Un vaccin hypothétique, mais une affaire de gros sous bien réelle. L’annonce de Pfizer- BioNtech

Un vaccin hypothétique, mais une affaire de gros sous bien réelle. L’annonce de Pfizer- BioNtech
Un vaccin hypothétique, mais une affaire de gros sous bien réelle. L’annonce de Pfizer- BioNtech

par Liliane Held-Khawam.

La lumière au bout du tunnel coronal grâce à une seringue remplie du vaccin miraculeux. Tout sous-entendu faisant référence à une mort libératoire est très certainement fortuite.

Nous l’avons déjà dit et nous le redisons encore : la santé publique en général et le vaccin anti-Covid en particulier sont passés sous le contrôle de la planète finance.

Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à Pfizer, un des dinosaures de la planète BigPharma, et donc de BigFinance, qui a fait cette semaine une annonce, dont l’effet médiatique aurait été digne d’un remède miracle anti-Covid.

Selon un communiqué qui a fait le tour du globe dans toutes les langues, la société pharmaceutique Pfizer s’est dite confiante à propos de son vaccin contre le Covid-19, développé avec BioNTech, après une analyse intermédiaire en phase 3.

Alors ? Remède miracle ou effet de com digne de l’industrie du divertissement financiarisé? Voici quelques éléments de réponse qui nous laisseraient supposer que nous sommes plutôt dans la 2ème option.

Qui sont les actionnaires de Pfizer ?  

Vous trouverez ci-dessous la liste des actionnaires de Pfizer et constaterez que les gros poissons de la planète finance y sont positionnés de manière invariable. En tête arrivent les gestionnaires d’actifs qui s’occupent de notre épargne (y compris capitaux de retraite et assurance -vie) suivis de près des banques. Même notre Banque centrale suisse figure en bonne position dans le classement des pourvoyeurs de capitaux grâce à une détention d’actions Pfizer pour une valeur de 1 milliard de dollars. L’argent coule à flot à ce niveau supranational, et par conséquent l’enrichissement de la classe cooptée ne semble pas avoir de limites.

A travers ces gros acteurs qui détiennent notre argent (épargne, dépôts, capitaux de retraite, etc.), le développement du vaccin se fait avec NOTRE argent!L’enrichissement des acteurs de BigPharma aussi.Le problème est que le ruissellement des gains n’arrivent pas jusqu’à l’épargnant/retraité.

Pfizer a un partenaire, le laboratoire BioNTech  

Pfizer et son partenaire allemand BioNTech ont annoncé, lundi 9 novembre, que leur candidat-vaccin était efficace à plus de 90 %. Toute la presse financiarisée s’est réjouie de cette prouesse médicale, malgré le fait que le produit ressemble pourtant à un bricolage génétique effectué sur l’humain.

Leur recherche repose sur une biotechnologie jusqu’à maintenant jamais utilisée dans un vaccin approuvé, peut-être cela sera-t-il alors une première si ce vaccin se confirme : la technique de l’ARN messager. Il s’agit en fait d’insérer du matériel génétique dans les cellules humaines. Ce code contient des instructions pour produire une protéine qui ressemble à une protéine spécifique du coronavirus SARS-CoV-2. Ainsi, la réponse immunitaire est entraînée, afin de pouvoir répondre ensuite efficacement lorsqu’une véritable protéine virale cherche à infecter le corps. (Extrait de Numerama)

Deux journalistes du Monde, Chloé Aeberhardt et Chloé Hecketsweiler, confirment que : « La technique de l’ARN messager (choisie par Pfizer et BioNTech) consiste à injecter dans l’organisme des brins d’instruction génétique, qui diront aux cellules ce qu’il faut fabriquer – en l’occurrence un antigène spécifique du coronavirus, contre lequel le système immunitaire produira des anticorps ».

Le problème est que dans le même article du Monde, on peut lire que, contrairement à ce que dit Numerama, cette technologie n’est pas une première.

« Les vaccins ARN ou les vaccins qui utilisent des vecteurs génétiquement modifiés ne constituent pas « une première ». Les deux vaccins contre Ebola qui ont obtenu une autorisation de mise sur le marché utilisent des vecteurs identiques : le virus de la stomatite vésiculaire (VSV) pour celui de Merck et un adénovirus pour celui de Johnson & Johnson ». Le Monde

Alors, est-ce que la biotechnologie qui traite du bricolage de l’humain aurait été approuvée bien plus tôt et que l’arrivée de SARS-CoV-2 ne fait que permettre son approbation publiquement par les autorités, mettant au pied du mur les règles de la bioéthique ? Seuls nos scientifiques financiarisés pourraient nous répondre.

Efficacité à 90%…  

Selon l’information officielle, le vaccin Pfizer-BioNTech présenterait une efficacité de 90%. Quel sens donné à ce chiffre ? « Aux États-Unis, la FDA (Food and Drug Administration) a conditionné la validation d’un vaccin à une protection d’au moins 50% des personnes qui le reçoivent. Certains des vaccins les plus efficaces qui existent, comme celui contre la rougeole, montent jusqu’à 97% d’efficacité. (Numerama) » Vous comprenez que 90% serait un objectif, d’autant plus que le même article nous précise que « beaucoup de vaccins ont une efficacité moins importante, autour de 80 à 90%, et le vaccin contre la grippe protège 40 à 60 % de la population. »

A ce chiffre de 90%, Pfizer ajoute qu’il n’a identifié aucun effet secondaire néfaste pour la santé. Voilà une excellente nouvelle si vous appartenez à la catégorie de ceux qui vont se faire vacciner.

… enfin peut-être.

Le bémol est de taille. Il faut d’abord expliquer que le résultat du fameux 90% d’efficacité sans aucun effet secondaire néfaste* ne représentent pas le résultat final des essais cliniques. C’est un résultat intermédiaire de la phase 3 impliquant 40 000 personnes, et le niveau d’efficacité transmis aujourd’hui n’est donc pas le résultat définitif de l’étude !

* (y en aurait-il des non néfastes ? Et que signifie néfaste/non néfaste ?)

Plus important, selon les journalistes du Monde « Pfizer a publié ses résultats après 94 cas d’infection et publiera des résultats complémentaires à 164 cas. Ce sera intéressant, alors, de voir si le score est toujours de 90 %. » La validation repose sur les résultats obtenus sur 94 cas pour une étude supposée porter sur 40’000 personnes! Et le produit devrait être prêt bientôt ?

Bon à savoir : « L’annonce de Pfizer ne s’est pas traduite par un papier de recherche, il ne s’agit que d’une communication de l’entreprise ». (Numerama)

Quand on publie les résultats d’une étude, il faut en préciser les données. Cela semble trivial pour des scientifiques, mais l’est moins dans le monde d’une certaine technoscience aux mains des financiers vus ci-dessus. Dans ce monde, la frontière entre les effets de manche et la réalité scientifique basée sur une validation sérieuse est plus que ténue.

Numerama recense « les détails cruciaux qui manquent : le niveau de sévérité de la maladie parmi celles et ceux qui ont contracté la maladie malgré le vaccin ; un élément qui sera scruté par la FDA pour valider ou non le vaccin pour une distribution. Car même si un vaccin ne protège pas à 100 %, il peut malgré tout favoriser une meilleure réponse immunitaire chez les personnes qui contractent le coronavirus ; ce qui n’a rien d’un détail pour contrôler la pandémie ».

Il faudra aussi que Pfizer publie des informations sur l’absence revendiquée d’effets secondaires, que la FDA scrutera tout autant. Numerama

Alors, je regrette de dire que lorsque ceux qui étaient aux commandes des diverses crises financières systémiques, dont celle des subprimes, nous demandent de les croire sur parole, nous sommes en droit de ne pas leur faire confiance d’emblée.

D’ailleurs, Pfizer ne le croit pas non plus à ce stade des choses. Ils ont l’honnêteté de dire qu’« il est important de noter que nous ne pouvons pas demander une autorisation d’utilisation urgente à la FDA en nous basant uniquement sur ces résultats d’efficacité. Il faut disposer de plus de données sur la sécurité, et nous continuons à accumuler ces données dans le cadre de notre étude clinique. » Pfizer

L’annonce de ce lundi et ce qu’en on déduit certains grands médias ne correspondent pas à la réalité de l’avancement du produit !

L’efficacité du vaccin Pfizer en question  

Voici une information supplémentaire importante. Nous apprenons par le Monde que le critère d’évaluation principal choisi par Pfizer et BioNTech quant à l’efficacité de leur vaccin est la diminution des symptômes liés au Covid-19, et non la transmission. Nous sommes loin de l’éradication de SARS-CoV-2 !

Jusqu’à présent nous comprenions que le but du vaccin était d’éradiquer une maladie, et non de simplement en réduire les effets ! Or, on nous vend cette technologie ARN ou ADN dans le but de protéger les personnes vulnérables, et là subitement on découvre que l’objectif de base de la « validation » qui a cours en ce moment même est plutôt très modeste !

« Ce que regrettent un certain nombre de chercheurs en santé publique, pour qui ce critère n’est pas satisfaisant, dans la mesure où, s’il protège l’individu vacciné de l’apparition de symptômes, il ne protège pas la population générale. » Le Monde

Un détail clé qui manque pour déterminer l’efficacité du vaccin : le TEMPS  

Pour pouvoir se prononcer sur la protection effective et/ou sur les effets secondaires, nous avons besoin de résultats sur la durée. Or, dans la précipitation, cette donnée plus que cruciale ne peut que manquer. Numerama confirme cette lacune, qui nous semble fondamentale, en précisant bien que « ces résultats n’ont que très peu de recul sur la persistance d’une immunité dans le temps. L’efficacité a été mesurée 28 jours après la première dose ; sept jours après la seconde. »

L’article du Monde relève des informations très intéressantes. « La phase III des essais cliniques — qui compte plusieurs dizaines de milliers de patients – permet de détecter une grande partie des effets indésirables qui apparaissent au plus tard quelques semaines après la vaccination. Si les plus tardifs apparaissent. Mais il faudra des mois, voire des années pour les évaluer.Il est aussi possible que des effets indésirables rares, indétectables lors des essais cliniques, apparaissent une fois que des millions de personnes auront été vaccinées. » Ce qui est dit là est logique.

A ce stade, il est compliqué d’anticiper l’impact d’un produit qui intervient à l’intérieur de la cellule, et/ou de prédire en quoi consisteront les éventuels effets secondaires sur la durée, et s’ils seront rares ou pas!

« L’éventualité d’un vaccin saisonnier n’a par ailleurs jamais été écarté par les scientifiques ». Numerama

Une affaire de com et de fric  

Plus vous lisez, et plus vous découvrez que le miracle Pfizer est une certaine science de circonstances dans la mesure où les résultats montés en épingle par les médias n’ont pas de relevance statistique (94 cas), et dont l’objectif n’est pas l’éradication de la maladie, mais l’atténuation des symptômes!

Dans ce grand divertissement entretenu par les patrons de la haute finance, propriétaires simultanément des BigPharma, BigTech, et des BigMédias, ce qui est vrai est l’enrichissement des voyous sur le dos du peuple grâce à des politiciens pour le moins complaisants.

L’unique réalité de ce show se trouve dans les valeurs boursières dopées par les annonces, fondées ou …pas. Ainsi, « l’action Pfizer s’était envolée lundi de plus de 7 % lorsque le laboratoire américain avait annoncé que son vaccin développé avec la compagnie allemande BioNTech – qui avait pris 13,91 % – était « efficace » à 90 % contre le Covid-19. ».

Or, c’est ce jour-là précisément que le patron de Pfizer Albert Bourla ainsi que la vice-présidente Sally Suzman ont prévu de vendre de gros paquets d’actions. Leur valeur fut majorée de 7%, et atteignent 5,6 millions de dollars pour lui et 1,8 million pour elle.

La flambée boursière covidienne  

Les gains que permet l’épidémie, et la santé publique en général, sont FABULEUX. Exceptionnels, et certainement historiques! Le partenariat public-privé (exclusivement haute finance) en est la pierre angulaire. La flambée boursière est plus due à l’enthousiasme médiatico-politique et ses conséquences en chiffres d’affaires, qu’à la découverte concrète d’un remède opérationnel.

Ainsi un résultat prometteur pris à l’instant T dans le cadre d’un processus de validation, n’est pas le Résultat définitif couronné de succès, dont on peut plus difficilement en planifier l’annonce.Du coup, l’annonce de lundi relève d’une stratégie commerciale (pré-commandes de doses).

Cette opération de com n’est qu’un jalon dans un processus d’enrichissement illégitime dans lequel les autorités sanitaires ET les décideurs politiques ET les banquiers centraux jouent un rôle crucial: Celui de pourvoyeurs d’argent public et privé! Ces derniers transfèrent délibérément les richesses des Etats et des foyers sans aucune garantie de quelque résultat que ce soit!

Petit zoom sur BioNTech

JP Morgan, UBS et co ont eu le privilège d‘introduire cette entité allemande à la bourse de Wall Street en octobre 2019 juste avant l’épidémie Covid.

Par conséquent, l’autre opération de com qui nous vante l’intégration miraculeuse d’un couple de Turcs en Allemagne, l’affaire est là aussi sous contrôle de la planète finance!

Autre miracle soutenu par les banquiers centraux, alors que l’humanité a reçu l’injonction de faire faillite et que les gouvernements trient dans les activités pour définir lesquelles vont survivre aux confinements répétés, la valeur de l’action de BioNtech est passée en un an de 14$ (6 octobre 2019 à 106$, le 8 novembre 2020. Cette action a été multipliée par environ 8, presque 800%.

Et voici le profil des 3 principaux actionnaires de cette « startup ». Ces 3 entreprises ont un portefeuille de participations dédié à 100% à BioNTech ! Cumulées les 3 participations atteignent les 73% des actions de BioNTech. Autre fait, ces 3 entités détiennent les actions depuis octobre 2019. Alors qui est derrière ces 3 entités?

Le débat sur la question est urgent  

Les populations auxquelles sont destinées ces doses de vaccin doivent absolument être informées des tenants et aboutissants de cette obsession pour la vaccination de masse. Le débat est obligatoire et urgent. On ne peut imposer des conséquences lourdes sans en avertir les principaux intéressés tout de même! Pour l’heure, nous pouvons retenir ces quelques données.

1 – L’annonce Pfizer semblerait plus proche d’une simple opération de com qui n’est basée sur aucun crédit durable. Les têtes de l’exécutif de Pfizer le savent, et c’est pour cela qu’ils décident de planifier la vente le jour d’une annonce de « résultats » intermédiaires. Comme ils connaissent bien les réactions de la bourse, ils pouvaient s’imaginer des gains qu’ils pourraient logiquement réaliser ce jour-là. Par conséquent, même si les personnes concernées se cachent derrière le fait que leur opération de vente était planifiée, ils savaient qu’une annonce de résultats « prometteurs » leur ferait réaliser des bénéfices substantiels.

Dans tous les cas, le comportement en mode vente des actions de personnes de l’exécutif fait penser qu’ils ne croient pas dans la validation de leur produit.

Il serait à craindre que les pré-commandes des collectivités publiques soient un simple sponsoring sans gros impact sur la santé des populations. De l’argent perdu. D’ailleurs, l’article du Monde cité à diverses reprises ci-dessus portait le titre : « Le vaccin contre le Covid-19 de Pfizer « ne semble pas adapté à une vaccination de masse ».

2 – Il n’y aura pas de vaccins miracles puisque nous avons vu qu’il mute. Par conséquent, il faudra faire vacciner l’humanité tous les X mois avec 2 doses. Je vous laisse faire le calcul financier.

3 – Le vaccin en question est un vaccin qui modifie génétiquement les vaccinés. De quel droit dispose-t-on de l’humanité entière?

4  Nous avons découvert que la méthode miraculeuse de Bill Gates avait déjà été déployée dans le cadre d’Ebola. Eh bien voilà une grande découverte. Décidément, les médias mainstream détiennent des infos essentielles, et les conspirationnistes ne sont pas à la hauteur des secrets des laboratoires P3 et P4.

Nous pouvons conclure que l’annonce de Pfizer est un divertissement parmi d’autres qui occupe les esprits, renforcent la résiliation, – ou plutôt la résignation ?- en attendant la finalisation de la mise en place du Great Reset…?

Liliane Held-Khawam

source : https://lilianeheldkhawam.com

Source : Lire l'article complet par Réseau International

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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