Les habitants de Melbourne sont prisonniers dans leur ville et risquent d’être détenus indéfiniment pour « pré-crime » et même de voir leurs enfants enlevés sur la base de statistiques Covid souvent inexactes. Combien de temps avant que cela ne se répète ailleurs ?
Les Américains seraient bien avisés de prêter attention à ce qui se passe en Australie. Le Premier ministre de l’État de Victoria, Dan Andrews, s’est lancé dans une course à la police pour rivaliser avec le Patriot Act, en présentant récemment un projet de loi qui donne au gouvernement de l’État le pouvoir de détenir préventivement des personnes « à haut risque », pour une durée indéterminée, dans des installations de quarantaine, sur la base de simples soupçons de non-respect des ordres d’auto-isolement.
Cette mesure est justifiée par l’utilisation de statistiques Covid-19 que même l’establishment médiatique qui aime bien la peur, a reconnu être probablement fortement exagérées, sur la base d’un test dont le créateur a, parait-il, été horrifié à l’idée de l’utiliser pour diagnostiquer une infection virale. Pourtant, le même establishment médiatique a adopté le verrouillage totalitaire décidé par Dan Andrews comme le modèle que les États-Unis devraient adopter.
Un désastre pour la démocratie
Ressemblant plus au méchant d’un dessin animé qu’à un politicien, Dan Andrews a averti en début de semaine les habitants de Melbourne que « les chances étaient très faibles » qu’ils puissent échapper à « la ceinture d’acier » que son gouvernement a construit autour de la ville. Alors que le verrouillage dans reste le l’état se relâchait un peu jeudi, les Melbourniens eux sont encore soumis à une réglementation stricte et sont menacés d’une amende de 5 000 dollars s’ils tentent de fuir vers des climats plus favorables. Et si l’idée d’être détenus préventivement pendant des mois pour être des « théoriciens de la conspiration » ne dissuade pas suffisamment les résidents d’avoir des crimes de pensées, la disposition du projet de loi Omnibus qui permet au gouvernement de retirer les enfants à leurs parents jusqu’à une durée de 30 mois, le fera certainement. Le projet de loi a été adopté par la chambre basse de l’État de Victoria la semaine dernière.
L’État de Victoria a déclaré l’état de catastrophe le 2 août dernier avec 123 décès dus au coronavirus dans tout l’état pendant toute la durée de la pandémie, citant une hausse soudaine et inexplicable du nombre de cas dans sa décision d’enfermer les résidents des logements publics dans leurs appartements et d’envoyer des membres des services militaires faire du porte-à-porte pour s’assurer que les citoyens obéissent.
La vidéo de la police traînant une femme enceinte hors de son domicile pour avoir simplement encouragé une manifestation contre le verrouillage des logements dans sa petite ville, en solidarité avec les habitants de Melbourne, a déclenché une indignation internationale, et la condition économique et psychologique des habitants s’est rapidement détériorée au cours des deux derniers mois.
La santé mentale n’est pas la seule à avoir souffert de ce confinement du « Dictateur Dan ». Le nombre de décès dus au coronavirus a en effet grimpé en flèche, passant de 123 lors de l’imposition du confinement le 2 août à un énorme 773 à partir de mercredi. Bien sûr, « énorme » est relatif – étant donné les dizaines de milliers de personnes supposées infectées, on pourrait s’attendre à un nombre de décès beaucoup plus élevé, du moins jusqu’à ce qu’on se rappelle que 90 % des « cas » diagnostiqués par le test PCR ne portaient probablement pas assez de virus dans leur organisme pour présenter des symptômes ou infecter d’autres personnes. Si c’est une bonne nouvelle pour tous les Australiens qui ne mourront pas du Covid-19, c’est une mauvaise nouvelle pour ceux qui sont maintenant enfermés dans leur maison à cause de ces chiffres inexacts.
La dictature, ça veut dire que l’on n’a jamais à admettre d’erreurs
Même en mettant de côté les faux positifs, les terrifiants modèles informatiques qui ont inspiré tant de pays et d’États à verrouiller ont depuis longtemps été dénoncés comme étant erronés. Cependant, les politiques qu’ils ont inspirées n’ont pas été réexaminées. Étant donné les énormes dommages collatéraux qui découlent de l’arrêt de l’économie d’un pays – les statisticiens ont averti il y a quelques mois que le nombre de suicides en Australie serait dix fois plus élevé que celui des décès dus au virus, une part importante de ces décès inclue des jeunes, tandis que les experts médicaux britanniques et américains ont averti que les confinements tuent plus que le virus qu’ils sont censés arrêter – il n’y a aucune excuse pour enfermer les jeunes et les personnes en bonne santé afin de protéger les personnes âgées. Le fait que ces mêmes personnes âgées soient plus susceptibles de mourir de causes autres que le Covid-19 lorsqu’elles sont maintenues dans l’isolement social ne fait qu’ajouter à l’insulte.
Personne ne veut admettre qu’il a fait une erreur. Le Premier ministre Andrews est félicité par les médias internationaux pour s’être approprié encore plus de pouvoirs, et de nombreux dirigeants américains et britanniques sont impatients de suivre ses traces. Il est rare que l’on tente de corriger des statistiques fallacieuses, malgré la découverte généralisée de la tenue de registres frauduleux (ou simplement tenus avec incompétence) aux États-Unis et au Royaume-Uni. Même le fait de comprendre que la plupart des méthodes de dépistage du Covid-19 sont extrêmement imprécises n’a pas contribué à ralentir l’enthousiasme qui s’est emparé d’une population pour lui faire avaler ce test (littéralement).
Et Dan Andrews est loin d’être le seul dirigeant à infliger ce que l’on ne peut qualifier que de cruelles expériences psychologiques à son peuple sous le couvert d’une réponse virale. Qu’il s’agisse de la promesse de la Nouvelle-Zélande d’enfermer dans des installations de quarantaine toutes les personnes dont le test est positif et les membres de leur famille, de l’interdiction des visites à domicile décrétée par le Premier ministre écossais, Nicola Sturgeon, de la menace du maire de Los Angeles Eric Garcetti de couper l’eau aux maisons et aux entreprises qui accueillent des fêtes, ou les gouverneurs des États américains qui ont exigé que les maisons de retraite acceptent les patients positifs au Covid-19 malgré le risque qu’ils encourent, il semble que dans le monde entier, tous les aspirants dictateurs des « démocraties » anglophones se battent pour savoir qui pourra franchir la ligne d’arrivée en premier.
Alors que nous regardons avec horreur ce qui se passe dans l’État de Victoria, nous devons faire ce que nous pouvons pour arrêter la montée du totalitarisme dans nos propres pays.
Traduction Sott.net – Source : Helen Buyniski, RT
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