Fêtes clandestines – Dénoncer ses voisins à la police, meilleur moyen d’y mettre fin ?

Fêtes clandestines – Dénoncer ses voisins à la police, meilleur moyen d’y mettre fin ?
Fêtes clandestines – Dénoncer ses voisins à la police, meilleur moyen d’y mettre fin ?

par Mike Beuve.

Las des mesures coercitives liées à la crise sanitaire, des fêtards bravent les interdits et participent à des soirées clandestines. Mais c’est sans compter sur les plaintes du voisinage pour tapage nocturne qui permettent aux forces de l’ordre d’abréger des festivités pas assez discrètes pour rester secrètes.

Comment endiguer la multiplication des fêtes illégales qui pullulent depuis le début de la crise sanitaire ? La police scrute les réseaux sociaux, comme Snapchat ou Instagram, à l’affût du moindre faux pas des organisateurs ou des participants. Or la tâche n’est pas aisée face à des réunions par définition secrètes. Heureusement pour la maréchaussée, les murs ont des oreilles !

Denis Jacob, secrétaire général d’Alternative Police, confirme au micro de Sputnik qu’une « partie des renseignements territoriaux suit ce qui se passe sur les réseaux sociaux ». Ces investigations « permettent d’apprendre que des soirées vont être organisées ».

« Si un événement en préparation attire notre attention et qu’il peut effectivement poser un problème grave d’un point de vue sanitaire, dès lors qu’on l’a identifié et localisé, c’est tout un dispositif qui sera prévu », détaille-t-il.

Malheureusement, comme l’explique Denis Jacob, « ce genre de situation n’est pas encore arrivé ». En effet, les organisateurs de ce type d’événement redoublent de prudence, car les sanctions sont lourdes. Les contrevenants encourent un an de prison et 15 000 euros d’amende pour « mise en danger de la vie d’autrui ».

Scruter les réseaux sociaux à l’affût d’informations

Alors comment empêcher ces soirées clandestines ? En Belgique, par exemple, en prévision de la Saint-Sylvestre, la police aura le droit de contrôler l’intérieur des foyers et aura même recours à des drones fureteurs. Denis Jacob précise que, à sa connaissance, il n’y a pas de cas en France où quelqu’un aurait appelé la police pour dénoncer expressément une fête illégale en tant que telle. Les forces de l’ordre peuvent néanmoins compter sur les signalements du voisinage pour tapage nocturne. « C’est surtout quand c’est très bruyant » que les gens nous appellent.




« C’est le fait du hasard. À l’image de ce qui s’est passé à Marseille. […] En règle générale, le motif initial de l’intervention est le tapage nocturne puis cela nous amène à découvrir des fêtes clandestines, interdites par la situation sanitaire », souligne le syndicaliste. Un coup de chance qui n’est d’ailleurs pas sans risque, car « cela change le cadre de l’intervention ».
« Quand vous êtes à trois ou même à six pour intervenir sur une soirée clandestine, comme à Marseille où ils sont 500, il vaut mieux agir avec pédagogie dans une démarche préventive », poursuit Denis Jacob.

« Balancer » son voisin pour le bien commun ?

En outre, le secrétaire général d’Alternative Police note que, d’une manière générale, il y a un changement de dynamique dans les signalements pour non-respect des mesures anti-COVID. En effet, lors du premier confinement, la répétition des appels était « assez gênante pour mener les missions du quotidien de la police ». « Des gens signalaient que leurs voisins sortaient dix fois leur chien, faisaient des barbecues ou que des gamins jouaient au foot dans la rue », se remémore Denis Jacob.

Selon son syndicat, la délation représentait jusqu’à 70% des appels dans les grandes agglomérations en mars dernier.

« Durant ce second confinement, il n’y a pas eu à ma connaissance d’appels récurrents concernant des gens qui ne respecteraient pas les directives gouvernementales », avance Denis Jacob.

D’ailleurs, comment pourrait-on expliquer que des personnes dénoncent leurs concitoyens ? Pour le sociologue Michel Maffesoli, auteur du Temps des tribus (éd. de la Table ronde, 2000), c’est une des conséquences de la « stratégie de la peur » mise en place par le gouvernement autour de la crise sanitaire.

« Quand il y a une stratégie de cet ordre, cela peut susciter l’apparition de mercenaires. Les délateurs, c’est ça », explique-t-il au micro de Sputnik.

Cependant, le sociologue préfère nuancer : « Il ne faut pas s’affoler outre mesure, je crois beaucoup plus à une réaction saine de la population face à cette espèce de confinement. Je ne crois pas en l’importance de ces délateurs. Je doute que cela prenne une importance démesurée ».

source : https://fr.sputniknews.com/

Source : Lire l'article complet par Réseau International

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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