par Jean-Claude Paye et Tülay Umay.
Au cours des deux dernières décennies, les publications médicales n’utilisaient pas la notion de « pandémie ». Dans le cas du Covid-19, ce terme a été introduit par l’OMS, en date du 11 mars 2020. L’organisation sanitaire avait alors déclaré que « la Covid-19 pouvait être qualifiée de « pandémie » », ajoutant « qu’il s’agit de la première « pandémie » causée par un coronavirus[1].» Ce choix permet de lui donner un caractère de démesure, d’exceptionnalité.
Dans le cas du coronavirus, l’existence immédiatement mondiale de la maladie, a permis de créer une confusion entre sa sévérité et son ampleur, entre le mot et la chose.
La métonymie, le déplacement d’un mot à un autre, de celui d’épidémie à « pandémie », ne permet pas d’observer la réalité, mais de « convoquer le réel », afin de le mettre au service d’une mutation contrôlée de la société. Ce déplacement fabrique la chose qui nous regarde dans notre intimité : la « pandémie ». A travers ce cadrage, les objets se chargent d’une inquiétante étrangeté : nous ne percevons plus les objets, mais ce sont eux qui nous regardent.
Ici, il n’est plus question de penser, mais d’entendre l’inouï. Le mot « pandémie », comme objet sonore, est mis en exergue par les médias. La résonance permet de produire, comme dans la mythologie du grand Pan, une révélation qui échappe au pensable. Ici le mythe est perverti. Il perd sa dimension métaphorique et devient un simple porteur de sons, de bruits.
L’utilisation de la notion de « pandémie » est un recours à un symbole de la mythologie. Il en utilise la puissance, non pour annoncer un danger et permettre d’y faire face, mais, au contraire, pour nous enfermer dans la panique et faire que la « pandémie », devienne une totalité qui ordonne, en permanence, des sacrifices et où toute forme de résistance devient impensable.
Une « pandémie » !
L’utilisation du terme de « pandémie », afin de caractériser une maladie ne présentant pas de caractère exceptionnel, a permis de créer un climat anxiogène. Les « experts », généralement des représentants de firmes pharmaceutiques, constituent des oracles, dont les injonctions sont suivies à la lettre par les « gestionnaires » de la « pandémie », gouvernements et médias. Ces derniers déterminent qui peut parler et diabolisent les médecins qui veulent soigner les malades. Le contrôle du discours est l’aspect principal de l’intervention des autorités sanitaires. La question de l’administration des soins se limite à l’organisation de mesures dites « de précaution », en excluant la possibilité même d’un traitement de la maladie. La démarche des autorités politiques et sanitaires est au contraire d’empêcher de soigner, grâce à une interdiction de médicaments, tel l’hydroxychloroquine, l’utilisation de traitement inappropriés tel le Rivotril et d’imposer un confinement favorisant la contamination. Cette politique relevant de « l’état d’urgence sanitaire » n’a pour seul effet que de créer le chaos à tous les niveaux sociaux et économiques, plongeant l’homme « dans un monde sauvage, originel, toho-bohuesque, sans repère aucun[2] ». Elle a pour effet d’alimenter l’angoisse des populations, grâce à une dramatisation des faits, à une énumération permanente du nombre de morts, ainsi qu’à une surévaluation importante du nombre de décès dûs au coronavirus.
Le passage de la notion d’épidémie à celle de « pandémie » n’a pas pour objet de qualifier la nature d’une maladie, mais de nous installer dans la panique, afin d’imposer une mutation anthropologique[3]. Ce choix s’inscrit dans une destruction des fondements ce qui fait de nous des êtres humains. Pour ce faire, elle place l’individu dans un état de « guerre », non seulement contre l’autre, mais aussi contre lui- même et contre tout ce qui permet d’établir un lien social.
Le terme de « pandémie » s’est imposée suite à sa capacité de se prêter au symbole. Il relève, ici, d’une démarche d’ordre religieux, plus précisément d’un rattachement de la « guerre contre le coronavirus » à un culte fétichiste, fondé sur le sacrifice.
Une parabole de la panique
La notion de « pandémie » produit une organisation-désorganisation des populations basée sur la panique. Ce choix fait obstacle au questionnement. Il ne permet pas de penser la réalité. Au contraire, il a pour fonction d’annihiler la raison, par la résonance permanente d’un bruit, celui d’un cri de détresse annonçant la dissolution du lien humain. En neutralisant par l’effroi tout mécanisme de défense, la prédiction, annonçant une mutation sociale radicale, devient auto-réalisatrice. Elle constitue une parabole, une révélation de « quelque chose jeté[4]» aux populations, annonciatrice de « la fin de l’histoire », affirmant que « rien ne sera plus comme avant[5]».
Ici, la participation des populations à leur assujettissement est essentielle. Généralement, les individus anticipent, dans leur comportement quotidien, le durcissement de mesures à venir, qui apparaissent alors comme une réponse à une demande des personnes elles-mêmes.
Le rapport vertical de subordination n’est pas premier. Le pouvoir serait impuissant sans la participation active des citoyens. Les individus s’offrent à la chose, comme dans la posture religieuse sacrificielle, « la transcendance ne surplombe pas l’homme, il en est le porteur[6] ».
Les mesures révèlent « une perception traumatique du manque dans l’autre ». Le pouvoir exhibe une impuissance face à la force de l’invisible. Il demande aide et assistance aux populations, tout en exigeant la participation et le sacrifice de tous « pour aider le personnel soignant et arrêter la circulation du virus, afin d’éviter la catastrophe en matière sanitaire »[7]. Il annonce constamment des mesures changeantes et contradictoires, ayant peu de rapport avec l’évolution des faits. Il étale son incapacité à faire face à une extension inexorable du virus. L’exhibition par les autorités de leurs manquements est une Annonciation, montrant à la fois leur amour infini des citoyens et la toute puissance de la maladie. Elle incite les populations à demander d’avantage de mesures qui les asservissent.
Le retour du grand Pan
Chez les Grecs anciens[8], le terme de « pandémie » se rapporte à une peur telle qu’on la qualifie de « panikos ». Elle désigne les grandes frayeurs sans fondement, sans cause légitime, si ce n’est un écho venu d’on ne sait-où. Il porte sur un bruit, un son terrible qui fait perdre la raison. Il met en déroute les armées et sème la terreur. Ce bruit résulte de l’action du dieu Pan, mi-animal, mi-homme, de la mythologie grecque.
Avec Pan[9], une voix s’élève dans un paysage sonore où, précédant toute parole, règne un bruit, le son strident d’une flûte. Elle est l’agent d’une peur panique, d’une peur sans raison. Son intervention produit une terreur, dont la cause échappe à la compréhension. Il s’agit d’ une peur sans cause, amplifiée par un bruit continu occupant tout l’espace, qualifié comme étant un écho. Ainsi, la peur ou le désordre, la panique frappent de folie collective une communauté humaine, jusqu’à la désorganiser complètement[10].
La « pandémie » produite par le dieu Pan produit un état d’aliénation collective. Les individus ne reconnaissent plus les leurs. Ils n’ont plus d’appartenance et commencent à faire la guerre, non pas contre un ennemi extérieur et identifié, mais entre-eux. L’action de Pan empêche le guerrier d’être un guerrier, l’homme d’être un homme. Il en fait un animal désorganisé qui va s’auto-détruire.
La mythologie nous apprend ce qu’engendre la venue du désordre dans l’ordre, le surgissement de la sauvagerie dans la cité. Elle nous éclaire ainsi sur notre présent et notre devenir immédiat, sur les effets de la fin de l’état de droit, de l’extinction du rôle de la loi, de la généralisation et de l’acceptation de l’arbitraire.
Dans la « pandémie » du coronavirus, les bruits véhiculés par les médias prennent possession des foules et des corps. Surgissant de l’invisible, ils déclenchent la panique. Le terme de « pandémie » fait écho. Sa fonction n’est pas de saisir la réalité, de permettre la compréhension du phénomène, mais de marquer les populations dans leur chair et d’enfermer leurs comportements dans un état de nature. Agissant comme résonance, au niveau de la limite entre l’humain et l’animalité, l’écho induit un mouvement générateur de détresse. Il crée une panique, semblable à celle inscrite par la mythologie grecque du grand Pan.
La « pandémie » s’est faite « chair »
Le discours des médias inverse le rapport entre les mesures prises et l’avènement de la maladie. Le dispositif sanitaire apparait comme l’extériorité d’une intériorité, celle du coronavirus. De même, actuellement une recrudescence de la maladie existe, car elle est annoncée. La Chose est, car elle est nommée comme telle. Nous sommes entrés officiellement dans une deuxième vague, annoncée déjà depuis le mois de mars, car un nouveau couvre-feu vient d’être décrété et de nouvelles mesures sont adoptées.
C’est donc les attitudes de la population « en marche » contre le coronavirus, mimant les injonctions du pouvoir, donnant une matérialité à l’annonce d’une reprise du virus, qui constitue la présence de celle-ci. Ainsi, ils mettent en scène l’invisible. Grâce aux individus venant se faire tester en masse l’invisible devient calculable. Leur volontarisme, dans la soumission aux injonctions, devient la grandeur de la contamination.
La fusion de l’intérieur et de l’extérieur fait également partie de la « guerre contre le terrorisme ». Ce qui était énoncé, par le pouvoir, devenait transparence de la réalité. En ce qui concerne la « guerre contre le coronavirus, » la preuve de l’existence du virus ne résulte pas uniquement de son énonciation par les autorités, mais existe surtout à travers le comportement des populations. C’est ce dernier qui donne une objectivation au contenu du discours. Ainsi, par la stricte observance de rituels, dénués de toute efficacité autre que celle de modeler leurs comportements, les individus donnent chair à l’existence de la « pandémie ». Aussi, la frénésie actuelle des populations, suite à la mobilisation médiatique, à se faire tester en masse, attesterait de la reprise exponentielle de l’infection.
Dans la « lutte contre le coronavirus », le jugement d’attribution, comme négativité première, comme capacité de dire non, n’a plus lieu d’être. La faculté de séparer le moi du non moi et de distinguer le dedans du dehors est suspendue.
L’invisible, l’Autre absolu, le grand Pan, dont le pouvoir séculier, s’exerçant à travers les instances de la puissance étatique, des organisations mondiales de la santé… ne rencontre plus de limite à son emprise. Nous ne pouvons plus nous opposer à ses injonctions, car nous n’existons plus « en tant que corps ».
« Pandémie » ou pantomime.
La pandémie du coronavirus repose sur la mise en scène d’un désarroi produit par les « mesures de protection ». Elle exhibe des individus sacrifiant leur vie individuelle et sociale, afin de satisfaire les attentes de l’invisible. Ces gestes répétitifs et codés, destinés à nous purifier de l’autre, rappelle le théâtre d’Antonin Artaud[11]. Toutes deux développent une approche qui relève de la pantomime, où gestes, intonations et incantations remplacent le texte, où « les mots seront pris dans un sens incantatoire, vraiment magique, pour leur forme, leurs émanations sensibles, et non plus pour leurs sens[12]». Ce marquage répété des individus produit une intensification de la tension. Le chiffrage journalier des malades, puis celui des simples « contaminés », est le corps principal des informations dispensées.
Antonin Artaud est l’inventeur du concept de « théâtre de la cruauté » qui conçoit l’épidémie comme une métaphore spirituelle de la vie humaine. Les angoisses, il les montra travers un langage spécifique qui devient l’objet du théâtre même. À travers leur participation à un spectacle-action, les spectateurs sont entraînés par une violence pulsionnelle aigüe.
Dans le théâtre d’Artaud, le spectateur devient acteur, la scène et la salle ne sont pas séparées. Les individus sont également personnellement mobilisés dans la « guerre contre le coronavirus ». Il n’y a plus de séparation entre le pouvoir, les individus et le virus. Cette indistinction fait que la « pandémie » n’a pas d’extériorité, elle concerne l’intériorité des individus qui doivent se purifier, afin de se sauver et de se protéger du lien social.
La scène théâtrale permet d’identifier et de cristalliser cette cruauté fondamentale et, par un rite sacrificiel, de s’en libérer. Cette forme d’exorcisme agit comme la peste, « d’une crise qui se dénoue par la mort ou par la guérison[13]». Ce théâtre est l’expression d’une crise totale après laquelle, il ne reste plus rien « que la mort ou une extrême purification[14] ». L’épidémie agit sur l’ensemble de la collectivité. Dans la guerre contre le coronavirus, la crise est aussi pandémique et globale. Elle est partout, sans distinction, et conduit à une transformation radicale de la société et au sacrifice des populations. Si les personnes âgées et les malades sont en première ligne de cette politique d’épuration, elle conduit aussi à une purification de ceux qui resteront en vie, c’est à dire à une éradication de ce qui fait de nous des êtres humains.
Une capture de l’invisible
La dramaturgie de la « pandémie » s’inscrit à la lettre dans le théâtre de la peste d’Artaud, dont la scène donne directement accès à l’invisible[15]. Aussi, dans la « pandémie » du coronavirus, l’origine de la maladie ne peut être détectée, elle ne fait pas partie du visible, mais de l’invisible. Son extension existe, car elle est déclarée, comme aussi l’est l’hypostase d’une une deuxième vague, déjà prévue en mars, puis celle d’une troisième actuellement annoncée.
Les scénographies, utilisées dans la « guerre contre la « pandémie » », sont destinées à projeter l’invisible dans l’espace. En neutralisant les mécanismes de défense des individus, toutes deux permettent que la panique devienne agissante et salutaire dans l’instauration d’un monde nouveau. Anticipant le port du masque généralisé qui supprime le visage et nous enlève toute identité, l’épidémie s’inscrit dans un théâtre initiatique où les hommes sont poussés à se voir tel qu’ils sont : un virus.
Artaud place son théâtre au-delà du langage. Il insiste sur son élément charnel. Il écrit : « Dans l’état de dégénérescence ou nous sommes, c’est par la peau qu’on fera rentrer la métaphysique dans les esprits[16]». De fait, la gestion du coronavirus se place aussi hors langage et s’accompagne de rituels : masque, distanciation, confinement variable et répété.., pensés pour produire, non seulement une désarticulation du corps, tant social, qu’individuel, mais un effacement de celui-ci. La chair[17], n’ayant plus de protection, pourra alors être marquée.
Artaud insiste sur la puissance du rituel et cherche à transformer le spectacle en une cérémonie sacrée. Il redonne au théâtre une fonction religieuse. Pour lui, le théâtre se doit d’être le lieu de l’identification et du sacrifice, d’où le terme de « Théâtre de la Cruauté ».
Celui-ci prend l’aspect d’une cérémonie religieuse et comporte, dès lors, une participation active et personnelle du public.
La « gestion » de la « pandémie » du coronavirus a pour fonction de révéler un sacré. Elle est une totalité qui se place hors droit. Elle résulte d’un impératif catégorique, d’une loi morale, celle de « sauver des vies humaines ». L’application de plupart des mesures n’a pas de base légale. Elle est laissée à l’appréciation des différents mandataires et exécutants et surtout à la panique des populations. Son efficacité résulte de son caractère surmoîque.
Elle a un caractère directement religieux et est basée sur le sacrifice des citoyens. Dans son théâtre, Artaud avait décri cette mutation de la société. Le « Théâtre de la Peste » avait déjà anticipé ce que nous vivons dans « la guerre contre le coronavirus » : une chair sans corps, « un corps pestiféré »[18], c’est à dire le désarroi, l’abandon du corps, ainsi que le renoncement à être une personne
[1] Marc Gozland, « Pandémie : histoire d’un mot et d’un concept », le 17 mars 2020, https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/03/17/pandemie-histoire-dun-mot-et-dun-concept/
[2] « Le théâtre de la cruauté », in Le Théâtre et son double, Gallimard 1938, https://fr.wikisource.org/wiki/Le_théâtre_et_son_double et « Le théâtre de la cruauté, d’Antonin Artaud », CAPES de Lettres Modernes, https://lewebpedagogique.com/capeslettres/le-theatre-de-la-cruaute-antonin-artaud/
[3] Jean-Claude Paye, Tülay Umay, « Coronavirus, une mutation anthropologique », RéseauInternational, le 17 août 2020, https://reseauinternational.net/coronavirus-une-mutation-anthropologique/
[4] René Girard remarque que « paraballo signifie jeter quelque chose en pâture à la foule pour apaiser son appétit de violence, de préférence une victime, un condamné à mort », René Girard, Le Bouc émissaire, Grasset ,p. 270
[5] Jean-Claude Paye, « La fin de l’histoire ou le temps messianique », Réseau international, le 24 décembre 2017, https://www.mondialisation.ca/la-fin-de-lhistoire-ou-le-temps-messianique/5621840
[6] Emmanuel de Saint Aubert,« L’Incarnation change tout ». Merleau-Ponty critique de la théologie explicative », Transversalités 2009/4, pp 147 à 186, https://www.cairn.info/revue-transversalites-2009-4-page-147.htm
[7] Allocution de Franck Vandenbrouck, ministre belge de la santé, RTBF radio première CQFD, le 19 octobre 2020, https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_la-situation-est-nettement-pire-que-le-18-mars-qui-etait-le-debut-du-lockdown?id=10612559
[8] Philippe Borgeaud, « Penser la pandémie avec les Grecs, » Univerité de Genève, vidéo, le 26 avril 2020, https://www.facebook.com/Regahr/videos/penser-la-pand%C3%A9mie-avec-les-grecs-entretien-avec-philippe-borgeaud-prof-honorair/550950212527267/
[9] Originaire d’Arcadie, Pan est le dieu des troupeaux et des bergers, dont le culte s’est répendu à travers la Grèce. Il est un dieu avec un corps mi-homme, mi-bouc.
[10] Philippe Borgeaud, Op. Cit.
[11] Antonin Artaud, « Le théâtre et la peste » in Le théâtre et son double, Gallimard 1938, pp. 15-33, https://fr.wikisource.org/wiki/Le_théâtre_et_son_double
[12] Antonin Artaud, Oeuvres completes, tome IV, Gallimard -blanche, 1978, p. 121
[13] « Un thâtre qui double la vie », http://classes.bnf.fr/pdf/artaud1.pdf
[14] Ibidem.
[15] Atsushi Kamaki, Artaud, Kandinsky, Witkiewicz : le dualisme du théâtre Alfred Jary », Agon, OpenEdition, https://journals.openedition.org/agon/1617?lang=en
[16] Antonin Artaud, Oeuvres complètes,tome IV, Gallimard -Blanche, 1978, p. 108.
[17] « ll y a, affirme-t-il, de la pensée pré-identitaire qui surgit, non en moi, mais dans la chair qui pulse en deçà de mon corps anatomique et dans laquelle celui-ci est comme découpé. » in Evelyne Grossman, La théorie de la chair, « Artaud, « l’aliéné authentique », p. 35, https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01422058/document
[18] Tatsiana Kuchyts Challier, « Le Corps-Peste d’Antonin Artaud face à la cruauté de l’espace vital », Université Stendhal-Grenoble III, le 20/10/2014, https://www.erudit.org/fr/revues/annuaire/2012-n52-annuaire01550/1027015ar/
source : https://www.mondialisation.ca
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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