Aucun Parisien, aussi borné (c’est-à-dire progressiste) soit-il, confiné entre les murs de la capitale ou en fuite dans la nature, n’a pu échapper au hashtag JeSaccageParis, avec Anne Hidalgo et son 1er adjoint souriants, comme si de rien n’était. Or, il ne faut pas être sorti de l’ENA (qui rend l’âme aujourd’hui) pour remarquer que la ville, sous son régime de fer rose-vert, s’enfonce dans la saleté et la laideur.
- Trans-former, euphémisme pour salir
Saleté et laideur qui sont deux sœurs différentes : la saleté est la conséquence de l’aveuglement socialiste sur une ville qui n’a plus d’autorité – sauf contre les Gilets jaunes –, et la laideur est un choix politico-artistique. Le mobilier urbain, imposé par les amis de la reine, est aussi repoussant qu’inutile. Cette déviance faussement écologique est symbolisée par la pissotière du 3e millénaire, qui fuit sous elle, comme une incontinente…
La politique d’Anne Hidalgo (et de son grand « conseiller » Jean-Louis Missika) concentre tout ce qu’il y a de plus moche, de plus bête, de plus intolérable pour les amoureux de Paris. C’est une déformation historique voulue, calculée, et on ne parle même pas du pire, l’incendie de Notre-Dame il y a deux ans. Un drame – une tentative de meurtre spirituel doublé d’une destruction physique – qui arrange les promoteurs qui se cachent très mal derrière les responsables de l’urbanisme local… ou du profit, ce qui revient au même.
« Quand je vais à Paris, je trouve une ville infernale, où il n’est plus possible de circuler ! C’est sale, les poubelles débordent, les détritus sont par terre. On atteint un niveau effrayant. » @LCI #SaccageParis pic.twitter.com/X6M4s2gFz6
— Laurent Jacobelli (@ljacobelli) April 6, 2021
Le succès du hashtag donne la mesure du ras-le-bol d’une grande partie de la population parisienne et, au-delà, de tous les Français. Quant aux touristes, s’ils reviennent un jour dans cette galère, on préfère ne pas connaître leur avis sur cette politique suicidaire de dégradation progressiste… On aurait trop honte ! Heureusement pour Hidalgo, on apprend qu’il s’agit d’un complot de l’extrême droite, un coup de Donald Trump. La gauche est sauvée.
Surtout, le maire de Paris a voulu dénoncer la « campagne très orchestrée » qui se cache derrière cette salve de reproches sur les réseaux sociaux. « C’est une méthode assez simple de trumpisation de la vie politique à l’œuvre partout, y compris en France », a jugé Anne Hidalgo. L’édile note « beaucoup de proximité avec l’extrême droite » pour tous les « gros comptes » qui ont relayé cette campagne. Selon elle, cet exemple « doit servir de cas d’école » sur les attaques ciblées à visée politique sur les réseaux sociaux. (Le Figaro)
Alors, l’argument d’un complot (quand on est de gauche, on a le droit d’invoquer des complots) de l’extrême droite brandi par Hidalgo ne tient pas : les amoureux d’un Paris traditionnel mais aussi intelligemment modernisé ne sont pas tous des fascistes, loin de là. D’ailleurs, beaucoup d’électeurs de gauche ont souscrit au hashtag, et ne s’en cachent pas.
Naturellement, parce que la position de la mairie est indéfendable, malgré une contre campagne de com’ ridicule qui se résume à tout va bien, tout est propre, les rieurs sont passés du côté de « l’extrême droite », pour rester dans la vieille novlangue gauchiste.
Le châtelain Renaud Camus nous a gratifiés d’un petit montage coquin :
Crime contre Paris
La gestion socialiste est un échec sur tous les plans, sauf pour deux catégories pas très représentatives et encore moins démocratiques : les pseudo-écolos et des minorités sexuelles. De ce côté-là, on peut dire que c’est une grande réussite. Tous leurs fantasmes anti-tradition et anti-France sont satisfaits !
Cependant, le coût de cette soumission aux minorités agissantes est élevé : les impôts (locaux et fonciers) des Parisiens vont encore flamber (ce sera pour après les JO de 2024, soyez patients), la ville est une poubelle à ciel ouvert, les bandes d’ados défoncés à la colle et aux médocs volent et agressent impunément, et on ne parle pas de la colline du crack, des migrants qui se pointent par milliers, des dealers africains qui sautent sur les voies dans le métro, des touristes délestés…
Sur ce mille-feuille de catastrophes vient s’ajouter la double répression sanitaire et policière, avec les contrôles des Parisiens qui veulent se détendre les jambes ou boire un coup en terrasse improvisée. Cette ville, qui était la capitale de la liberté, est devenue celle de toutes les contraintes à la fois idiotes et inutiles. À ce rythme, il y en a qui vont préférer l’ancien occupant au nouveau !
Heureusement, l’âne de Paris peut compter sur le soutien du très populaire Raphaël Enthoven :
Il y aura toujours suffisamment de saleté dans n’importe quelle ville pour en faire des photos moches et les balancer sous #saccageparis. Sauf que ça ne prouve rien. Nul besoin d’être complotiste et d’y voir la main de l’extrême-droite. C’est juste une vieille méthode.
— Raphaël Enthoven (@Enthoven_R) April 5, 2021
On appelle ça une bouée de plomb. Et n’oubliez pas de couper la lumière, les enfants…
Florilège du saccage
- L’écologie à Paris…
On va retenir une photo du saccage artistique, symbole de laideur et de connerie :
Déjà sous Bertrand Delanoë… (Alain Soral, 2006) :
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation