Les joies du multiculturalisme
Terrorisme, délinquance, insécurité : la France est-elle au bord du précipice ? Alors que les émeutes embrasent Beauvais, Lyon, Amiens, selon l’avocat Thibault de Montbrial, « il est minuit moins cinq » avant que la France ne sombre dans l’abîme. Entretien sans concession.
« Nous avons encore une petite chance d’éviter une guerre civile. Il faut en tout cas tout faire pour l’éviter, sans pour autant renoncer à nos valeurs », prévient Thibault de Montbrial devant les caméras de Sputnik.
Pessimiste sur l’état de la menace qui pèse sur la sécurité nationale, l’avocat au barreau de Paris se montre très sévère à l’encontre de la classe dirigeante. Qu’elle soit de droite ou de gauche, celle-ci serait selon lui coupable de bien des renoncements.
Zones de non-droit
Paradoxe suprême, poursuit l’auteur de l’essai Osons l’autorité (Éd. de L’Observatoire), « tous les hommes politiques de la gauche républicaine jusqu’à la droite nationale sont parfaitement conscients de ces problèmes, même ils ne l’admettent pas forcément publiquement. » La menace se ferait pourtant, à l’en croire, de plus en plus précise au cœur même du territoire français. En témoigne la récente flambée de violences urbaines à Beauvais, mais aussi certains quartiers de Lyon ou d’Amiens
« À partir du moment où l’autorité de l’État disparaît, certains en profitent et s’engouffrent dans la brèche […] Aujourd’hui, le gouvernement n’a ni les moyens ni l’intérêt d’aller à l’affrontement direct pour rétablir l’ordre dans les banlieues, car cela aboutirait très vite à des drames et des morts des deux côtés . »
D’autant plus qu’à l’augmentation de la délinquance et des actes de violence (« de 15% à 20% depuis le mois de juin dans les villes moyennes françaises », avance notre invité) s’ajouterait la menace terroriste, plus réelle que jamais en France si l’on en croit celui qui est aussi le cofondateur du Centre d’analyse du terrorisme.
« Je suis très pessimiste concernant l’état de la menace terroriste : de nombreux djihadistes qui sont allés combattre en Syrie sont en fin de peine. Entre 2018 et 2022, plus de 250 combattants sont ou vont sortir de prison. Il faut s’attendre à des attaques de type militaire ou guérilla dans les années à venir », alerte Thibault de Montbrial.
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec