En 2016, «ce n’était pas une transition douce, pourquoi Trump devrait-il tout de suite accepter le résultat» de 2020?

En 2016, «ce n’était pas une transition douce, pourquoi Trump devrait-il tout de suite accepter le résultat» de 2020?

PRÉSIDENTIELLES AMÉRICAINES

Trump aurait bien raison de persister

« Pourquoi les Républicains devraient-ils tout de suite accepter le résultat, notamment avec tous les problèmes qui peuvent arriver avec 65 millions de votes par correspondance? »

Pourquoi Donald Trump persiste-t-il à contester, y compris devant les tribunaux, sa défaite face à Joe Biden? John Lowe, avocat américain et membre des Republicans Overseas France, explique pour le Désordre mondial qu’il aurait raison d’attirer l’attention du grand public sur la normalisation de certaines pratiques douteuses.

De plus en plus de monde aux États-Unis estime que Donald Trump ne conteste juridiquement le résultat des élections présidentielles que pour sauver la face après sa défaite face à Joe Biden.

S’il y a des preuves de fraude électorale qui justifieraient ses tentatives de récuser les votes dans certains États américains qu’il espère retourner en sa faveur, elles n’émergent pas réellement dans le domaine public. Y a-t-il donc la moindre légitimité dans les affirmations de Trump ou nourrit-il tout simplement un fantasme pour lui-même et ses partisans? Si c’est effectivement le cas, alors sa propre Administration alimente aussi le rêve d’une victoire Républicaine.

Le secrétaire d’État Mike Pompeo a évoqué «une transition en douceur vers notre deuxième Administration Trump.» Qu’est-ce que cela veut dire? Et pourquoi Pompeo, qui est censé incarner les valeurs des États-Unis à l’étranger, dirait-il une telle chose au monde entier? Enfin, Trump pourrait-il vraiment saccager le pays en quittant le Bureau ovale, comme le craignent certains analystes?

John Lowe, avocat américain et membre des Republicans Overseas France, explique que Trump aurait bien raison de persister:

«Jusqu’à maintenant, tous les médias et les Démocrates ont dit qu’il n’y avait aucune preuve de fraude électorale. Et maintenant, quand on commence à démontrer qu’il y a eu des votes qui ont été faits au nom de personnes mortes, ils disent, bon, peut-être qu’il a eu un petit peu de fraude, mais il n’y a pas eu de fraude systémique ou assez importante pour changer le résultat des élections.»

Lowe détaille des exemples précis de pratiques douteuses:

«Dans un État comme Nevada, ils avaient une liste de personnes qui étaient enregistrées pour voter. Ils ont envoyé les bulletins de vote à toutes les personnes qui étaient sur cette liste, même s’ils étaient morts ou avaient changé d’adresse, ou n’étaient plus dans le Nevada. C’était donc facile pour une personne de recevoir deux ou trois bulletins de vote par la poste et de se dire, « OK, j’aimerais voter moi-même, allez, je vois que j’ai aussi deux ou trois autres bulletins, donc pourquoi pas [voter plusieurs fois, ndlr]? »»

Est-ce que Trump joue les mauvais perdants en refusant de baisser les bras? L’avocat américain réagit:

«Il faut se souvenir de ce qui s’est passé il y a quatre ans. Ce n’était pas une transition douce. Encore quatre ans après l’élection, les Démocrates disaient que l’élection de Trump n’était pas légitime, que c’était une élection frauduleuse, donc pourquoi les Républicains devraient-ils tout de suite accepter le résultat, notamment avec tous les problèmes qui peuvent arriver avec 65 millions de votes par correspondance?»

Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec

À propos de l'auteur Vigile.Québec

Vigile ouvre ses pages à tous ceux que le combat pour l’indépendance mobilise. Vigile respecte et encourage la liberté d’expression et accueille les différences qui ne compromettent pas l’avenir de la nation. Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs textes.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You