par Nicolas Bonnal.
Je n’ai pas longtemps cru à la prise d’assaut du Capitole par les patriotes américains ; je me disais en effet que les patriotes resteraient chez eux à cliquer et à râler comme nous. Et j’avais raison, puisque Mike Adams sur naturalnews.com a vite parlé de masse endormie et surtout de false flag. Après le printemps arabe on a créé un printemps américain pour imposer ici comme dans ces braves pays jadis nationalistes, socialistes et libres (aujourd’hui islamistes et technophiles) l’idéologie woke dont a besoin le système non pas pour nous soumettre, mais pour nous exterminer – surtout dans les pays occidentaux, qui sont ceux de la vieille race blanche que j’ai dénoncée il y a dix ans.
Trump dont j’ai toujours parlé amusé est un Berlusconi yankee, un idiot utile qui a servi à radicaliser le système, mais aussi un idiot inutile. La rage du petit blanc était plus forte en 2012 ou en 2016, et si la Clinton était passée en 2016 on aurait assisté à une résistance. Le Donald a radicalisé l’ennemi qui est revenu plus fort que jamais et il a anesthésié et neutralisé les petits blancs (je me suis fait insulter pour écrire cela, mais insulter…) ; Il a enrichi la Chine et Wall Street comme personne, obéi à Fauci comme personne, et démantibulé l’occident comme personne. Il a aussi repoussé Poutine et la Russie comme personne, et je n’ai pas envie de continuer, les aveugles parmi les antisystèmes étant devenus pires que les aveugles du système.
Il fallait être « un optimiste, c’est-à-dire un imbécile heureux » (Bernanos) pour penser que « trahi de toute part, accablé d’injustices », le guignol orange prendrait des risques pour sauver son électorat qui préfère le clic et la télé à la liberté, ou qui s’achète des armes comme des médicaments. Dans cette histoire le smartphone a joué un rôle fantastique : regardez autour de vous dans la rue et vous verrez que, masqués ou pas, les zombis ont tous ou presque le pif dans le smartphone. Masqué et vacciné fera partie du kit. On est déjà en mode techno-zombi, ils le savent en en profitent.
On nous a fait le coup du coup d’État fasciste et cela a marché comme à la parade, avec ce viking indien vu déjà chez les antifas et BLM, que Mike Adams a eu tôt fait de reconnaître. Cela montrait que le Donald était totalement isolé dans son narcissisme obtus, lui qui de toute manière a fait comme personne la pub du vaccin avant de le refourguer aux israéliens (les pauvres…). Trump aura marqué pour la énième fois la bouffonnerie des populistes et des libéraux de droite, des vieux droitistes et des je-ne-sais-quoi encore. Pour moi qui ai étudié et vécu cela depuis quarante ans, cette sanie confirme la notion de présent éternel avec un ricanement. Car Trump ce n’est que leur général Boulanger. Une coterie de mécontents, de réacs et de bidons qui se réunissent pour râler et tempêter, puis se dispersent à la première pluie, au premier vent, comme dirait le vieux Rutebeuf.
La suite va être abominable mais comme je l’ai dit le peuple la veut cette suite. Il faut arrêter de s’aveugler, rares résistants. Le peuple veut du grand Reset lui aussi : il veut moins travailler, se vacciner, moins polluer, moins se reproduire. Il est fatigué le peuple, comme l’a vu Nietzsche dès la fin des années 1880. On pourra aussi relire Maupassant qui montre comme Drumont l’arrivée du parisien moderne. C’est une médiocrité ontologique séculaire comme le catho d’aujourd’hui ou son monstre de pape, médiocrité que l’on assoupit ou que l’on conditionne pour les guerres contre l’Allemagne, l’arabe, le chinois, le virus. Ce type-là disait Drumont est un nihiliste qui ne tient à rien, pas même à la vie qu’on va lui enlever avec le Reset. De toute manière Greta lui a expliqué l’an dernier qu’il était de trop : du coup les maires écolos ont pris toutes les grandes villes françaises d’assaut, et on ne parlera pas de ce qui se passe en Angleterre ou en Allemagne ! Le système n’impose rien, c’est ce que je veux dire.
La suite va être une abomination. La grosse masse des zombis va se faire liquider ou va être privée de tout, tout en étant contente. La plupart des résistants trop vieux et trop mous continueront de cliquer et subiront le joug comme les autres. Refuge alors avec armes et pièces d’argent dans les campagnes dans des coins reculés, dans les montagnes ? Attention, ils ont la technologie, ils ont les drones (voyez l’excellente séquence de Bourne avec le drone) et ils auront tous les moyens de couper (cf. le général Barrons de l’OTAN) électricité, comptes bancaires, eau, etc. aux contrevenants et même aux autres. Certes si nous avions plus résisté ils auraient été moins méchants. Ils créent maintenant l’élite de SS et de kapos, de commissaires politiques et médicaux dont ils ont besoin pour liquider la masse.
Tout se sera passé comme dans le western de Richard Brooks La Dernière chasse : on voit les bisons se faire abattre (to shoot : vacciner) et continuer de brouter et de bailler. Les autres bisons peu futés s’en foutent.
Notre esclavage n’a fait que progresser depuis trois siècles. Il a été hallucinatoire (politique) et technique. Sur ce thème Jünger a tout dit dans son Traité du rebelle :
« L’homme tend à s’en remettre à l’appareil ou à lui céder la place, là même où il devrait puiser dans son propre fonds. C’est manquer d’imagination. Il faut qu’il connaisse les points où il ne saurait trafiquer de sa liberté souveraine… Tout confort se paie. La condition d’animal domestique entraîne celle de bête de boucherie ».
Cela c’est pour la masse. Pour l’élite dont a bien parlé Jack London (le Talon de fer) l’expression-clé c’est : « conviction de bien faire ».
________________
Sources
Nicolas Bonnal – Littérature et conspiration – Guénon, Bernanos et les gilets jaunes
Source: Lire l'article complet de Réseau International