31 mars 2021 : L’esprit de guerre froide contre la Chine s’accroît et le Canada de Justin Trudeau (avec le Québec) s’embarque aveuglément en imposant des sanctions avec ses « alliés » (lire patrons) de Washington de Londres et de l’Union Européenne.
Bien que ces 30 pays se font qualifier de « communauté internationale » par nos médias et des commentateurs, la vraie communauté internationale, soit les 160 autres pays qui représentent plus de 90% de la population, refusent d’emboîter le pas.
Parmi les absents, l’Australie et la Nouvelle Zélande pour qui, semble-t-il, contrairement au Canada, les intérêts nationaux passent avant les intérêts de Washington. Alors qu’on dit que la campagne anti-chinoise est une opération des Five Eyes (US, UK, Canada, Australie, Nouvelle Zélande), ce club de langue anglaise qui a refuse de permettre à la France de s’y joindre, on voit que c’est plutôt les Three Eyes, car les deux autres sont fermés.
Aussi on se demande qu’est-ce que le Québec fait dans ce club Wasp?
La chronique se termine avec un extrait d’un discours de 2018 du colonel Lawrence Wilkerson, colonel de l’armée américaine et ancien chef de cabinet de Colin Powell. Il explique pourquoi les États-Unis demeurent en Afghanistan. Voici un extrait:
« Et la troisième raison de notre présence en Afghanistan : il y a 20 millions de Ouïghours. Si la CIA devait monter une opération en se servant de ces Ouïghours comme Erdogan a fait en Turquie contre Assad—il y en a 20 000 à Idlib en Syrie à l’heure actuelle. Eh bien, si la CIA voulait déstabiliser la Chine, ce serait la meilleure façon de faire, de fomenter une rébellion et se joindre à ces Ouïghours et mettre de la pression sur les Chinois Han à Pékin, à partir de l’intérieur du pays plutôt que de l’extérieur. »
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