C’est l’article haineux de la semaine. La haine émane ce coup-ci de l’hebdomadaire drahisé L’Express, dont les ventes fondent mois après mois, année après année. Pour preuve, les courbes officielles des ventes, que l’on peut allègrement (c’est la loi en presse magazine) diviser par deux…
On peut donc raisonnablement dire que L’Express ne vend plus que 150 000 exemplaires par semaine, mais le service commercial nous contredira, tarifs des annonceurs obligent. Les chiffres fournis par les représentants de la presse (qui sont donc juge et partie) donnent une diffusion payée de 252 000 en 2019, contre 503 000 en 2013, soit une chute de 50 % en moins de 7 ans.
On accusera bien sûr la montée de la lecture en ligne, la concurrence de l’info gratuite, mais jamais on ne remettra en cause les contenus, le fait de coller aux intérêts de l’élite et non du peuple, aux intérêts oligarchiques et non nationaux. Or, le fond du problème est là.
Nantis de cette information, on comprend difficilement comment ce canard en perdition – ils le sont presque tous – peut se permettre de démolir une figure aussi honnête et populaire que Christian Perronne, qui vient de vendre 100 000 exemplaires de son Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ?. Il s’adressait en cela aux autorités sanitaires qui accumulent depuis un an les désastres et les échecs… volontaires ou pas.
La charge anti-Perronne, qui est probablement un service commandé d’en haut, ne va donc pas arranger la popularité décroissante de l’hebdo. Qu’on en juge par ce titre qui sent bon le mépris, le règlement de comptes, et la désinformation :
Seulement, cette presse mainstream a le droit de haïr, et elle ne s’en prive pas. Ce serait 100 % injuste si la conséquence de ce choix politique ne menait, au fond, à une justice divine, ou à une divine surprise : les journaux qui vomissent sur les vrais soignants, les indépendants, ceux qui appliquent le serment d’Hippocrate à la lettre, sont en retour de plus en plus détestés par l’opinion, celle des réseaux sociaux, pas celle des sondages bidon invoqués par les agents du Système.
Le plus drôle, dans cette charge anti-personnelle, c’est la critique de la réussite commerciale (on connaît la même chose avec les entreprises de Soral et Dieudonné), en plus d’une victoire morale, du scientifique insoumis : dans un titre qui prône le libéralisme et la réussite matérielle à tout-va, quel manque de cohérence !
« Le chef de file des théories alternatives sur le Covid-19 est de retour en librairies. Après le succès de Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ?, Christian Perronne publie Décidément, ils n’ont toujours rien compris (Albin Michel). Sur la couverture, le « ils » – comprendre les « autorités » ou les « élites » – est une nouvelle fois surligné en rouge. En période de pandémie, la dénonciation de supposés mensonges d’État comme de l’influence de « Big pharma » s’avère être une activité rémunératrice.
Avec près de 100 000 exemplaires écoulés pour son premier brûlot (90 000 en grand format et 10 000 en poche selon Edistat), l’infectiologue est loin, très loin devant ses confrères. Même la star Didier Raoult n’a vendu « que » 50 000 exemplaires de son Épidémies : vrais dangers et fausses alertes (Michel Lafon).
Une scientifique nettement moins anti-système comme Karine Lacombe doit elle se contenter de 10 000 exemplaires pour sa BD La médecin (Stock). »
Information durable contre information autodégradable
La conclusion de l’intro ne laisse pas non plus de doute : autant Perronne et Raoult sont populaires, autant Lacombe ne l’est pas. Pourtant, tout le Système s’est donné du mal pour vendre sa sauce propagando-féministe, mais peu veulent payer pour ça… L’explication officielle, soufflée par les agents sionistes Reichstadt et Mendès, c’est que le complotisme a un pouvoir d’attraction sur les foules idiotes, sous-informées, manipulables. C’est l’ail qui dit à l’oignon, « tu pues » ! En réalité, le seul pouvoir d’attraction est celui de la recherche de la vérité, ou du moins de la cohérence dans le propos, et dans sa durabilité aussi. Avec Perronne ou Raoult, les dires se vérifient dans le temps. Chez les soignants officiels, les disciples de Buzyn, Hirsch, Véran ou Lacombe, bien heureux celui qui trouve de la cohérence.
À moins, justement, de croire à un plan maléfique.
Non, les Français ne sont pas attirés par des manipulateurs, mais par des gens qui distillent des vérités au milieu d’une propagande assommante, abrutissante, mais heureusement, malgré les dégâts qu’elle commet, mensongère. Le mensonge du Diable, toujours, se cassera la gueule, et il aura besoin de plus en plus de mensonge pour faire tenir le mensonge, de plus en plus de sable sur le château de sable.
Un grand big up au rédacteur de L’Express, Thomas Mahler, à qui incombe la lourde charge de s’attaquer à la vérité et de défendre le grand mensonge officiel. Quand L’Express fermera boutique, ou passera en numérique – le destin funeste de toute la presse qui a failli à son devoir –, il y aura un petit bol de soupe chez E&R pour les journalistes déchus. Mais pour cela, il faudra montrer patte blanche, et ne plus raconter de salades.
Le Pr Perronne sur Europe 1 (16 juin 2020))
Le J’accuse de Christian Perronne
Perronne invité de Pascal Praud sur CNews le 1er avril 2021 (à partir de 54’49)
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation