Vous reprendrez bien un peu d’état d’urgence ?

Vous reprendrez bien un peu d’état d’urgence ?
Vous reprendrez bien un peu d’état d’urgence ?

par Léo.

La torpeur populaire a atteint des sommets face à ce qui aurait dû déclencher l’un des plus grands scandales du pays. Certes, plus de 500 plaintes ont été déposées contre Agnès Buzyn, Édouard Philippe et Olivier Véran pour « mensonge d’État » et « non-assistance à personne en danger ». Mais c’est bien peu en comparaison de la longue succession de ratages depuis le démarrage de la « pandémie ».

Il semble malgré tout que l’opposition se réveille, maintenant que le Parlement s’apprête à voter un prolongement de « l’état d’urgence sanitaire », ce régime dérogatoire de l’État de Droit. Ce régime qui permet à l’Etat de subtiliser une grande partie des libertés individuelles. Ce régime d’exception qui pourtant perdure ! Et qui nous a fait perdre notre statut de « Démocratie à part entière » selon le classement établi par The Economist (La Croix 5/02/21). Sans pour autant nous épargner les conséquences dramatiques de la pandémie : 4 fois plus de morts/million d’habitants que la moyenne mondiale, et la seconde plus forte récession de l’OCDE !

En réalité, le scandale n’est pas tant dans la violence des restrictions imposées par l’État que dans son incapacité à organiser une riposte cohérente et ciblée. Rien de bien nouveau sous le soleil, hélas : de la même façon qu’il dépense sans compter pour soigner les symptômes de notre déclin économique sans jamais s’attaquer aux causes structurelles, le gouvernement Macron lutte contre la « pandémie » en actionnant des outils d’un autre âge alors qu’il n’a toujours pas mis en place une organisation de crise à la hauteur des circonstances.

Confinement et couvre-feu, des solutions quasi médiévales

Ainsi, le ministre de la Santé souhaite prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 1er juin, date qu’il juge « cohérente au regard de la dynamique de l’épidémie », le temps que « la campagne de vaccination produise pleinement ses effets » (Figaro 8/02/21). Pour mémoire, celui-ci a été instauré du 23 mars au 10 juillet 2020, puis du 17 octobre 2020 jusqu’à présent. Il a permis au gouvernement d’imposer deux confinements et un couvre-feu, local puis général, à 20h puis dès 18h, le tout avec l’obligation d’une déclaration dérogatoire de déplacement digne de l’occupation.

Assurant que seules sont imposées les « mesures nécessaires et proportionnées à la catastrophe sanitaire » (Figaro 8/02/21) Olivier Véran tente de convaincre que tout a été essayé et qu’il n’existe aucun autre moyen de lutte. Or, une toute nouvelle étude réalisée sur 175 pays et publiée dans Nature Scientific Report (RTBF 22/01/21) met clairement en exergue la moindre efficacité des mesures de confinement, à la fois plus contraignantes pour les populations et dont les effets sont très lents, tout comme les restrictions de circulation. Selon cette étude, les mesures « non pharmaceutiques » qui ont prouvé la meilleure efficacité pour réduire l’incidence du virus sont « l’annulation des événements publics, l’imposition de restrictions sur les réunions privées et la fermeture des écoles et des lieux de travail ».

Bertrand Verheyden, l’un des auteurs de l’étude de conclure : « Ce sont les politiques qui réduisent la mobilité dans les lieux où il y a les plus grands rassemblements, où la densité est la plus forte, où la fréquence d’interactions est la plus forte, … qui fonctionnement le mieux ; les politiques les moins efficaces sont celles qui restreignent la mobilité des individus, en particulier la restriction de la mobilité interne, d’une ville ou d’une région à l’autre ainsi que l’annulation des transports publics ». En quoi donc l’état d’urgence sanitaire serait-il nécessaire s’il sert à imposer des mesures coercitives peu efficaces ? La question mérite d’être posée…

Politique de dépistage, d’isolement et de prévention aux abonnés absents

Les pays les plus efficaces dans la lutte contre la pandémie ont un point commun, celui d’avoir mis rapidement en place des stratégies couvrant toute la chaîne de propagation du virus, avec d’une part des actions rapides et systématiques de détection des porteurs du virus et de leur isolement, de recherche des cas contact, et d’autre part, des mesures de protection et de restrictions en matière de proximité des individus.

Bien sûr, la mise à disposition rapide de vaccins contre le coronavirus est une chance formidable. Mais elle ne doit pas faire illusion : la durée d’immunité procurée est pour le moment inconnue, tout comme la pérennité du vaccin en cas de mutation du virus le rendant inopérant. Par ailleurs, n’empêchant pas totalement la contagiosité des porteurs, la vaccination ne servira que de simple ralentisseur de la circulation virale.

C’est donc pitié de voir le gouvernement français promettre la livraison rapide de doses de vaccins comme étant la solution miracle à la pandémie, livraison qu’il n’est d’ailleurs même pas capable d’obtenir dans des délais aussi rapides que chez la plupart de nos voisins ! De fait, après les atermoiements sur les masques et les tests puis sur l’application Stopcovid, les ratés se poursuivent et confirment le manque cruel d’efficacité du gouvernement actuel.

Peu réactif, probablement insuffisamment compétent (si ce n’est motivé), le gouvernement Macron semble cumuler trois défaillances majeures :

l’absence d’anticipation, qui le force à réagir trop tard et de façon exclusivement défensive (logistique des masques, des tests, des vaccins à la traîne)

l’absence de discernement, qui lui fait opter pour les solutions lourdes et contre productives plutôt que ciblées (le confinement et le couvre-feu, les mesures de chômage partiel généralisé, l’absence de dépistage et de tracking)

l’autoritarisme réflexe, faute de fibre pédagogique et de confiance dans les Français (application Stopcovid mort-née, confinement puis couvre-feu, questionnaire de justification de déplacement, fermeture des restaurants, des bars, des salles de spectacle et des stations de ski, au lieu d’exiger et de contrôler la mise en place de mesures de limitations des flux de clientèle, ce qui aurait été d’un moindre coût économique et psychologique pour tout le monde).

source : http://www.eradiquons.fr/

Source : Lire l'article complet par Réseau International

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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