par Christelle Néant.
La République Populaire de Donetsk (RPD) a identifié deux des trois soldats des FAU (Forces Armées Ukrainiennes) qui sont morts lors de leur tentative de s’approcher des positions de la milice populaire à Zaïtsevo, comme étant des citoyens américain et estonien ! Le fait que ce soient des combattants étrangers qui soient morts lors de cette provocation explique le violent contre-feu médiatique que l’Ukraine a lancé après cet incident.
Pour rappel, le 13 juillet 2020, un groupe de sabotage reconnaissance de la 35e brigade de marine des FAU a tenté de s’approcher des lignes de la milice populaire de la RPD à Zaïtsevo. Marchant sur leurs propres mines, trois des soldats du groupe meurent.
La RPD accorde à l’armée ukrainienne un cessez-le-feu pour mener l’évacuation, mais au lieu de récupérer les corps de leurs soldats, les FAU ont tenté une nouvelle fois de s’approcher des positions de la milice populaire situées à Zaïtsevo.
Résultat, c’est la milice populaire de la RPD qui a récupéré le premier corps repéré, et qui l’a remis hier à l’Ukraine.
Immédiatement après l’Ukraine a lancé un contre-feu médiatique, accusant la milice populaire de la RPD d’avoir tué un médecin militaire pendant l’évacuation du corps d’un de ses camarades. Sauf que comme je l’ai prouvé hier, cette histoire à dormir debout ne tient pas la route. On n’envoie pas un médecin récupérer un mort au milieu d’un champ de mines ! Un blessé oui, mais un soldat déjà mort, non.
Depuis, la milice populaire de la RPD a non seulement identifié le premier corps qu’elle avait remis hier à l’Ukraine, mais elle en a aussi trouvé un deuxième dans le champ de mines, qu’elle a lui aussi identifié.
Le premier corps a ainsi été identifié comme étant celui de Sean Fuller (nom de code « Texas »), un Américain qui a servi en Irak et est connu comme un expert en opérations subversives. D’après les informations obtenues par la milice populaire de la RPD, Sean Fuller était un partisan de l’idéologie néo-nazie, et il a activement collaboré avec les « nationalistes » ukrainiens. Certains éléments de sa tenue portaient d’ailleurs des symboles nazis.
Face au contre-feu médiatique violent de l’Ukraine, la RPD a décidé de creuser un peu plus cette affaire afin de comprendre ce qui justifiait ces accusations d’avoir « abattu un médecin militaire ».
Les soldats de la milice populaire de la RPD ont donc inspecté une nouvelle fois la zone où le groupe de sabotage reconnaissance des FAU avait marché sur des mines près de Zaïtsevo, et quelle ne fut pas leur surprise de trouver un second corps, alors que l’Ukraine avait reçu des garanties de sécurité pour évacuer les deux corps qui gisaient encore là !
Le corps a été récupéré et examiné. Sans surprise ses blessures sont dues aux fragments projetés par l’explosion d’une mine, et pas du tout une blessure par balles. Sa tenue a elle aussi été examinée en détail et n’avait rien d’une tenue de médecin militaire, mais tout d’un uniforme d’unité de sabotage-reconnaissance, comme on peut le voir sur les photos ci-dessous !
Comme son camarade Américain, ce soldat des FAU estonien était doté d’un fusil mitrailleur, mais aussi d’un outil de vision nocturne AN/PVS-14 fabriqué aux États-Unis et utilisé tant par l’armée américaine que par les pays de l’OTAN (et qui coûte plusieurs milliers de dollars), d’une lampe tactique avec mode infra-rouge, mais aussi d’une caméra Contour ROAM HD mains libres, sans doute pour enregistrer les hauts faits de l’équipe de sabotage-reconnaissance !
Photos : Milice populaire de la RPD
Comme on peut le voir sur les photos, le casque était recouvert d’un filet de camouflage, et le seul matériel médical présent sur ce soldat était la trousse de secours standard d’un soldat (voir la dernière photo) !
Si ça c’est un médecin militaire, moi je suis la reine d’Angleterre ! Ou alors l’Ukraine a inventé un nouveau concept de médecin saboteur ou médecin de reconnaissance ! Parce que là plus on creuse cette affaire plus l’histoire promue par les organes de propagande ukrainienne s’effondre totalement !
Mais là où ça devient encore plus intéressant c’est quand on regarde l’identité du deuxième soldat retrouvé. Il se trouve que l’homme portait son passeport sur lui ! Un passeport estonien au nom d’Ilin Mikola !
En clair, sur trois soldats des FAU morts à Zaïtsevo, on n’a toujours trouvé aucune trace du médecin militaire censé avoir été abattu par la milice populaire de la RPD, mais par contre on a trouvé deux combattants étrangers (un Américain et un Estonien) dotés de tout l’arsenal du parfait petit soldat d’une unité de sabotage-reconnaissance.
D’ailleurs ce matériel est très semblable à celui qui avait été retrouvé sur les deux officiers de l’unité Alpha du SBU qui étaient morts en tentant de franchir la ligne de front en décembre 2019 !
La présence de deux combattants étrangers (un Américain et un Estonien) venant des pays de l’OTAN parmi les soldats des FAU morts lors de cette provocation près de Zaïtsevo explique pourquoi l’Ukraine a lancé cette opération médiatique de discrétisation de la milice populaire de la RPD, en inventant de toutes pièces cette histoire de médecin militaire abattu lors de l’évacuation.
Car le commandant de la 35e brigade des FAU est désormais sur la sellette après la mort de deux combattants étrangers. Ces derniers sont trop importants pour les risquer dans de telles opérations suicidaires. Alors pour sauver sa place, le commandant a inventé de toute pièces cette histoire de médecin militaire abattu par la milice populaire de la RPD. Cette histoire convenant à tout le monde à Kiev, elle a été reprise par les organes étatiques de propagande puis par les médias eux-mêmes.
Mais malgré ce contre-feu médiatique, Zelensky risque de devoir s’expliquer auprès de ses partenaires occidentaux et auprès des autres pays du Format Normandie. D’après les informations fournies par la milice populaire de la RPD, des représentants de l’ambassade américaine doivent arriver très bientôt dans la zone de responsabilité de la 35e brigade des FAU où servaient les deux combattants étrangers, et une commission d’enquête composée d’officiels de haut rang du ministère ukrainien de la Défense a été envoyée dans la zone de combat pour enquêter sur cette affaire. Je crois que nous n’avons pas fini de lire des contes de fées à la sauce ukrainienne sur cette histoire…
source : http://www.donbass-insider.com
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