Porter le masque en public ne signifie pas qu’on soit dupe : refuser le port du masque en public est courageux…. mais contre-productif et dangereux : c’est s’exposer inutilement face à la police, mais aussi face à ceux (majoritaires pour le moment) qui pensent que le COVID est le principal danger, et qui vont immédiatement nous fuir ou nous stigmatiser. C’est comme si on mettait l’étoile jaune sur son front ou un tatouage de faucille et marteau bien en vue de la SS sous l’occupation… refuser le port du masque, c’est aussi donner des armes à l’ennemi qui dira « c’est à cause de la minorité qui le refuse que le masque ne marche pas » : il faut le prendre à son propre piège, montrer que le masque, même généralisé, ne suffit pas à stopper le COVID… Il faut mettre le masque quand on sort, pour « approcher sans être vu », et pouvoir aborder et discuter avec les « endormis » sans les effrayer et les fâcher, en partant de leur propre niveau de conscience pour les faire progresser. Il faut leur expliquer que le COVID est réel mais infiniment moins létal que la crise économique et sociale dont il sert de prétexte et de catalyseur. Les résistants menaient une guerre asymétrique et devaient se cacher, attaquer par surprise les points faibles de l’ennemi, pas le provoquer dans un combat frontal à découvert, sous peine d’être décimés… Nous vivons une guerre idéologique asymétrique et devons opérer subtilement jusqu’à ce que le rapport de forces soit en notre faveur. En Allemagne, quand le KPD fût persécuté (1933), certains membre du KPD intégrèrent le Parti nazi, et servirent d’espions à l’URSS durant toute la Guerre (une décennie plus tard !), parfois au sein même du haut fonctionnariat du Reich… C’est au final au moins aussi courageux que de porter le masque publiquement, et cela rend surtout plus difficile la répression de la dissidence…
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