.

Mal­gré ses anté­cé­dents, Bres­low est deve­nu admi­nis­tra­teur de l’or­ga­ni­sa­tion cari­ta­tive Mer­maids, dédiée aux enfants dits « trans­genres », à la fin du mois de juillet 2022, et a assu­mé ce rôle jus­qu’à aujourd’­hui, date à laquelle il a démis­sion­né après que ses prises de posi­tion et ses tra­vaux osten­si­ble­ment pro­pé­do­philes aient été exposés.

Mer­maids est une asso­cia­tion cari­ta­tive bri­tan­nique qui pré­tend sou­te­nir « les enfants et les jeunes trans­genres, non binaires et de genre divers, ain­si que leurs familles ».

Fon­dée en 1995, Mer­maids défend une approche exclu­si­ve­ment affir­ma­tive (le recours sys­té­ma­tique à l’« affir­ma­tion de genre ») face à la dys­pho­rie de genre des jeunes, et pro­meut le recours aux blo­queurs de puber­té, aux hor­mones du sexe oppo­sé et aux opé­ra­tions chi­rur­gi­cales pour les mineurs.

Ces der­nières semaines, Mer­maids a fait l’ob­jet de cri­tiques après qu’une enquête sous cou­ver­ture a révé­lé qu’elle envoyait des bin­ders [un type de sous-vête­ment com­pres­sif per­met­tant d’aplatir la par­tie haute du torse, prin­ci­pa­le­ment uti­li­sé par les femmes qui se pensent trans­genres et se disent « hommes trans » pour dis­si­mu­ler leurs seins ou empê­cher leur crois­sance, et pou­vant engen­drer un cer­tain nombre de pro­blèmes de san­té, NdT] à des ado­les­centes, et à l’in­su de leurs parents. À la suite d’une série de plaintes, la Com­mis­sion bri­tan­nique des asso­cia­tions cari­ta­tives a annon­cé l’ou­ver­ture d’une enquête sur le sta­tut du groupe.

L’an­nonce de cette enquête fait suite à une cam­pagne orga­ni­sée par l’association Mer­maids afin de faire révo­quer le sta­tut d’or­ga­nisme de bien­fai­sance d’une autre asso­cia­tion bri­tan­nique, la LGB Alliance, notam­ment pour la rai­son que cette der­nière a expri­mé des pré­oc­cu­pa­tions concer­nant la tran­si­tion médi­cale des enfants. L’af­faire a été enten­due pour la pre­mière fois au tri­bu­nal en sep­tembre et repren­dra plus tard dans l’année.

L’ac­tuelle PDG de Mer­maids est une femme appe­lée Susie Green, que beau­coup ont accu­sée d’a­voir faci­li­té la tran­si­tion non éthique de son propre fils durant son enfance.

Green a recon­nu que son ex-mari avait répri­man­dé son fils parce qu’il jouait avec des jouets fémi­nins lors­qu’il était enfant, et que le gar­çon avait ensuite com­men­cé à s’i­den­ti­fier à une « fille ». Green a emme­né son fils aux États-Unis pour qu’il reçoive des hor­mones de l’autre sexe à l’âge de 13 ans, après avoir ren­con­tré des obs­tacles juri­diques au Royaume-Uni. Le Dr Nor­man Spack, de l’hô­pi­tal pour enfants de Bos­ton, a pla­cé le fils de Susie Green sous un régime d’œs­tro­gènes pour arrê­ter sa crois­sance [Nor­man Spack défend aus­si le fait de pra­ti­quer des doubles mas­tec­to­mies sur des jeunes femmes dys­pho­riques dès 14 ans dans cer­tains cas, et admet avoir pres­crit des hor­mones du sexe oppo­sé à une jeune d’à peine 13 ans, NdT]. Peu de temps après, Green a envoyé son fils en Thaï­lande pour qu’il subisse une opé­ra­tion d’« affir­ma­tion de genre ».

Selon le Times, Mer­maids a décla­ré qu’elle igno­rait la pré­sence de Bres­low à la confé­rence de B4U-Act avant que les médias en parlent, mais il est dif­fi­cile de savoir si elle était au cou­rant de ses nom­breux tra­vaux uni­ver­si­taires sur la sexua­li­sa­tion des enfants.

Depuis sa démis­sion du conseil d’ad­mi­nis­tra­tion des Mer­maids, Bres­low a sup­pri­mé ses comptes sur les réseaux sociaux.

Shay Wou­la­han


Tra­duc­tion : Nico­las Casaux


***

Annexe

Homophobie et divagations trans : sur le procès opposant Mermaids à l’Alliance LGB

En ce moment-même, au Royaume-Uni, un pro­cès assez stu­pé­fiant est en cours. « L’association de défense des droits des per­sonnes trans­genres Mer­maids » porte plainte, ain­si que le rap­porte un article publié par The Guar­dian, « contre la déci­sion de la Com­mis­sion des asso­cia­tions cari­ta­tives d’ac­cor­der le sta­tut d’as­so­cia­tion cari­ta­tive à la nou­velle orga­ni­sa­tion de défense des droits des homo­sexuels LGB Alliance. Il sem­ble­rait que ce soit la pre­mière fois qu’une orga­ni­sa­tion cari­ta­tive tente de reti­rer son sta­tut juri­dique à une autre. »

Pour­quoi cette plainte ? Parce que l’association trans­genre Mer­maids estime que l’alliance LGB est « trans­phobe ». Comme le sou­ligne la jour­na­liste de The Guar­dian : « Cette audience très inha­bi­tuelle per­met­tra d’at­ti­rer l’at­ten­tion sur les débats de plus en plus hou­leux concer­nant le sexe et l’i­den­ti­té de genre, ain­si que sur les défi­ni­tions juri­diques de l’at­ti­rance pour le même sexe et de l’o­rien­ta­tion sexuelle. […] Le conflit juri­dique oppo­se­ra la posi­tion de la LGB Alliance, selon laquelle il n’existe que deux sexes et selon laquelle le genre est une construc­tion sociale, à la posi­tion de Mer­maids, selon laquelle l’i­den­ti­té de genre des per­sonnes trans­genres doit être affir­mée. » (C’est-à-dire doit sup­plan­ter tout le reste dans la loi).

D’un côté, donc, l’alliance LGB défen­dant ce qui devrait être une évi­dence, à savoir le fait que l’homosexualité désigne une « atti­rance sexuelle pour des indi­vi­dus de son propre sexe » (ain­si que le for­mule par exemple le CNRTL). De l’autre, Mer­maids, défen­dant l’idée selon laquelle l’homosexualité désigne une atti­rance sexuelle pour des indi­vi­dus de sa propre « iden­ti­té de genre ». Sachant que l’« iden­ti­té de genre » est une expres­sion ridi­cule, n’ayant aucune défi­ni­tion claire (dif­fé­rentes cha­pelles de l’Église Trans la défi­nissent de dif­fé­rentes manières). On trouve par exemple :

« L’i­den­ti­té de genre, par­fois iden­ti­té sexuelle ou iden­ti­té sexuée, d’une per­sonne est la caté­go­rie de genre à laquelle elle estime appartenir. »

Ou :

« L’identité de genre est la convic­tion intime et per­son­nelle de se sen­tir “homme”, “femme”, ni l’un ni l’autre ou les deux à la fois. » (Sur le même site, on lit aus­si qu’il « existe autant de nuances et d’identités de genre que de personnes »).

Bref, l’« iden­ti­té de genre », c’est n’importe quoi. On a par­fois l’impression que cela désigne plus ou moins, et tout sim­ple­ment, la « per­son­na­li­té » d’un indi­vi­du. Mais allez savoir. Quoi qu’il en soit, c’est une notion absurde —méta­phy­sique, irréelle, invé­ri­fiable, insen­sée — qui n’a rien à faire dans la loi, et rien à voir avec l’homosexualité.

On sou­haite bonne chance à l’Alliance LGB (LGB Alliance).

Nico­las Casaux


Pour conti­nuer de creuser :

L’idéologie trans est homo­phobe et tout par­ti­cu­liè­re­ment les­bo­phobe (par Nico­las Casaux)

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Source: Lire l'article complet de Le Partage

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