Peut-on parler d’un sénicide au Québec?

Peut-on parler d’un sénicide au Québec?

 

Selon les plus récentes statistiques, 91% des décès liés à la COVID-19 sont des personnes âgées de 70 ans et plus. En fait, sur les 9630 décès au Québec, 8667 sont des personnes âgées.

Par ailleurs, selon Wikipédia, un sénicide est « le meurtre des personnes âgées ou leur abandon à la mort ». Considérant le nombre élevé de personnes âgées qui sont décédées dans les CHSLD et les RPA depuis le début de la pandémie, peut-on parler d’un sénicide au Québec au sens où elles auraient été « abandonnées à leur mort »?

Et pourtant, le gouvernement, en accord avec la Santé publique, dès le début de la pandémie, ont concentré leurs efforts pour protéger les personnes de 70 ans et plus, considérées comme « les plus vulnérables ». Puis, les éclosions en rafale se sont succédé dans les CHSLD et les RPA.

Or, comme la cellule de crise avait décidé de mettre de côté quelque 6 000 lits dans les hôpitaux pour accueillir les personnes ayant contracté le virus, les personnes âgées ont dû par conséquent demeurer confinées dans leur résidence avec les résultats que l’on connaît…

Alors, dans ces circonstances que je qualifierais tout au moins de malheureuses, peut-on avancer l’idée que les personnes âgées ont été « abandonnées à leur mort »? Et si tel était le cas, il faudra bien que tôt ou tard certains décideurs puissent être tenus imputables d’un tel sénicide.

« Vieillir » (Jean-Marie Vivier)

En souvenir des milliers de personnes âgées décédées pendant la pandémie au Québec…

https://www.bing.com/videos/search?q=jean-marie+vivier+vieillir+vid%c3%a9o&docid=608025682034885548&mid=65A7C7DF62D65D070A7565A7C7DF62D65D070A75&view=detail&FORM=VIRE

Le supplice de la goutte

Depuis le début de son mandat à titre de ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge donne l’Impression de se situer souvent en position de défensive devant les situations problématiques auxquelles il a dû faire face. Bref, le ministre est continuellement en réaction et très peu souvent en pro-action.

J’en ai pour exemples récents trois dossiers qui tardent à donner des résultats concrets alors que, dans les faits, le ministre Roberge allègue depuis le début du mois de janvier que les décisions devront se prendre d’ici quelques jours. Ce sont la nouvelle pondération des bulletins, la liste des « savoirs essentiels » et le déploiement des mesures d’aide aux élèves en difficulté.

De son côté, François Legault réitère toute sa confiance à son ministre de l’Éducation qui, aux dires du premier ministre, est «un gars qui a de l’expérience, qui a été enseignant» et «qui en a fait beaucoup depuis qu’il est là». Pour sa part, ,la porte-parole du Parti québécois en matière d’éducation, Véronique Hivon, reproche à Jean-François Roberge de faire vivre le «supplice de la goutte» au milieu de l’éducation avec des annonces «pas ficelées».

En ce qui me concerne, force est de constater que M. Roberge semble patiner longtemps avec la rondelle avant de lancer au filet, une valse-hésitation malsaine, voire chronique, qui le place fréquemment devant des décisions « mal ficelées ».

Henri Marineau, Québec

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