par In Absentia.
Depuis plusieurs semaines maintenant, les médias nous inondent de nouvelles bien anxiogènes concernant l’augmentation du nombre de cas. Ils ne parlent pratiquement plus du nombre de décès ou des admissions en réanimation, et pour cause, il n’y en quasiment plus. Ces cas, pour la plupart d’entre eux asymptomatiques, résultent mécaniquement du fait qu’aujourd’hui, on teste massivement. Forcément, si vous multipliez les tests, vous multipliez le nombre de cas positif, sans que cela n’implique quelque conséquence que ce soit en termes de santé publique.
Parce qu’il est évident que des mesures sanitaires telles que le confinement, le port du masque obligatoire ou des restrictions de nos droits constitutionnels ne peuvent se justifier que lorsque les circonstances l’exigent absolument, quand par exemple la maladie tuerait par dizaines de milliers chaque semaine, et que les services de soins de santé seraient débordés au point de ne plus pouvoir assurer leur mission de santé publique.
Seulement voilà, aujourd’hui on en est loin. Le nombre de « cas » explose, mais plus personne ne meurt du covid :
Et la situation est comparable en Belgique :
Covid19, grand’peste ou prétexte à l’instauration d’une dictature ?
Il faut se rendre à l’évidence, aujourd’hui les mesures coercitives et autres lois liberticides toujours en vigueur dans la plupart des pays industrialisés ne trouvent plus la moindre justification en termes de santé publique.
Et si l’Australie préfigurait notre propre avenir ?
Dans les médias européens, on parle peu de l’évolution de la situation en Australie, sauf, encore une fois, pour nous parler d’une « augmentation record du nombre de cas dans l’état de Victoria » . Vous aurez noté que là encore, on parle de cas, on ne parle pas d’hôpitaux débordés ou de décès par dizaines de milliers.
Qu’en est-il exactement de la situation en Australie, du point de vue du nombre de décès covid en comparaison des autres pays industrialisés ?
Vous ne rêvez pas, l’Australie se trouve tout en bas, sur le graphique, avec, au moment où j’écris ces lignes, 14,86 décès par million d’habitants contre 465,87 pour la France et 857,23 pour la Belgique. Il faut également savoir que pour l’Australie, qui se trouve dans l’hémisphère sud, l’épidémie n’a vraiment commencé qu’au cœur de l’hiver, soit au début du mois de juillet. Il n’y a rien de plus normal, et rien qui puisse l’empêcher.
Or il se trouve que ce pays, et plus particulièrement l’état de Victoria, est encore monté d’un cran vers la dictature sanitaire en déclarant l’état de catastrophe (state of disaster). En pratique, cela donne pratiquement tous les pouvoirs au gouvernement, jugez plutôt :
Lockdown complet, on ne peut sortir de chez soi que dans un rayon de 5 km et seulement pour des motifs jugés essentiels comme se procurer de la nourriture, allez chez son médecin ou promener le chien. Une seule sortie par jour est autorisée dans ce cadre, pour une seule personne par foyer[1].
Fermeture des écoles, des entreprises jugées non-essentielles et des commerces non-essentiels.
Les travailleurs « autorisés » se verront délivrer un permis spécial pour pouvoir se rendre sur leur lieu de travail. Les entreprises qui délivreraient de telles attestations pour leurs employés alors que leur business est jugé non-essentiel sont passibles d’une amende de 99 132$, et le travailleur qui l’utiliserait d’une amende de 19 826$[2].
Instauration d’un couvre-feu dès 20h et jusqu’à 5 heures du matin, le lendemain. Les seuls déplacements autorisés durant le couvre-feu sont pour se rendre aux urgences ou au travail (cfr point précédent).
Si vous quittez le domicile pour vous livrer à une activité physique, ceci ne peut se faire qu’une fois par jour et pour une durée n’excédant pas une heure.
Les cérémonies de mariage sont proscrites, les funérailles ne peuvent se faire qu’en présence de 10 personnes maximum.
La police peut désormais rentrer dans les propriétés privées sans mandat « s’ils croient que les règles (du confinement, ndlr) ont été violées »
Dans la presse, la ministre des situations d’urgence, Lisa Neville explique que :
La décision de faire appel aux pouvoirs n’a « pas été prise à la légère », a déclaré Neville le 2 août, mais pour aider à appliquer le nouveau couvre-feu ainsi que des « problèmes d’ordre public » tels que le contrôle des foules dans les supermarchés pour empêcher les achats de panique, ou pour empêcher les manifestations. « Pour ceux qui veulent tester les pouvoirs de la police, cela les met hors de doute », a-t-elle déclaré. « Des pouvoirs extraordinaires pour des temps extraordinaires. »
Comme ça, c’est dit. C’est juste qu’on se demande un peu de quels temps extraordinaires elle parle, sauf à penser que c’est précisément cette nouvelle normalité qui serait extraordinaire.
Le mot de la fin
L’instauration d’une dictature sous couvert d’une prétendue crise sanitaire dans l’état de Victoria, avant de l’étendre, sans doute, à toute l’Australie, devrait nous faire réfléchir sur les véritables objectifs poursuivis par nos dirigeants, surtout quand ils ne cessent de nous parler d’une « seconde vague », parfaitement fantasmée, qui imposerait l’instauration de mesures encore bien plus draconiennes que celles que nous avons connues.
La dictature, mais pour votre bien, hein.
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[1] Vous trouverez ici la liste exhaustive des restrictions applicables au niveau 4 (état de catastrophe)
[2] Le salaire moyen en Australie est de 6 656$ par mois pour un emploi à temps plein.
https://www.abs.gov.au/ausstats/abs@.nsf/lookup/6302.0Media%20Release0Nov%202019
source : https://www.levilainpetitcanard.be
Source: Lire l'article complet de Réseau International