La crise globale et le Projet Qanon (1ère partie)
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par Marc Gabriel Draghi.
Est-ce véritablement la fin du système de l’argent dette et du pétrodollar, instauré il y a près de cinquante ans par les accords des changes flottants de Nixon en 1971 ?
Au cours de la campagne présidentielle de 2016, le milliardaire de l’immobilier Trump s’était en effet prononcé en faveur du retour de l’étalon or, mais il avait néanmoins estimé qu’avec les stocks d’or actuels des USA, ce retour était pour le moment impossible.
Néanmoins en juillet dernier, il a officiellement annoncé son intention de nommer au comité des gouverneurs de la réserve fédérale une certaine Judy Shelton, économiste.
D’ailleurs en conséquence, cette dernière avait été auditionnée récemment, le 13 février, par le Sénat américain. Shelton conseillère économique de Trump, s’était notamment révélée après la crise de 2008, quand elle avait critiqué la politique de monnaie et crédit facile pratiquée par la banque centrale américaine.
Elle a plusieurs fois dénoncé le rôle des banques centrales dont elle considère les manipulations sur les taux d’intérêt, comparables au Plan soviétique : en indiquant que les banquiers centraux ne sont pas omniscients.
Ainsi, Shelton défend le retour d’un étalon or pour de nouveau mettre en corrélation la création monétaire et de crédit, à l’or, pour en limiter son expansion. Cependant, il est important de souligner qu’elle supporte également les cryptomonnaies, soulignant qu’« une concurrence des monnaies pourrait aboutir à l’émergence d’une monnaie plus saine et plus forte valeur. »
Le profil de Shelton est intéressant, car après avoir dénoncé la politique monétaire de taux bas menée par l’administration Obama (2009-2015), elle défend désormais paradoxalement une politique monétaire plus accommodante contre sa normalisation (2015-2019) comme le souhaite d’ailleurs le président américain et a perdu ses positions radicales sur l’inflation depuis sa nomination en juillet 2019.
Il est également à noter qu’elle a abandonné ses opinions libre-échangistes au profit de la guerre commerciale avec des tarifs douaniers contre la Chine.
Ensuite, l’annonce du 23 mars de la Réserve fédérale qui donne un contrôle énorme sur ses opérations au département du Trésor, semble être le fruit de son action. Elle qui souhaitait une plus grande coordination entre la Fed et le gouvernement américain, critiquant ainsi toute possibilité d’indépendance de la banque centrale américaine.
À ce jour, il semblerait donc que Judy Shelton semble avoir réussi à faire que la politique monétaire soit davantage confiée à Donald Trump plutôt qu’aux acteurs du marché.
L’expert en stratégies financières Richard Bove sur CNBC avait déjà souligné, en 2018, les critiques de Trump contre la politique de taux d’intérêt élevés de la Fed. Il avait même prédit que le président s’apprêtait à remettre la Réserve fédérale sous son contrôle, en rappelant qu’à l’origine elle était censée être présidée par le secrétaire au Trésor.
Précisons que le 9 juillet 2019 cette nomination de Shelton à la Réserve Fédérale américaine avait été saluée par un post de Qanon lequel avait déjà précisé dans un post de 2018 que l’étalon or « détruirait la Fed » :
Chose étrange si cette théorie de Q se révèle dans l’avenir juste, il semblerait donc que les États-Unis aient assez de tonnes métriques d’or (a priori plus de 8 400 en 2008, devant la Chine, l’Allemagne, l’Italie, la France et la Russie) pour effectuer ce retour Gold Standard… Cependant tout le monde sait que c’est faux !
En vérité, les initiés le savent, les stocks d’or américain ont été pillés depuis la fin de 1945 ! Mais alors pourquoi Trump risquerait-il de faire de couler le système financier mondial, tout en restaurant un standard pas nécessairement profitable aux États-Unis. Au final, le Standard Or est-il véritablement une marque de retour de souveraineté pour les peuples et nations du monde ?
D’emblée on peut s’avancer à dire que la réponse est non, car l’or a été monopolisé en trop grande quantité par le cartel financier mondial.
On peut donc légitimement se poser des questions sur le projet Q qui fait de « Super Trump » le sauveur de l’humanité. Nous savons qu’il existe des élites patriotes aux États-Unis et Donald Trump peut vraisemblablement en faire partie. Les Jefferson, Jackson, Lincoln, Kennedy pour ne citer qu’eux, ont été des symboles du véritable esprit américain mêlant génie, travail et rigueur.
Mais quand on s’intéresse au fond et à la forme du projet Q, des zones d’ombres et des choses étranges apparaissent. En vérité, on peut penser que le phénomène Trump est peut-être issu d’une opération complexe d’ingénierie sociale.
En effet, la défiance envers les politiques et les acteurs économiques n’a cessé de croitre après la crise des Subprimes de 2008, et ceux jusqu’à l’élection de Trump à la fin de l’année 2016. L’année 2008 a marqué la fin de la mondialisation heureuse pour une grande majorité de l’opinion publique internationale.
Les banquiers internationaux ont testé les nations sur leur capacité à résister politiquement au projet qui leur est destiné. Et la plupart des pays ont montré une grande docilité sur leur façon de traiter les véritables responsables (banquiers et politiques).
Néanmoins une conscience politique nouvelle a émergé dans la plupart des peuples occidentaux et il ne faut pas se leurrer l’oligarchie financière transnationale l’a bien compris. De là à penser que celle-ci a repris ses méthodes d’entrisme, d’ingénierie sociale et de création d’oppositions contrôlées, il n’y a qu’un pas…
En effet, dans le cas de Trump, du mouvement du Brexit ou encore de personnages comme Boris Johnson, on ne peut être que frappé par les similarités de ces phénomènes néo-souverainistes à travers le monde occidental.
Pour synthétiser et ne pas tourner autour du pot, on ne peut pas mettre sous silence l’extrême similitude entre les profils d’un Boris Johnson, un Trump et le Brexit de Ukip et Farrage sur certaines questions liées au cartel financier transnational et à la question israélienne.
Ces hommes sont tout d’abord explicitement de fervents sionistes et leurs soutiens les plus efficients sont tous issus de Wall Street et de la City. Sans volonté de dénigrer ces individus et leurs talents propres, ce ne sont pas, par leurs parcours, des hommes du peuple.
Rien de mieux que des gens du système pour combattre le système de l’intérieur me direz-vous ? Rien n’est moins sûr… Dans le — camp souverainiste, on présente souvent Trump comme un remarquable joueur d’échecs, disciple de Sun Tzu et ayant comme livre de chevet « L’art de la guerre », et il est clair que le 45e président des États-Unis n’est pas le gros débile que les médias progressistes nous présentent à longueur de journée.
Mais il est néanmoins évident que Trump est un acteur, comme l’informateur Q le laisse d’ailleurs entendre dans plusieurs de ses messages. Mais la vraie question est : qui produit le film ?
De même pour Boris Johnson, charismatique et médiatique maire de Londres, européiste convaincu, converti du jour au lendemain au combat pro-Brexit, il est possible que ces acteurs jouent un autre rôle que celui qu’on leur prête…
Et pour esquisser un début de réponse ou nuancer les positions des Qanonistes sur le statut de sauveur de l’homme au teint orange, il est nécessaire de s’intéresser à la société Cambridge Analytica (CA).
Cambridge analytica et l’utilisation de la big data
En effet, sans mettre de côté les réelles aspirations populaires d’une partie du peuple américain ayant adhéré et voté Trump, on peut aussi admettre que l’objet politique Trump a permis de tester une remarquable opération d’ingénierie sociale à l’échelle de la nation américaine.
Ainsi, avant sa mise en faillite aux USA en mai 2018, Cambridge Analytica, une société de publication stratégique combinant des outils d’exploration d’analyses de données, créée en 2013, possédait des bureaux dans les villes de Londres, New York et Washington.
C’est cette firme qui en 2018 s’était retrouvée au centre d’un scandale mondial pour avoir organisé l’« aspiration » des données personnelles de plusieurs dizaines de millions d’utilisateurs de Facebook, dans le but de cibler des messages favorables au Brexit au Royaume-Uni et à l’élection de Trump aux États-Unis en 2016.
Bien que ce scandale ait fait les choux gras de la presse progressiste occidentale. Ces révélations sur la construction de ces deux phénomènes politiques « populistes » sont significatives. Et d’ailleurs les origines des structures et personnages ayant permis le succès de ces mouvements le sont tout autant et ils posent question.
En effet, contrairement à ce que l’on pourrait croire Wall Street et la City ne sont pas étrangers aux succès de ces deux phénomènes populistes.
La société Cambridge Analatyca par un savant dosage d’analyses psychologiques, de Big Data et de messages digitaux personnalisés a réussi à transformer la frustration du peuple américain en un mouvement politique, que tout le monde pensait perdant face à l’ogresse Hillary Clinton.
Par l’intermédiaire d’une banque de données sur 230 millions d’Américains, de la communication de masse, au marketing one-to-one et des modèles mathématiques complexes permettant de prévoir le comportement des électeurs, cette firme composée de jeunes loups de l’establishment anglo-saxon a fait de Trump le 45e président des États-Unis.
Le « Mouvement » et l’ombre de Bannon
Cette société est d’ailleurs le pur produit d’anciens cadres de la City et de Wall Street. Son PDG Alexander Nix a notamment travaillé comme analyste financier chez Baring Securities au Mexique, puis pour Robert Fraser & Partners LLP, une firme spécialisée dans la fiscalité et la finance d’entreprise. C’est en 2003 que Nix rejoignait la société mère de CA, nommé SCL.
L’un des éléments clés de la réussite de cette firme, était aussi une Italienne Federica Nocera, qui a notamment travaillé comme analyste à la Bank of America, avant d’arriver dans la firme de Nix. Chez CA, Nocera transposa des modèles mathématiques prédictifs, semblables à ceux utilisés dans les banques et Hedge Funds. Ces derniers permettaient d’apprécier les futurs possibles ou évaluer le risque des crédits, mais dans le cadre de Cambridge Analytica, ils étaient capables d’individualiser des corrélations dans la mer d’informations que la société détenait sur l’électorat américain.
Le but de cette firme était donc de créer des univers de persuasion pour les potentiels futurs électeurs Trumpistes, et quand on s’intéresse au phénomène Q, et qu’on a suivi la campagne américaine de 2016, on ne peut qu’être frappé par les similarités des procédés psychologiques et culturels employés.
La société existe toujours, même si elle est désormais rentrée dans l’ombre (elle est seulement active au Royaume-Uni) et depuis Nix a intégré une dizaine de sociétés filiales du même genre que CA.
D’ailleurs dans le conseil d’administration de Cambridge Analatyca siégeait le célèbre Steve Bannon qui fut longtemps le consultant stratégique de Trump, avant une vraie fausse dispute en 2018 et soi-disant une opposition avec le gendre sioniste Kushner.
N’oublions pas que Steve Bannon, après son service militaire a travaillé comme banquier d’investissement dans le département Fusions & Acquisitions de Goldman Sachs. En 1990, Bannon et plusieurs de ses collègues de Goldman Sachs ont lancé Bannon & Co, une banque d’investissement niche qui se spécialisait dans les médias. Avant que la Société Générale achète Bannon & Co en 1998. Ensuite Bannon travailla à Hollywood avec un certain Jeff Katiwetz, avant d’arriver concrètement sur le terrain politique.
Pour en revenir à CA, on peut s’apercevoir que la maison mère SCL a joué un rôle important dans la campagne de Nigel Farage, l’ex-leader du parti Ukip pro Brexit, comme de nombreux articles de presse l’ont indiqué.
Ce même Nigel Farrage qui a eu une carrière exemplaire dans les services financiers de la City de Londres, en devenant notamment courtier en commodités au London Metal Exchange. Pour ensuite rejoindre la banque d’affaires américaine Drexel Burnham Lambert puis en 1986 le Crédit lyonnais. Il faut aussi embauché auprès du courtier de marchandises et de contrats à terme américain Refco en 1994, puis travailla pour Natexis Metal en 2003. En résumé, un parfait gentleman de la City, spéculant sur les cours des métaux précieux…
Pour ne pas trop nous étendre sur le Brexit, je souligne juste avec étonnement que l’anglo-américain Boris Johnson, grand défenseur de la City adoubé par Trump, reprendra avec succès, en 2019, le combat pro Brexit de Farrage… Pour comprendre Boris Johnson, il suffit de s’intéresser à son parcours et à ses ancêtres, et pour cela le site Wikipédia fait très bien le travail…
Ainsi tous ces « fils du Capitalisme financier », serviteurs dans leur jeunesse de Mammon, se retrouvent désormais à la tête des mouvements populistes occidentaux.
En vérité, il semblerait que l’on assiste à une lutte entre factions oligarchiques plutôt qu’à un véritable mouvement politique d’émancipation des peuples américains et britanniques.
Libre à chacun de se faire sa propre opinion. Il est toujours possible qu’un serviteur se mette à haïr son maître et décide d’en servir un autre. Mais l’ultra sionisme des Trump, Johnson et cie… laisse à penser que le rôle joué par ces personnages, risque d’être fort décevant lors de l’acte final, tant il est difficile (s’ils sont de bonne foi) d’être plus malin que le diable…
Pour nous Français cela ne changera pas grand-chose comme nous sommes toujours sous le régime de l’Eurocratie mondialiste portée à bout de bras par le Golem financier Macron.
En réalité, la liquidation du dollar et de la Réserve fédérale est inévitable et il n’est pas du tout impossible que cette liquidation soit contrôlée. Malgré nos sentiments immédiats, cette opération peut très bien être pilotée par la City of London, pour nous imposer un système qui, à première vue, semble plus séduisant que le pétrodollar actuel.
Le grand retour de l’Or
Évidemment on peut affirmer que le retour à l’étalon or est souhaitable pour tout le monde, mais encore faut-il que ça soit le vrai étalon or (le système antérieur à 1914) et pas un système hybride comme le Dollar as Good as Gold de 1944…
Je ne vais pas entrer dans les détails sur les inconvénients importants du retour au Gold standard unique (imposé par la City), déjà énoncé dans mon ouvrage. Néanmoins, je peux affirmer que ce retour au Standard Or risque de n’être qu’un prétexte pour nous imposer une véritable monnaie mondiale, adossée dans un premier temps à l’or. Et cette future monnaie aura certainement comme base les DTS du FMI : héritiers du fameux concept de Bancor de Keynes.
Il est clair que dans les mois et années à venir, il risque d’y avoir dans un premier temps, un combat entre les promoteurs de l’or et ceux des DTS, mais il est clair qu’en raison de la situation mondiale de l’or, nous irons inéluctablement vers l’instauration progressive des DTS.
D’une manière étonnante, on peut tout de même constater que ce sont les grands banquiers centraux qui ont eux-mêmes redonné à l’or un pouvoir monétaire officiel. En effet, le comité de Bâle, qui réunit une bonne partie de l’élite financière mondiale, a ainsi changé les règles comptables des grandes banques privées au début de l’année 2019.
Depuis mars 2019, les conglomérats bancaires sont ainsi autorisés à comptabiliser l’or comme un actif semi-liquide, ce qui leur permet d’utiliser le métal précieux pour améliorer leurs ratios de solvabilité. C’est un demi-tour complet avec ce qui était pratiqué jusqu’ici pendant un demi-siècle.
En effet, l’oligarchie financière et les gouvernements ont tenté pendant des décennies d’éliminer l’or du système monétaire. Il y eut d’abord la fin pure et simple de la convertibilité des grandes monnaies en or, et l’élimination du métal précieux dans le bilan des banques « Nous avons envisagé l’achat de tous types d’actif, sauf l’or », lançait fièrement Mario Draghi en décembre 2014, lors d’une discussion sur les actifs collatéraux à acheter dans le cadre de l’assouplissement monétaire lancé par la BCE.
Enfin, des signaux importants tendent à prouver que le cartel bancaire anglo-américain a pratiqué des ventes à découvert systématiques de contrats-or sur les marchés américain et anglais afin de déprimer artificiellement les cours. Le but étant d’éviter que les masses de monnaie qu’il crée ex nihilo, se détournent vers le métal précieux. Cette monnaie est en effet destinée à se déverser sur les titres de dette publique et privée.
En réalité, le retour au standard Or prôné par Trump ne va peut-être que servir de prétexte a nous imposer une monnaie mondiale, qui dans un premier temps pourrait se voir être adossée à l’or.
Le célèbre Jean-Claude Trichet qu’on ne présente plus (Trilatérale, Club des 30, BCE, banque de France, etc.) a déclaré il y a quelques années : « Toutes les banques centrales importantes ont désormais la même définition de la stabilité des prix. C’est un phénomène passé inaperçu, mais qui est très important ». Celui qui, dans les années 1990, avait augmenté les taux d’intérêts du Franc dans le seul but de rapprocher la devise nationale du Mark allemand afin de faciliter la création de l’euro, a-t-il participé à des discussions allant dans ce sens à un niveau plus global ?
Un projet semblable se prépare-t-il sur les grandes devises mondiales ? Si l’on prend en compte le dollar, l’euro, la livre sterling et le yen japonais, nous obtenons 90 % des réserves de change mondiales et des dénominations monétaires des échanges extérieurs, selon la Banque des règlements internationaux et le système de paiement Swift.
Un argument qui confirme cette thèse : au cours de l’année 2015, le Fonds monétaire international de Christine Lagarde incluait le yuan (la devise chinoise) dans le panier de devises destiné à calculer le cours de son DTS vis-à-vis des autres monnaies. Ainsi, la monnaie chinoise intégrait symboliquement la cour des grandes puissances monétaires. Cette décision du FMI confirmait la volonté des élites financières mondiales de renforcer le rôle du DTS.
Mais plus concrètement qu’est-ce qu’un Droit de Tirage Spécial ?
Tout simplement c’est la devise du FMI, qu’il crée et distribue à ses pays membres, quand ils font une demande de prêts. Par conséquent le DTS est la monnaie créée par le FMI, comme le dollar est la monnaie de la Réserve fédérale et l’Euro celui de la Banque Centrale Européenne.
À l’heure actuelle, il n’est adossé à rien. Mais il peut être échangé par les pays membres contre des dollars ou des euros (ou d’autres devises comme le yuan par exemple). Les transactions ainsi effectuées ne sont pas rendues publiques. En revanche, les émissions de DTS sont connues. Ce sont les accords de Bretton Woods qui l’ont mis en place, pour prêter des dollars sous surveillance étroite des États-Unis.
D’ailleurs le FMI ne s’en est servi que très rarement depuis sa création. Il a été utilisé en faible quantité (pour la première fois à la fin des années 1960 lors de la contestation anti-dollar menée par De Gaulle, une autre fois en 1981, et enfin en 2009 lors de la crise des Subprimes). Mais avec la crise post coronavirus, il est certain qu’il va avoir un nouveau rôle.
Depuis des décennies nous le savons, le projet de mondialisme financier a un plan pour créer une devise mondiale d’émission. De plus en plus de grandes nations souhaitent se débarrasser de leur dépendance au dollar et sont susceptibles d’accepter cette nouvelle monnaie d’échange. Les cas russes et chinois sont les plus significatifs.
À l’heure où le Coronavirus semble démontrer que le politique est en train de reprendre la main sur l’économique, notamment aux États-Unis, il n’est pas impossible que nous entrions désormais dans une nouvelle phase du Nouvel Ordre Mondial.
N’oublions pas que les émissions de monnaie par les banques centrales ont explosé depuis la crise de 2008, afin de maintenir debout un système financier zombie. De plus, certaines banques centrales, notre BCE en tête, appliquent auprès des banques commerciales qui déposent de l’argent chez elles, des taux d’intérêt négatifs depuis quelques années (2016 notamment).
Dans un tel contexte, c’est la confiance dans les devises légales qui pose aujourd’hui question, pour simplifier c’est la valeur de l’argent tout simplement qui interroge. La Réserve fédérale et les États-Unis depuis 2008, ont paradoxalement (et peut-être sciemment) poussé les grandes puissances du monde dans les bras d’une nouvelle monnaie.
Notre système monétaire international, basé sur le Dollar mis en place à la fin de la Seconde Guerre mondiale et qui a muté au début des années soixante-dix, n’a jamais semblé aussi proche de sa fin. Et Trump en reprenant le contrôle de la Fed et en esquissant un retour à l’étalon or, ne semble en réalité que préserver les intérêts du cartel bancaire anglo-américain, qui est toujours à la manœuvre.
Je souhaite évidemment me tromper en constatant dans les mois qui viennent que Trump est véritablement le nouveau Andrew Jackson, qui en remarquable stratège, réussira à libérer son peuple en faisant tomber la pieuvre mondialiste et l’État profond, qui domine intégralement les États-Unis depuis 1913…
Qui sait ? Rien n’est impossible ! Mais pour y parvenir, Donald Junior Trump devra néanmoins effectuer un virage politique à 180° et changer sa position sur le Sionisme et Israël, en se rapprochant des positions de son prédécesseur assassiné : John Fitzgerald Kennedy.
Dans cet article suffisamment long, je ne parlerai pas du standard Argent (Silver standard/bimétallisme) qui est la seule solution viable de nos jours, pour reconstruire un système monétaire international sain pour un monde libre multipolaire.
Mais dans le cas de Trump et du projet Q, il ne faut pas oublier que lorsqu’on parle d’État profond, on se doit d’attaquer concrètement les agents d’un petit État étranger qui gangrènent les lieux de pouvoir dans les grands pays occidentaux, depuis des décennies et qui se servent allègrement sur la bête. L’exemple le plus flagrant de ce parasitisme étranger étant celui des États-Unis, où Trump malgré quelques mots, n’a pas esquissé le moindre geste dans cette direction.
Néanmoins, gardons espoir, la mise à mort de la Réserve fédérale pourra peut-être faire émerger un moment politique favorable pour les peuples du monde.
Pour conclure : la crise post Coronavirus va amener soit l’apparition de multiples devises numériques émises par différents pouvoirs et rattachées à un poids d’or, comme le voudrait la multipolarité (1re phase) ? Ou soit les grandes puissances vont-se mettre d’accord sur l’instauration d’une monnaie mondiale qui sera les DTS du FMI adossés à l’or (2e phase).
La première phase aura de toute façon son utilité, car elle permettra la suppression de l’argent liquide. Seul l’avenir nous le dira.
Mais une chose est sûre : dans la foulée de l’arrêt total de l’économie mondiale en conséquence du COVID-19, le système financier va muter et notre génération va avoir « la chance » de voir l’émergence d’un nouvel ordre monétaire mondial, dans un premier temps…
Pour aller plus loin, écoutez l’histoire profonde du règne des Marchands du Temple
source : https://www.geopolitique-profonde.com
Source: Lire l'article complet de Réseau International