par Liliane Held-Khawam.
Le Big Reset selon le WEF est intimement lié à la 4ème révolution industrielle qui révolutionnerait tous les aspects de la vie sur terre, voire jusqu’à définir ce qu’est l’humain (vidéo ci-dessous à 1:38 puis 10:40) :
Les mécanismes économiques ont été soigneusement cassés bien avant le virus qui crée tant de controverses au sein de la communauté scientifique. Il ne faut s’attendre à aucun secours venant du marché, ou d’un contre-pouvoir quelconque. Détenant les leviers essentiels de la vie économique, seules les personnes aux manettes de la planète finance-industrie sont capables de décider du jour et de l’heure du « Grand Reset ». C’est à ce moment que sera annoncé le nouveau paradigme sociétal promis par Brzezinski : une société sous surveillance et sous contrôle. Un modèle qui brillera par un totalitarisme d’ampleur inédite. Dans les faits, une révolution historique se déroule en ce moment même dans le silence consternant des médias. Et elle a besoin de mettre en faillite les agents économiques, financiers, voire monétaires. L’ampleur de l’atomisation est discutable, mais elle pourrait tout balayer dans la mesure où le posthumanisme est aussi concerné par le Big Reset du World Economic Forum.
Tous les secteurs du Business, et des processus, sont concernés. Très peu pourront s’adapter, à l’image des GAFAM qui ont piloté le changement.
L’indispensable effondrement économico-financier de l’Ancien Monde
Cela fait des années que nous prenons le risque d’être traités de catastrophistes en annonçant les dysfonctionnements majeurs d’un système déconnecté de toutes bases réelles et qui ne sert que les quelques astucieux qui ont réussi à le mettre en place avec bien sûr le soutien indispensable des législateurs qui l’ont blanchi. Les grands gagnants sont évidemment les architectes du Nouveau Monde.
Fortement soutenus par les tenants de la planète finance globale, dont la Banque Nationale Suisse qui a investi des sommes extraordinaires dans la galaxie des GAFAM, ces révolutionnaires ont modifié tous les secteurs de la société depuis un niveau supranational.
Ainsi, les observateurs ont pu relever depuis de nombreuses années des bizarreries dans la gestion des biens publics, dont ceux liés à la politique monétaire.
Les politiques monétaires non conventionnelles de banquiers centraux, étroitement connectés au cartel des banquiers internationaux, ont généré un double phénomène unique au plan historique : une inflation dans les circuits de la planète finance globale et une déflation au niveau local. Des richesses immenses ont été captées par les uns et une dépossession systématique pour les autres.
https://lilianeheldkhawam.com/2015/04/30/la-deflation-frappe-la-suisse-depuis-2011-la-bns-en-echec-par-liliane-held-khawam/
https://lilianeheldkhawam.com/2015/09/28/bns-inflation-pour-les-uns-et-deflation-pour-les-autres-liliane-held-khawam/
De son côté Bruno Bertez n’a eu de cesse d’avertir ses lecteurs dès 2015 quant aux dangers d’un Grand Reset. Voici 2 extraits :
- Nous croyons que ceux qui détiennent les pouvoirs, les Maîtres, ont beaucoup d’armes à leur disposition : Et en particulier l’arme monétaire, la force et la propagande. Il faut y ajouter la fondamentale, celle qui est cachée et dont on ne parle pas : l’arme du formatage des esprits. Ils produisent maintenant la société civile, docile, crédule, dépendante et malléable dont ils ont besoin pour reproduire leur Système.
- La modernité ayant détruit les référents extérieurs à toute Valeur (rien ne vaut en-soi), le Système n’est que relatif, auto-référent, il est radicalement incertain. Si un pan s’effondre comme en 2008/2009, tout l’édifice s’écroule. Il n’y a dans nos Systèmes qu’une possibilité terrible celles du Grand Reset.
- https://lilianeheldkhawam.com/2015/07/10/nous-nen-sommes-quau-tout-debut-des-crises-par-bruno-bertez/
C’est clair, net et précis. Et aujourd’hui, les analyses des uns et des autres sont vérifiables. Hélas ! Je vous garantis que nous aurions préféré mille fois nous tromper.
De la monnaie virtuelle contre richesses réelles
Si nous avons pu avertir des risques de la chose, c’est que des éléments tangibles étaient présents depuis de nombreuses décennies et se renforçaient et se confirmaient les uns les autres.
À côté de la privatisation de la création monétaire, et de la pénalisation des clients au travers de dettes indues, s’ajoutent des aides publiques, des partenariats publics-privés juteux, des exonérations d’impôts, etc. La conséquence logique et incontournable que l’économie de marché fut dévoyée par des personnes privées puissamment dotées de capitaux bien sûr, bénéficiant de cumuls de privilèges dont celui de tenir le stylo qui leur permet de créer de la monnaie à volonté, laissant le soin à leurs clients de fournir les contreparties tangibles. Autant de richesses réelles qui ont changé de mains contre de fausses monnaies virtuelles. Et ce, au niveau planétaire grâce au billet vert, promu monnaie de réserve pour le plus grand malheur du peuple américain.
Entre aides publiques antilibérales et économie dirigée, la dette publique explose
Plus grave encore, c’est que les gouvernants, menés par exemple par une Commission européenne, ont subventionné les grands groupes, en parfaite violation des règles sous-jacentes à l’économie de marché. Voici quelques exemples d’utilisation de l’argent public à des fins commerciales privées. Ce détournement de l’argent public va fausser gravement la concurrence et mener à un accroissement de la dette des collectivités publiques nationales et locales, avec le contribuable comme garant. Tout le monde comprend que le mur attend à l’arrivée tout un chacun, riche ou pauvre. À l’exclusion de ceux qui sont au-dessus des États.
Quelques extraits du chapitre « Des privilèges publics parfaitement antilibéraux » de Coup d’État planétaire
En France, le coût pour le contribuable des aides publiques aux entreprises s’élevait, en 2015, à 110 milliards d’euros par an. « État, collectivités locales, chambres consulaires, chacun y va de son obole : on recense plus de 6 000 dispositifs d’aides différents que gèrent des dizaines de milliers de fonctionnaires.[1]» En 2018, le volume avait pratiquement doublé et affichait 200mia d’euros[2].
Cette pratique de sponsoring de certains agents économiques avec l’argent public est un interventionnisme de l’État, qui viole et sabote par sa récurrence, pour ne pas dire par son caractère institutionnalisé, les bases du libéralisme, du marché, et de l’économie de marché. L’exemple le plus choquant de ces dernières années fut le transfert des pertes, des risques, et d’actifs pourris d’établissements financiers au passif des États et des banques centrales. Avec le contribuable comme garant final, les finances des populations et des territoires publics ont commencé à prendre l’eau, alors même que les bonus ont continué à être versés normalement.
De plus, un pas de plus fut franchi quand les législateurs nationaux ont légalisé le procédé. Grâce à des lois du genre too big to fail, ils ont offert des assurances contre tous les dangers présents et à venir. Ce faisant, ils ont encouragé les agents de la haute finance à prendre plus de risques en toute quiétude. Pareille couverture, est une forme d’impunité ou immunité. Accessoirement, c’est aussi une manière d’abroger la loi sur les faillites. Tout cela, et bien d’autres choses, sont offerts à une condition près : avoir une certaine taille, et présenter des risques systémiques. (Extrait Coup d’État planétaire)
[1] « Le grand scandale des aides aux entreprises », Les enquêtes du contribuable, 25 mars 2015[2] « Aides publiques aux entreprises privées, c’est 200 milliards d’euros », L’Humanité, décembre 2018
La Commission européenne valide
L’art.107[1] fournit toutefois une liste d’aides considérées comme compatibles avec le « marché interne » de l’UE. Sont par exemple autorisées « les aides destinées à promouvoir la réalisation d’un projet important d’intérêt européen commun ou à remédier à une perturbation grave de l’économie d’un État membre ».
[1] Section 2 : les aides accordées par les États (in, les traités consolidés), eur-lex.europa.eu
Côté suisse, on découvre les programmes pluriannuels de développement économique dignes de l’ex-URSS.
La Suisse n’échappe pas au modèle, malgré le vernis libéral qu’elle veut se donner. Son comportement relève plutôt de l’économie planifiée. Une Loi fédérale sur la politique régionale (LPR), votée en octobre 2006, vise à « améliorer la compétitivité de certaines régions et à y générer de la valeur ajoutée[1], contribuant ainsi à la création et à la sauvegarde d’emplois dans ces régions, à l’occupation décentralisée du territoire et à l’élimination des inégalités régionales ». Ce texte, qui mérite lecture, offre un volet « d’encouragement d’initiatives, de programmes et de projets ». Certaines terminologies relèvent plus du langage de l’entreprise que d’une gouvernance publique. (Extrait Coup d’État planétaire)
Extraits des articles 4 et 5 de la Loi fédérale sur la politique régionale (LPR, Section 2 de la Loi du 6 octobre 2006, Encouragement d’initiatives, de programmes et de projets)
Art.4 :1 Des aides financières peuvent être octroyées pour la préparation, l’exécution et l’évaluation d’initiatives, de programmes et de projets qui (…)
1. exploitent les potentiels régionaux et mettent en place ou améliorent des systèmes de valeur ajoutée ;
2. Les aides financières ne sont octroyées qu’aux conditions suivantes : (…)
Art. 5 : Des aides financières peuvent être octroyées à des organismes de développement régional, des secrétariats régionaux et d’autres acteurs régionaux pour : (…)
[1] A mettre en perspective de la volonté d’organiser l’État sur la base d’un business model…
Le Revenu Universel, seule issue logique à la dépossession généralisée
Cette aberration, qui consiste à prendre du réel à des individus en leur cédant du néant, est en train de mener la planète à la faillite généralisée. Une fin inéluctable prévue par le concepteur du modèle économique Milton Friedman puisque celui-ci avait prévu l’hélicoptère monétaire qui consiste à remettre à tout un chacun un Revenu universel.
Le Revenu universel devient indispensable quand le marché planétaire n’existe plus, qu’il est tenu par des oligopoles/des cartels/ des monopoles. De fait, à l’heure actuelle, seules les entreprises PME et commerces très sains (détenant des coussins de sécurité) peuvent encore prétendre à une certaine liberté d’entreprendre hors des griffes des banquiers.
Mais ceci c’était avant !
L’avant et l’après Covid-19
Alors même que le virus était bien présent au 4ème trimestre 2019, un laisser-aller hallucinant a empêché la gestion convenable des personnes infectées. 4 mois plus tard, malgré une surmortalité non démontrée, et des statistiques plus que déroutantes, les gouvernants du moment se sont octroyés des superpouvoirs très étendus qui nous ont rapprochés des régimes totalitaires.
Si l’on y ajoute l’aspect sanitaire qui pourraient amener les dirigeants politiques dotés de pouvoirs exceptionnels à forcer la population à se faire vacciner en faisant usage des forces militaire ou de police, nous serons alors définitivement entrés dans une ère fasciste.
Mais revenons à l’aspect économique.
Les mesures prises des mois après l’émergence de l’épidémie et qui ont permis le confinement total participent à mettre la dernière main à la faillite économique généralisée. Une espèce de démolition contrôlée, car soutenue encore par des erzats de crédits publics… Exemple :
« Le produit intérieur brut (PIB) de la Suisse a accusé au deuxième trimestre une chute historique de 8,2%, plongeant ainsi l’économie helvétique en récession avec une seconde contraction en autant de partiels. Le recul sur les trois premiers mois de l’année a été, lui, réévalué à 2,5%, contre 2,6% dans un premier temps, selon le relevé du Secrétariat d’État à l’économie (Seco) jeudi. »
Le même article précité nous annonce que « la tendance à une rapide reprise observée depuis la levée des mesures les plus drastiques laisse augurer un rétablissement inédit dès le trimestre en cours,(…) ». Oui, mais on nous parle tous les jours de reconfinement, de mesures de quarantaine destinées au retour de voyageurs de pays inscrits sur une liste de plus en plus longue. Comment voulez-vous travailler si vous ne pouvez plus rencontrer vos clients et partenaires ? Juste impossible.
Par ailleurs, qu’est-ce qui empêcherait de mettre des régions en quarantaine ? Puis des villes, ou des quartiers. Tout cela ne peut s’expliquer par un virus. Selon le Dr. Laurent Toubiana sur BFMTV : « Nous sommes face à une ÉPIDÉMIE SANS MALADE »?
Mais le dieu de la 4ème révolution technologique exige le Big Reset. Or, qui dit Big Reset, dit faillite généralisée à l’instant T pour basculer vers un nouveau système. CQFD.
Extrait de Coup d’État planétaire où le Reset était annoncé (2019)
Ainsi, depuis la chute du mur de Berlin et l’avènement du marché financier global, deux processus cohabitent. Le premier est celui qui précipite au fond des océans le concept de l’État, sa Constitution, ses législations, sa démocratie, ainsi que le statut de citoyen. Le second qui émerge simultanément des ordinateurs des technocrates supranationaux est celui d’un système qui se donne à travers des contrats un territoire planétaire unifié, toutefois virtualisé et tissé par une infinité d’interrelations, et d’interdépendances. L’humanité est priée de s’y « enraciner » pour le meilleur et le pire.
Le projet du nouveau monde, jamais présenté au public dans sa version finale, a forcément dû acter la fin des États, de leurs possessions, de leur souveraineté territoriale, de leur puissance publique, ainsi que de la chose publique en général. Toutefois, avant d’y mettre un terme définitif, il a fallu veiller à faire transférer les attributs et les richesses des États vers l’oligarchie supranationale, garante du nouveau monde.
(…) Dotés d’un pouvoir holistique, global, ces maîtres d’un genre inédit vont imposer un nouveau paradigme, ou reset, dans tous les domaines du globe. Au plus tard en 2030, le nouveau monde devra être opérationnel.
Cet extrait fut écrit en 2019. Mais grâce à M Covid-19, nous savons que le rendez-vous est prévu pour l’été 2021. Que nous le voulions ou pas, ce rendez-vous pourrait sceller notre faillite économique…
Vous êtes invité à regarder les vidéos du WEF. Alors que bon nombre d’intervenants a été intimidé par le risque d’être traités de conspirationnistes, toutes les modalités de la Nouvelle Société ont été finalisées. Les nouveaux maîtres de la planète ne discutent même pas des modalités du Big Reset avec les gouvernants. De fait, pour eux le monde est clivé entre les dieux milliardaires et le reste de l’humanité devenu au mieux des Ressources humaines, et au pire inutile.
Comment se débarrasser des peuples pour qu’ils ne gâchent pas tout à la dernière minute ? Grande question ! Faire peur puis venir offrir le Revenu Universel. Et cela pourrait bien marcher, mais pour combien de temps ? Que demanderont les Nouveaux Maîtres en échange alors que les richesses des États leur appartiennent d’ores et déjà au travers de leur corporatisation et de l’endettement ?
Info reçue à l’instant
source : https://lilianeheldkhawam.com
Source: Lire l'article complet de Réseau International