Pour défendre le français comme langue d’usage au Québec, une question vitale, le d’Artagnan de la CAQ, Simon Jolin-Barrette, bataille souvent seul, fin seul, contre l’hydre fédéraliste. Aucun collègue-mousquetaire de son parti pseudo-nationaliste ne daigne sortir l’épée du fourreau pour lui prêter main-forte.
Récemment, la juge en chef de la Cour du Québec insiste pour imposer la maîtrise de l’anglais obligatoire pour les juges afin de respecter le sacro-saint droit d’avoir un procès en anglais qui devrait primer, bien sûr, celui d’avoir le français pour langue d’usage. « Que non ! », lui a dit Simon Jolin-Barrette.
Où sont les Pierre Fitzgibbon, les Nathalie Roy, les Caroline Proulx, les François Bonnardel et les Danielle McCann pour appuyer leur cadet qui se démène comme un poisson dans un bocal ?
Attentisme
Avec son audace initiale dans le dossier de la laïcité, le gouvernement de François Legault a su, d’un côté, bannir les signes religieux chez les représentants de l’État pendant leur service, et, d’un autre, retirer le fameux crucifix. On se disait que le régime de la CAQ avait compris que les causes raisonnables, populaires et nécessaires l’emportent toujours sur les hurlements et les menaces vides des multiculturalistes ; il suffit de les ignorer pour aller de l’avant.
Pourtant, dans le dossier de la langue, cette audace est disparue… sauf chez Simon Jolin-Barrette !
Anglicisation
Pensez-vous qu’en Colombie-Britannique ou en Saskatchewan, on exige des juges bilingues ? Bien sûr que non. Si un francophone est traduit en justice, il peut demander le service d’un interprète. Ça devrait être ça au Québec… et non pas une obligation totalement aberrante pour les juges du Québec de maîtriser l’anglais à la perfection ! Sur ce point, Jolin-Barrette a mille fois raison !
Je me pose la question : ce ministre fougueux est-il toujours à sa place au sein de la CAQ qui demeure la spectatrice passive de son combat ? Un pour tous et… tous croisent les bras ?
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