par Candice Vacle.
Les mesures Covid-19 comme la fermeture des bars, des restaurants, des lieux culturels, des lieux sportifs et touristiques (ski), amènent le Professeur Bernard La Scola, médecin microbiologiste, virologue et directeur du laboratoire P3 à l’IHU Méditerranée Infection de Marseille, à alerter les Français, le 5 février 2021.
Il écrit :
« Tant que l’on ne sortira pas du cercle vicieux contrôle de l’épidémie = confinement strict, on continuera d’aller dans le mur. C’est la seule réponse que l’on donne et elle n’est pas bonne car pas efficace en regard de mesures beaucoup plus légères ».,
Par « on », Pr La Scola entend, « le Conseil scientifique mais aussi une partie du corps médical qui fait pression sur le gouvernement ».[1]
Il poursuit : « Ces variants, il va falloir vivre avec, donc, vivons normalement, laissons les jeunes vivre leur jeunesse ».[1]
Il liste les mesures qu’il pense bon de prendre dans la situation actuelle du Covid-19 :
« – Protégeons activement les personnes à risque (avec des masques FFP2, et l’éducation à l’hygiène des mains),
– Équipons-nous massivement de système de surveillance à domicile, notamment de systèmes qui mesurent la saturation en oxygène afin de détecter les patients qui évoluent mal ».
Il existe pour cela des oxymètres pour 10 euros et des montres multifonctions indiquant la tension artérielle, l’oxygène du sang et le contrôle de la fréquence cardiaque, pour environ 40 euros.
Il continue :
« Donnons les moyens à nos hôpitaux ; notamment [visons un] accroissement des services d’urgence, la création non pas de lits de réanimation mais d’unités de soins intensifs purement covid équipées de système d’oxygénation optimim (Optiflow) et encadrées par des médecins spécifiques »[1]
« Le système Optiflow permet à certains patients fragiles d’éviter une intubation qui pourrait leur être fatale », écrit Le Parisien.
Il conclut :
« C’est tellement mieux d’utiliser l’argent public pour préparer notre système de santé aux vagues épidémiques qui ne manqueront pas de se succéder que de payer tous ces malheureux qui ne peuvent plus travailler (restaurateurs, tourisme, stations de ski…) à ne rien faire. On peut espérer que les vaccins apportent un gain mais rien n’est moins sûr comme semble le montrer l’échec du vaccin AstraZeneca à protéger les patients du variant sud-africain ».,[1]
Source : Lire l'article complet par Réseau International
Source: Lire l'article complet de Réseau International