Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le mardi 17 novembre 2020 au matin, sur les ondes de Radio Notre-Dame, Mgr Michel Aupetit, interrogé sur la prohibition des messes publiques et sur sa rencontre avec le gouvernement lundi, jetait la responsabilité de l’interdiction de la messe publique, sous le durcissement du confinement gouvernemental, sur les catholiques qui ne respecteraient pas les mesures (soi-disant) sanitaires, entre autres communiant sur la langue, et qui, selon les mots méprisants de Mgr Aupetit : « font leur petit business dans leur coin [et] empêchent tous leurs frères de pouvoir assister à la messe ». Ces propos ont provoqué une vive réaction chez les fidèles, outragés à juste titre. Le Salon Beige rapporte :
Mardi matin sur Radio Notre-Dame, Mgr Aupetit, archevêque de Paris, s’en est pris, d’une façon assez cavalière, aux catholiques qui communient sur la langue et qui seraient responsables, rien de moins, de l’interdiction des messes publiques ! De nombreux catholiques se sont publiquement émus de cette accusation…
Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance Catholique, a également réagi dans une lettre ouverte à Mgr Aupetit, publiée sur le site de l’organisme :
L’instant de la consternation passé vient celui de l’indignation et de l’analyse. Vous avez tenu hier sur Radio Notre-Dame au micro de « Marie-Ange » des propos qu’il convient de rappeler pour l’histoire dénonçant : « les gens qui veulent en faire à leur tête », « communier sur la langue », les accusant de « faire n’importe quoi » et de poursuivre leur « petit business dans leur coin ». Il s’agirait de devenir « sérieux » et d’obéir.
Il est assez étrange que Mgr Aupetit, archevêque de Paris eût uniquement critiqué les catholiques en question, attachés à la messe et au respect de Dieu, et non le gouvernement, car enfin, c’est du gouvernement que vient la décision d’interdire la messe publique et non des fidèles. Le gouvernement a-t-il donc toujours raison ? Faut-il donc courber la tête devant chacune de ses décisions ? Et parce que l’État réagirait iniquement à de prétendues infractions à ses mesures, faut-il donc rejeter la faute sur les fidèles ?
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