Ni les sadducéens ni les caraïtes, respectueux de la Loi (le Pentateuque), n’ont connu l’équivalent de l’antisémitisme.
Si l’on en croit Bernard Lazare, c’est dans le juif que se trouve la cause de l’antisémitisme. Et le judaïsme rabbinique est l’héritier du parti pharisien que Jésus accusait d’abandonner l’esprit de la Loi (le Pentateuque) au profit de sa lettre : c’était la « Loi orale » des scribes et des docteurs de la Loi, tradition orale préfigurant le Talmud, vraie matrice de la religion rabbinique.
Du Talmud sortirait plus tard la cabale. C’est dans cette ambiance religieuse qu’est né le projet sioniste.
Aujourd’hui l’abandon de la Loi (Pentateuque) pour le Talmud amène les sionistes, descendants de la « galout » (« exil », c’est-à-dire en fait diaspora), métissée de tous les peuples parmi lesquels elle s’est installée, à supplanter chez eux les Palestiniens qui sont les vrais descendants des Judéens de l’Antiquité.
L’abandon du Pentateuque au profit de la jurisprudence rabbinique conduit ainsi au remplacement des descendants des Judéens par des métis venus du monde entier.
Le plus grand service qu’on pourrait rendre aux juifs, aux héritiers donc des pharisiens, serait non de leur seriner les erreurs qui les aveuglent mais ce qu’ils peuvent vérifier : ils ne sont pas les héritiers du Pentateuque mais du Talmud ; ils ne sont pas les fils des Judéens mais des métis que les sionistes veulent implanter à la place des vrais héritiers.
Ne cautionnons pas les erreurs qui causent leur aveuglement.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation