L’actuel Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu n’est pas le seul à rêver d’une retraite ou d’un exil doré aux Emirats Arabes Unis. L’ex-Roi d’Espagne Juan Carlos I de Bourbon s’y est réfugié. Les relations extrêmement privilégiées et soutenues du monarque ibérique avec les très riches émirs du Golfe sont toujours utiles. La légendaire hospitalité arabe contraste avec l’ingratitude totale de la CIA avec laquelle le Roi Juan Carlos a traité durant les années 70 jusqu’à la disparition de Franco. Ces années troubles demeurent un lointain souvenir et Juan Carlos se retrouve sélectivement accusé de corruption alors que l’ensemble des dirigeants européens y sont noyés jusqu’au cou. Les dirigeants Émiratis lui ont réservé un accueil digne de son rang et lui ont alloué un somptueux palais où il pourra méditer sur ses liens avec la CIA, le changement de régime soft intervenu en Espagne après la mort de Franco, la cession du Sahara Occidental sur insistance de l’Arabie Saoudite ou encore l’alignement de l’Espagne dans le giron de l’empire et les affaires. Le descendant des Bourbon pourra méditer sur le changement en ce bas monde et à ne plus compter sur de faux amis derrière les paillettes. Il a fait le meilleur choix possible en matière d’exil. Il vit dans le monde de demain en ressassant les souvenirs de toute une vie.
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