Rappel : le 26 mars 2020, maître Damien Viguier a déposé une plainte contre Emmanuel Macron et son gouvernement au nom de l’association Égalité & Réconciliation. Portant sur les mesures de « confinement », ce signalement demandait l’ouverture d’une enquête « afin de déterminer les négligences et les intentions » de la présidence de la République.
Le procureur de la République a répondu à cette demande le 31 décembre 2020 par un classement sans suite…
La réponse du procureur de la République
La plainte
Monsieur le Procureur de la République
C’est en tant que conseil de l’association Égalité & Réconciliation que je vous écris (association dûment déclarée en préfecture conformément à la loi du 16 juillet 1901). Alain Soral, son président, m’a confié la mission de vous saisir au sujet des mesures de « confinement », aussi je porte à votre connaissance les éléments qui suivent.
Quant à la pandémie de coronavirus, je ne suis pas médecin et je ne dispose pas de vos moyens d’enquête, mais je peux faire la conjecture suivante.
De deux choses l’une : soit il s’agit d’une épidémie sans gravité, soit cette pandémie menace véritablement l’humanité d’une hécatombe sans commune mesure avec ce que nous connaissons habituellement.
Si la situation n’est pas grave il est évident que le confinement est totalement injustifié.
Mais il semble qu’il ne soit pas plus justifié si la situation est grave. Des mesures de confinement locales auraient dû être prises bien avant, dès janvier 2020. La Chine avait lancé une alerte. Lorsque les premiers cas sont apparus en France le ministre de la Santé Agnès Buzyn et la porte-parole du gouvernement ont lancé le premier message, celui qui reste dans les esprits : le coronavirus n’est pas très contagieux (« Il faut un contact étroit et prolongé ») et il n’est pas dangereux. On a interdit le port des masques, synonymes de panique. Si on a testé les gens susceptibles d’être contaminés (comme aux Contamines-Montjoie), on les a aussitôt laissés circuler, alors que l’on savait que ce virus pouvait n’être pas détectable jusque pendant vingt jours, ou se transmettre sans que son porteur ne manifeste le moindre symptôme, et même après guérison. Aurait-on voulu diffuser une pandémie que l’on ne s’y serait pas mieux pris. Soudain le discours a changé du tout au tout. Mais l’annonce du confinement, juste après la tenue des élections municipales, a provoqué des rassemblements massifs dans les supermarchés et dans les gares. Augmentant d’autant la diffusion du virus.
Aujourd’hui des scientifiques avancent que la mesure de confinement généralisé n’a aucun sens, qu’il faudrait diagnostiquer, isoler et soigner. Enfin, quand bien même serions-nous dans l’incertitude que le principe de précaution même commanderait de prendre d’autres mesures que le seul confinement.
La cause des problèmes sanitaires que traverse le pays est bien identifiée. Les gouvernants successifs ont littéralement cassé le service public hospitalier. Leur incurie et les conflits d’intérêts ont fait le reste.
Ce confinement qui semble injustifiable au plan sanitaire présente en lui-même le seul vrai danger de la situation.
Au bout de six jours de confinement il y a déjà de sérieux troubles psychologiques dans la population. Certains territoires ne sont plus sous contrôle. Il faut prévoir le pire, c’est-à-dire des pillages et des émeutes.
Toutes les activités sont à l’arrêt, les salariés au chômage et les indépendants sans revenus. L’économie du pays est en chute libre et la population court le risque de la paupérisation.
Le président de la République Emmanuel Macron, les membres du gouvernement et la plupart des parlementaires n’ont bien su faire qu’une seule chose, et ils l’ont soignée : générer une panique nationale. Ils sont passés subitement de mots rassurants à l’annonce que la mort rôde partout et que rien ne peut plus l’arrêter.
Les magistrats judiciaires sont compétents, Monsieur le Procureur, s’agissant de voie de fait, car les libertés individuelles sont en cause Vous l’êtes, surtout, s’agissant de privation grave de liberté physique. Il s’agit d’un crime puni de la réclusion à perpétuité. (article 212-1 5° du code pénal).
Au nom de l’association Égalité & Réconciliation représentée par son président Alain Soral, je vous sollicite, Monsieur le Procureur, pour que vous ouvriez une enquête afin de déterminer les négligences et les intentions.
En fonction des résultats de votre enquête il vous appartiendra de requérir les mises en examen nécessaires. Pour la saisine de la Cour de Justice de la République, s’agissant de la responsabilité de ministres, vous pourrez bien entendu vous adresser au procureur général près la Cour de cassation, qui peut agir d’office. Je lui adresse d’ores et déjà copie de la présente. Enfin pour le cas du président de la République, c’est aux parlementaires qu’il appartient de saisir la Haute Cour. Ils me lisent en copie.
Ces autorités et vous-mêmes représentez les dernières autorités civiles. Si les choses vont s’aggravant, ce que je ne souhaite pas, vous ne serez plus compétents, nous n’aurons d’autre rempart que les autorités militaires. Ensuite, pour que force reste à la loi, ne resteront que des fonctionnaires de fait.
Votre Bien Dévoué,
Damien Viguier
Pas de crime contre l’humanité ?
Que pense le procureur de la République
du plan de « réinitialisation du monde » du Forum de Davos,
dont voici quelques citations tirées de l’ouvrage
COVID-19 : The Great Reset de Klaus Schwab ?
« La gouvernance mondiale est au cœur de toutes les autres questions. »
« L’hypothèse fondamentale est que la pandémie pourrait continuer à nous affecter jusqu’en 2022. […] Un retour complet à la « normale » ne peut être envisagé avant qu’un vaccin ne soit disponible. »
« Beaucoup d’entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale. La réponse est courte : jamais. […] Il y aura une ère « avant le coronavirus » (av. C) et « après le coronavirus » (apr. C). »
« Lorsqu’ils y sont confrontés, certains dirigeants de l’industrie et certains cadres supérieurs peuvent être tentés d’assimiler la réinitialisation à un redémarrage. […] . Cela n’arrivera pas parce que cela ne peut pas arriver ».
« Les mesures de distanciation sociale et physique risquent de persister après la disparition de la pandémie elle-même, justifiant la décision de nombreuses entreprises de différents secteurs d’accélérer l’automatisation. »
« Il est loin d’être certain que la crise du COVID-19 fasse pencher la balance en faveur du travail contre le capital. Politiquement et socialement, cela serait possible, mais la technologie change la donne. »
« Jusqu’à 86 % des emplois dans la restauration, 75 % des emplois dans le commerce de détail et 59 % des emplois dans le divertissement pourraient être automatisés d’ici à 2035. »
« Jusqu’à 75 % des restaurants indépendants pourraient ne pas survivre aux verrouillages et aux mesures de distanciation sociale ultérieures. »
« Aucune industrie ou entreprise ne sera épargnée. »
« La « tyrannie de la croissance du PIB » prendra fin. »
« La fiscalité augmentera. Comme par le passé, la logique sociale et la justification politique qui sous-tendent les augmentations seront basées sur le récit des « pays en guerre » (mais cette fois contre un ennemi invisible). »
« Le contrôle public des entreprises privées augmentera. »
« Les entreprises n’adhéreront pas nécessairement à ces mesures parce qu’elles les considèrent comme « bonnes », mais plutôt parce que le « prix » à payer pour ne pas s’y soumettre sera trop élevé en termes de colère des militants. »
« L’activisme des jeunes s’accroît dans le monde, étant révolutionné par les réseaux sociaux qui accentuent la mobilisation à un niveau qui aurait été impossible auparavant. Il prend de nombreuses formes différentes, allant de la participation politique non institutionnalisée aux manifestations et protestations, et aborde des questions aussi diverses que le changement climatique, les réformes économiques, l’égalité des sexes et les droits LGBTQ. La jeune génération est fermement à l’avant-garde du changement social. Il ne fait aucun doute qu’elle sera le catalyseur du changement et une source d’élan critique pour le Great Reset. »
« Avec le confinement, notre attachement à nos proches s’est renforcé, avec un sentiment renouvelé d’appréciation pour tous ceux que nous aimons : la famille et les amis. Mais le côté sombre à cela est le déclenchement d’une montée des sentiments patriotiques et nationalistes, avec des considérations religieuses et ethniques troublantes. En fin de compte, ce mélange toxique a fait ressortir le pire de nous-mêmes en tant que groupe social. »
« Vu en ces termes, le coronavirus a renforcé et non réinitialisé les problèmes liés à la santé mentale. […] Dans l’ère post-pandémique, ces questions peuvent désormais recevoir la priorité qu’elles méritent. Cela constituera une réinitialisation vitale. »
« La combinaison de l’intelligence artificielle (IA), de l’Internet des objets (IoT) et des capteurs et de la technologie portable produira de nouvelles perspectives sur le bien-être personnel. Ils surveilleront ce que nous sommes et ce que nous ressentons, et brouilleront progressivement les frontières entre les systèmes de santé publics et les systèmes de création de santé personnalisés – une distinction qui finira par s’effondrer. »
« L’impératif actuel de propulser, quoi qu’il arrive, « l’économie sans contact » et la volonté ultérieure des régulateurs de l’accélérer signifient qu’il n’y a plus de blocage. »
« Au fur et à mesure que la distanciation sociale et physique persistera, s’appuyer davantage sur les plateformes numériques pour communiquer, travailler, demander des conseils ou commander quelque chose gagnera peu à peu du terrain sur des habitudes autrefois enracinées […]. Si les considérations de santé deviennent primordiales, nous pouvons décider, par exemple, qu’un cours de cyclisme devant un écran à la maison ne correspond pas à la convivialité et au plaisir de le faire avec un groupe dans un cours en direct, mais est en fait plus sûr (et moins cher !). Le même raisonnement s’applique à de nombreux domaines différents comme prendre l’avion pour une réunion (Zoom est plus sûr, moins cher, plus vert et beaucoup plus pratique), se rendre à une réunion de famille éloignée pour le week-end (le groupe familial WhatsApp n’est pas aussi amusant mais, encore une fois, plus sûr, moins cher et plus écologique) ou même suivre un cours académique (pas aussi enrichissant, mais moins cher et plus pratique) ».
« L’endiguement de la pandémie de coronavirus nécessitera un réseau de surveillance mondial. »
« La recherche des contacts a une capacité inégalée et une place quasi essentielle dans l’arsenal de lutte contre le COVID-19, tout en étant en même temps positionnée pour devenir un catalyseur de la surveillance de masse. »
« Au cours des mois et des années à venir, le compromis entre les avantages pour la santé publique et la perte de la vie privée sera soigneusement pesé, devenant le sujet de nombreuses conversations et de débats animés. La plupart des gens, craignant le danger du COVID-19, se demanderont : n’est-il pas insensé de ne pas tirer parti de la puissance de la technologie pour venir à notre secours lorsque nous sommes victimes d’une épidémie et que nous sommes confrontés à une sorte de situation de vie ou de mort ? Ils seront alors disposés à renoncer à une grande partie de leur vie privée et conviendront que dans de telles circonstances, le pouvoir public peut légitimement passer outre les droits individuels. »
« À première vue, la pandémie et l’environnement peuvent sembler n’être que des cousins éloignés ; mais ils sont beaucoup plus proches et entrelacés qu’on ne le pense. […] Ils sont de nature mondiale et ne peuvent donc être correctement traités que d’une manière coordonnée au niveau mondial. »
« Plus la croissance démographique est élevée, plus nous perturbons l’environnement, plus le risque de nouvelles pandémies est élevé. »
« La fragilité des États reste l’un des défis mondiaux les plus critiques, particulièrement répandu en Afrique. […] La rupture des chaînes commerciales et d’approvisionnement causée par la pandémie provoquera une dévastation immédiate. »
« L’un des effets les plus évidents pour les parties les plus riches du monde de la misère économique, du mécontentement et de la faim dans les États les plus fragiles et les plus pauvres consistera en une nouvelle vague de migration de masse dans sa direction, comme celles qui ont eu lieu en Europe en 2016. »
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