Québec : le projet de loi 70 interdisant les « thérapies de conversion », adopté

Québec : le projet de loi 70 interdisant les « thérapies de conversion », adopté

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik

L’Assemblée nationale du Québec a voté le 9 décembre 2020 l’interdiction des « thérapies de conversion » par une écrasante majorité. La Loi 70 prohibe : « toute pratique, y compris une pratique de conversion, ayant pour but d’amener une personne à changer son orientation sexuelle, son identité de genre ou son expression de genre » (Article 1, selon l’amendement — le texte comprenant les amendements n’a pas encore été publié sur le site de l’ANQ), sous peine « d’une amende de 5 000 $ à 50 000 $ dans le cas d’une personne physique et de 15 000 $ à 150 000 $ dans les autres cas. En cas de récidive, ces montants sont portés au double » (Article 3). La Loi 70 exclut bien sûr (ne leur demandez pas d’être logiques, ou plutôt reconnaissons dans leur démarche une logique autre que celle qu’ils affichent) les pratiques de transition, consistant à bourrer une personne d’hormones et à l’amputer d’organes sains afin qu’elle ressemble à une personne de l’autre sexe (ce qui constitue une maltraitance innommable, car un homme sain ressemble à un homme et une femme saine ressemble à une femme, autrement c’est que leur corps est gravement altéré).

Il est également interdit de faire de la publicité pour la thérapie réparative :

« Nul ne peut faire de la publicité, quel que soit la forme ou le moyen, pour promouvoir les thérapies de conversion ou susceptible de créer une fausse impression quant aux bienfaits de ces thérapies sur la santé des personnes » (Article 3.1)

La Loi 70, déposée par le ministre de la Justice Simon Jolin-Barrette, modifie également le Code des professions, ajoutant un paragraphe qui fait des « thérapies de conversion » un acte répréhensible selon l’ordre professionnel auquel on appartient :

« Constitue également un acte dérogatoire à la dignité de sa profession le fait pour un professionnel de dispenser des thérapies de conversion » (Article 4).

La Loi 70 a reçu la sanction royale le 11 décembre.

Tout cela est absurde, si des « thérapies de conversion » s’étaient vraiment avérées nuisibles, il aurait été normal de les interdire — électrochocs, drogues, lobotomies, que sais-je ? – si seulement elles existaient de nos jours, ce dont je n’ai jamais entendu parler. Mais les thérapies verbales consistant à dispenser des conseils aux personnes ayant un attrait pour les personnes de même sexe, afin que celles-ci pussent se défaire de cette attirance, ou aux personnes étant confuses au sujet de leur sexe, afin qu’elles fussent confortées dans la réalité physique, je ne vois vraiment pas pourquoi on les interdirait, à moins d’une volonté d’imposer le vice.

Comprenez-vous que ces députés qui ont voté cette Loi interdisent même de tenter de convertir une personne ayant des attraits homosexuels à la doctrine de l’Église sur la sexualité ?

Le projet de Loi fédéral C-6 portant sur le même sujet est en cours…

Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie

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À propos de l'auteur Campagne Québec-Vie

Campagne Québec-Vie est une association québécoise qui travaille de concert avec tout individu ou association de bonne volonté, à l’établissement d’une société chrétienne qui protège la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle.CQV a trois objectifs : i) Promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun ; ii) Promouvoir la reconnaissance du fait que la foi chrétienne est raisonnable, et que la raison soutient la foi et la morale chrétiennes ; iii) Promouvoir le respect de la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle ainsi que les droits de la personne et de la famille ;CQV œuvre à instaurer une « Culture de Vie », c’est-à-dire que nous favorisons, en manifestant, en organisant des colloques, en diffusant des nouvelles par Internet et offrant de l’aide aux femmes enceintes en difficulté, le développement d’une société dont les lois et les mœurs concourent, entre autres, à la reconnaissance du droit à la vie de toute personne humaine, de la conception à la mort naturelle, ainsi qu’à la reconnaissance de la famille traditionnelle (homme, femme, et les enfants qui découlent de leur union aimante) comme lieu privilégié pour l’épanouissement de la personne humaine.

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