Un médecin pro-vie récupère sa licence médicale qui lui avait été retirée suite à son refus de procéder à un avortement tardif

Un médecin pro-vie récupère sa licence médicale qui lui avait été retirée suite à son refus de procéder à un avortement tardif

Le Dr Leandro Rodríguez Lastra témoigne devant le congrès argentin, octobre 2018.

Par Jeanne Smits ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Portal Uno/YouTube

25 février 2021 (LifeSiteNews) ― Un gynécologue argentin pro-vie, le Dr Leandro Rodríguez Lastra, dont la licence avait été suspendue par le ministère de la Santé dans la province d’Entre Rios, suite à son refus de procéder à un avortement tardif, est désormais autorisé à reprendre sa pratique médicale après litige.

Il s’est vu retirer sa licence de médecine après avoir été condamné à Río Negro en mars 2020 et privé de ses droits de travailler dans les institutions publiques. Les autorités sanitaires locales sont même allées un peu plus loin en lui interdisant d’exercer la pratique en privé.

Grâce à son refus d’obtempérer à la demande d’avortement en 2017, la vie d’un bébé de 23 semaines d’âge gestationnel a pu être sauvée. La mère du petit garçon s’est vu refuser un avortement légal réclamé suite à un viol présumé. En vertu de la loi, elle n’avait aucune obligation de prouver le viol.

Elle s’était vu refuser l’avortement dans les villes voisines lorsqu’elle s’est rendue à Cipolletti, où se trouve le service de gynécologie de l’hôpital public dirigé par Rodríguez Lastra ; ce dernier ne figurait pas sur la liste des objecteurs de conscience à l’époque.

La jeune femme s’est présentée, alléguant avoir pris le médicament Oxaprost (Misoprostol) qu’un groupe de défense des femmes lui avait donné pour provoquer un avortement et demandant que l’avortement soit achevé. Le Dr Rodríguez a estimé qu’elle risquait d’avoir une infection grave, voire mortelle, et lui a administré des médicaments contre les contractions. Il n’a pas été en mesure de déterminer si elle avait effectivement pris des pilules à effet abortif.

Il n’a constaté ni dilatation ni saignements. Il a estimé qu’elle était enceinte d’environ 5 mois et qu’elle n’était pas en état de recevoir des pilules abortives à ce stade (l’avortement chimique étant lié à des complications pour la mère après 10 ou 12 semaines de grossesse).

Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie

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