« On ne comprend pas ce qu’on foutait encore là-bas », s’insurge un marin contaminé du Charles de Gaulle

« On ne comprend pas ce qu’on foutait encore là-bas », s’insurge un marin contaminé du Charles de Gaulle

L’équipage du Charles de Gaulle, dont les deux tiers a été testé positif au Covid-19, a été « mis en danger » puisqu’il a dû rester longtemps sur le bateau en l’absence de réaction hiérarchique. « Le déclic a été fait trop tard », estime l’un des 1.046 contaminés du porte-avions.

Un des soldats du Charles de Gaulle infecté au Covid-19 à l’instar de 1.045 autres membres d’équipage a évoqué sur Europe 1, sous couvert d’anonymat, le risque auquel il avait été exposé face à l’impossibilité de respecter les mesures barrières et à l’inaction de sa hiérarchie.

« À nous faire rester aussi longtemps sur le bateau, nous avons été mis en danger », a-t-il affirmé.

Sur les 1.760 marins du porte-avions 1.046, soit près des deux tiers, ont été testés positifs au virus.

Le marin a raconté qu’au début il n’y avait que trois ou quatre cas, mais que tout le monde comprenait qu’à bord d’un bateau cela ne pouvait pas s’arrêter là.

1.760 hommes dans un espace restreint

« Même si c’est le plus gros bateau militaire d’Europe, l’espace est restreint dedans. On est forcément obligés de côtoyer les gens, de les croiser. On ne peut pas tout le temps être à un mètre », a-t-il expliqué à la radio.

Pis encore, lorsqu’il a développé les symptômes principaux du Covid-19, le médecin ne l’a pas mis en arrêt maladie mais lui a conseillé de mettre des gants par précaution et de continuer à travailler.

« Le déclic a été fait trop tard »

« En temps de paix, c’est la santé du personnel qui est prioritaire. En sachant qu’on n’est pas en temps de guerre, on ne comprend pas ce qu’on foutait encore là-bas », a-t-il déploré au micro d’Europe 1.

Sa déception vient également de l’attitude négligente de l’état-major envers la santé du personnel.

« Ils ont pris peut-être ça un peu à la légère au début, même si maintenant ils essayent de faire les choses bien ».

« Mais oui, on est énervés par rapport à la gestion qui a été faite (…). Pas forcément contre notre commandant, mais plus contre l’état-major et le ministère qui aurait dû prendre une décision bien plus tôt. Le déclic a été fait trop tard », a-t-il conclu.

source : https://fr.sputniknews.com

Source: Lire l'article complet de Réseau International

À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You