Selon Sébastien Ricard, on a réduit l’histoire d’Octobre 70 à une histoire de dépouille. Parler des raisons de cette crise et du souffle de liberté que le Québec a connu entre le 5 octobre, jour du ravissement de James Richard Cross et le 16 octobre, jour de l’imposition des mesures de guerre relève du tabou. Même 50 ans plus tard.
Voilà la raison pour laquelle lui, Brigitte Haentjens et d’autres camarades ont décidé de réaliser une série de balados intitulé « Pour en finir avec Octobre? » Et le point d’interrogation a sa raison d’être, car selon lui en finir avec Octobre équivaudrait à en finir avec le Québec.
Dans cette entrevue, il explique en quoi consiste le tabou, qu’est-ce qu’on s’empêche de dire et de penser en raison du tabou et comment les 11 jours couverts par les balados contiennent l’histoire entière du Québec depuis 1760.
Il rappelle à quel point l’expérience du Moulin à paroles, vivement contesté par certaines autorités à Québec en raison de la lecture du manifeste du FLQ, a déclenché leurs réflexions.
On peut écouter ces balados sur le site de la Fabrique culturelle.
www.lafabriqueculturelle.tv/balados/33/…re-vraiment
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