Dans cet article novateur, Wallace Thornhill présente une nouvelle théorie du tout : l’Univers électrique. Mettez de côté tout ce que vous croyez savoir sur toutes les choses, grandes et petites, car les idées présentées ici bouleversent la donne. Y a-t-il eu un big bang ? Peu probable. La relativité d’Einstein ? Ne tient pas la route. Le Soleil est-il un réacteur à fusion thermonucléaire qui finira par manquer de combustible et par brûler ? Non. Y a-t-il des trous noirs ? Rien de tel. Qu’en est-il de la matière noire et de l’énergie noire ? Oubliez ces absurdités et commencez à vous intéresser à la science du 21e siècle. « […] l’Univers électrique est la seule cosmologie cohérente ayant correctement prédit et expliqué les découvertes de l’ère spatiale. » Par exemple, Thornhill a spécifiquement prédit les résultats inattendus de la mission Deep Impact pour la comète Tempel 1 en octobre 2001, presque quatre ans avant l’événement. Il a été le seul à réussir à prédire ce qui serait observé sous les nuages de Titan, la lune de Saturne.
Note du traducteur : Nous avons ajouté des éléments de compréhension contextuels et visuels.
L’expérimentation du Soleil électrique
En 1972, un article paru dans une obscure revue scientifique a attiré mon attention. Il avait été écrit par l’ingénieur Ralph Juergens de Flagstaff, en Arizona :
Je ne trouve aucun moyen d’affirmer cela de manière diplomatique, alors laissez-moi être franc : le concept moderne d’astrophysique qui attribue l’énergie du Soleil à des réactions thermonucléaires au plus profond de ses entrailles est contredit par presque tous les aspects observables du Soleil[1].
En s’intéressant à toutes les caractéristiques les plus évidentes du Soleil, à savoir les granules photosphériques, les spicules, les taches solaires, la chromosphère et la couronne, Juergens a produit un modèle d’ingénieur détaillé d’un Soleil alimenté de façon électrique qui semblait rendre compte de tous les phénomènes de manière logique et simple. La croyance bien ancrée selon laquelle les étoiles sont des corps isolés dans l’espace, nécessitant une énergie thermonucléaire interne pour les alimenter pendant des milliards d’années, a entraîné un gaspillage incalculable dans les domaines de l’astrophysique et de l’énergie nucléaire.
En 2012, l’ingénieur canadien expérimenté Montgomery Childs a proposé de réaliser une expérience indépendante pour tester le modèle du Soleil électrique de Juergens. Il a déclaré qu’il ne pouvait « trouver aucune disparité » dans le modèle, ce qui est inhabituel. En regardant le ciel nocturne, le processus devait être simple et bien contrôlé. Sinon, le ciel ressemblerait au 4 juillet [en référence à la fête nationale des États-Unis – NdT]. C’est ainsi qu’est né le projet SAFIRE — Stellar Atmospheric Function in Regulation Experiment [Fonction atmosphérique stellaire dans l’expérience de régulation – NdT]. Comme son nom l’indique, il a été conçu pour imiter les caractéristiques essentielles du Soleil et de son environnement plasmatique de manière continue et facilement contrôlable. En attendant, le modèle thermonucléaire du Soleil reste théorique et imprévisible. Les tentatives de produire sur Terre de l’énergie de fusion similaire à celle que produirait le Soleil n’ont abouti à rien. Le domaine de l’énergie de fusion est chroniquement instable et improductif.
En 2019, lors de la conférence « Electric Universe » à l’université de Bath en Grande-Bretagne, l’expérience SAFIRE fut annoncée comme un succès. L’équipe de SAFIRE a réalisé un certain nombre d’expériences à haute énergie telles que la transmutation des éléments et des niveaux d’énergie extrêmement élevés qui ont confirmé les prévisions, mais elle a également montré le potentiel de remédiation des déchets radioactifs. L’énergie du Soleil est produite sous nos yeux par l’énergie électrique de la galaxie qui produit une énergie nucléaire bénigne dans l’atmosphère du Soleil. Les taches solaires sont sombres simplement parce que le corps du Soleil est plus froid sous la photosphère ! Et comme le suggère un sens peu commun, toutes les étoiles brillantes produisent continuellement des éléments lourds, bien que dans leur atmosphère ! La récente découverte d’atomes de fer hautement ionisés dans le vent solaire effectuée par la mission Cluster de l’ESA n’est donc pas une surprise[2].
Le soleil SAFIRE confirme l’hypothèse de l’Univers électrique selon laquelle le Soleil — et toutes les étoiles d’ailleurs — est fondamentalement électrique par nature et ne ressort finalement pas d’un phénomène thermonucléaire. En s’appuyant sur des recherches de pointe, l’équipe SAFIRE développe un nouveau réacteur à plasma nucléaire à énergie propre, qui pourra non seulement produire de l’énergie propre, mais devrait aussi être capable de nettoyer les déchets nucléaires.
L’Univers électrique
L’Univers électrique revient à la méthode scientifique classique éprouvée qui était celle en vigueur au XIXe siècle. Elle adhère aux principes de la physique et vise à la simplification, à la différence de l’explosion de particules imaginaires et de forces inexpliquées en vogue au siècle dernier. Par exemple, une seule force opère dans l’Univers, la force électrique. Le magnétisme, la gravité et la force nucléaire sont des effets divers produits par des protons et des électrons chargés et structurés orbitalement en réponse à une force électrique appliquée. Toute la matière de l’Univers est reliée par la force électrique. Et comme la force électrique peut être soit attractive soit répulsive, il existe un équilibre possible entre la force de cohésion et la force qui maintient les choses séparées. L’Univers est en équilibre. La force électrique est instantanée, ce qui est essentiel pour la cohérence et la stabilité des systèmes orbitaux à toutes les échelles. Le temps est universel. Cette connectivité en temps réel de l’Univers électrique nous permet de mieux nous comprendre et de comprendre notre place dans l’Univers. Nous ne sommes pas isolés et seuls dans cet Univers « conscient » dont l’âge et l’étendue sont inconnus. Nous sommes tous subtilement connectés les uns aux autres, à la Terre et à l’Univers électrique.
La cosmologie de l’Univers électrique est à la fois simple et élégante. Elle pourrait commencer à être enseignée à l’école primaire. Son histoire est exaltante. Entre le milieu des années 1800 et le début des années 1900, Kristian Birkeland réalisait ses expériences électriques sur la « petite Terre », ou Terrella, en Norvège, et Gauss et Weber découvraient la structure électrique de la matière. Weber a prédit la structure orbitale de l’atome, en se basant sur sa loi électrodynamique généralisée, environ quarante ans avant que J. J. Thomson ne découvre l’électron et ne produise son modèle d’atome en « plum pudding ». Plus tard, Ernest Rutherford découvrit son noyau lourd et Neils Bohr produisit une structure orbitale. Plus d’un siècle plus tard, les physiciens n’ont toujours pas compris la leçon et ont créé un modèle de « plum pudding » sans structure de particules subatomiques, rempli de quarks fantaisistes qui « disparaissent aussi vite qu’ils apparaissent » !
Aujourd’hui, les physiciens travaillent à partir d’idées fausses quant à la nature de la matière et aux concepts d’espace et de temps, à la relation entre la matière, la masse et la gravité, à la nature réelle des étoiles et des galaxies, ainsi qu’à la taille et à l’âge de l’Univers. Ainsi, lorsque les astrophysiciens se tournent vers les physiciens des particules pour résoudre leurs problèmes insolubles et que ces derniers s’en servent comme excuse pour gaspiller des milliards de dollars dans des expériences absurdes sur les particules, rares sont ceux qui admettent que ces deux domaines sont en crise. C’est vraiment l’aveugle qui mène l’aveugle. Ils fabriquent eux-mêmes leurs mystérieux problèmes.
Comment cette situation est-elle apparue ? Au XXe siècle, les technologues ont perfectionné la communication sans fil et les ordinateurs, et ont envoyé l’homme dans l’espace pendant que la science fondamentale s’enfonçait dans son propre trou noir de complication, d’illogisme et de pseudo-science. La cause principale en est, depuis Einstein, l’usurpation de la philosophie et de la physique naturelles par les mathématiciens. Einstein, et c’est peut-être tout à son honneur, est resté sceptique quant à sa contribution[3]. Pendant ce temps, consacrer son travail et traiter la dissidence comme un blasphème servait l’ego de ses disciples. Les futurs historiens de la science jugeront sévèrement le siècle dernier. Les écoliers de demain connaîtront la réponse à la question fondamentale Quelle est la principale force de l’Univers ?, aussi sûrement qu’ils connaissent actuellement la réponse à la question Quelle est la forme de la Terre ?. Ils vous diront que la gravité elle-même est une sorte de force électrique. C’est un Univers électrique.
La vidéo ci-dessous présente une merveilleuse introduction aux concepts présentés dans cet article :
La cosmologie du grand rien
Actuellement, le scénario du Big Bang est illogique, incohérent et sans espoir. Nous sommes amenés à croire que nous sommes isolés par l’immensité du temps et de l’espace sur un atome de roche, tournant autour d’une particule de poussière d’étoile. Nous sommes arrivés ici par un événement miraculeux de création ex nihilo, suivi d’un processus aléatoire d’explosions, de collisions et d’accrétions — et ce dans un Univers en expansion. On nous dit que la vie elle-même est le résultat d’une suite insignifiante d’événements aléatoires. Aucun de ces processus n’est compris. Cela n’a pas arrêté les mathématiciens. Tant qu’il n’y aura pas de théorie simple et vérifiable qui puisse expliquer la forme naturelle en spirale des galaxies sans invoquer de la matière invisible ou des forces étranges, les scientifiques ne pourront pas prétendre comprendre la gravité ou prétendre que la gravité régit l’Univers.
Les piliers jumeaux de la cosmologie du Big Bang — les théories de la relativité et de la théorie quantique d’Einstein — sont incompatibles, de sorte que nous ne pouvons pas les utiliser comme fondement d’un véritable modèle de l’Univers. Nous devons nous abstraire de la physique dite moderne et revenir à la physique classique d’il y a un siècle. C’est peut-être là le plus grand obstacle à franchir pour abandonner notre formation et nos préjugés et aborder le problème avec l’esprit d’un néophyte.
L’origine de la masse dans la structure électrique de la matière
L’élément absolument fondamental qui fait défaut dans notre explication de la gravité et du comportement quantique est la structure électrique de la matière. Nous ne parlons pas ici des atomes. Il nous faut descendre d’un niveau supplémentaire et proposer que toutes les particules subatomiques, en particulier l’électron et le proton, sont des systèmes orbitaux — comme les atomes — de charges électriques plus petites de polarité opposée qui s’additionnent à la charge de cette particule. Ce modèle orbital était une idée indispensable au grand physicien allemand Wilhelm Eduard Weber au milieu du XIXe siècle.
Les neutrons n’existent pas sous forme de particules stables au sein des atomes — voir plus loin. Ils constituent un couplage transitoire d’un électron et d’un proton formé pour éviter les puissantes forces électriques des noyaux atomiques et des noyaux galactiques actifs — une condition essentielle pour construire des éléments lourds et donner naissance à des quasars et à de nouvelles galaxies compagnes à partir de noyaux galactiques actifs.
L’électron n’est pas une particule fondamentale et ponctuelle. Il doit disposer d’une structure pour présenter un moment cinétique et une orientation magnétique préférentielle, connue sous le nom de « spin ». Un mouvement orbital des charges à l’intérieur de l’électron pour générer son dipôle magnétique doit exister [un dipôle est un ensemble constitué par le rapprochement de deux charges électriques égales et de signe opposé – NdT]. Le transfert d’énergie électrique entre les charges dans leurs orbites doit être résonnant et instantané pour conserver l’énergie et pour que l’électron soit une particule stable. C’est pourquoi la loi électrodynamique de Wilhelm Weber, actuellement rejetée, s’applique dans les faits. Le même argument vaut pour son partenaire chargé positivement, le proton. Ce modèle sub-subatomique satisfait l’opinion d’Einstein selon laquelle un niveau de structure inférieur dans la matière à même de produire des effets quantiques résonnants doit exister. De plus, la loi de Weber, étant instantanée, supprime le caractère « effrayant » de la connexion observée entre des particules très éloignées — dites « enchevêtrées » — dont Einstein se plaignait.
Il nous faut un concept applicable de la structure de la matière qui satisfasse l’observation selon laquelle la masse inertielle et la masse gravitationnelle sont équivalentes. Tout d’abord, la gravité doit fonctionner au niveau subatomique car la loi de Newton se réfère à la masse et non à la composition ou à la charge de la matière. La plume et la boule de bowling chutent dans le vide avec la même accélération. Deuxièmement, Isaac Newton a sagement reconnu l’importance de son expérience de rotation d’un seau d’eau, où l’eau monte le long de la paroi du seau contre la gravité terrestre. Cette expérience a été décrite comme l’une des plus simples et des plus importantes de toutes celles réalisées par Newton. C’est ce qu’affirme simplement une revue[4] des travaux fondamentaux du professeur André Assis sur la Mécanique relationnelle[5] :
Prenez un seau rempli d’eau, et mettez-le en rotation (par exemple, en l’attachant par une corde au plafond, en tordant la corde puis en la laissant se dérouler) ; vous verrez que dès que le mouvement du seau est communiqué à l’eau, la surface du liquide devient courbe — comme un paraboloïde — et courbe elle restera si le seau est tout d’un coup arrêté. Cela signifie que l’eau « ressent » la rotation indépendamment de son mouvement relatif par rapport au seau. Cette rotation doit donc être considérée, selon Newton, comme relative à l’espace absolu [c’est-à-dire comme un mouvement absolu, c’est nous qui soulignons].
~ Marco M. Capria
Newton a écrit :
Les effets qui distinguent le mouvement absolu du mouvement relatif sont les forces de recul par rapport à l’axe de rotation. Car il n’existe pas de telles forces dans un mouvement circulaire purement relatif […]
~ Isaac Newton, Scholium – Principia
Cela aurait dû être suffisant pour écarter la relativité d’Einstein ! Son principe d’équivalence de ses « cadres de référence inertiels » a pour effet de faire d’observateurs arbitraires en mouvement les centres de leurs propres univers individuels, ce qui est un non-sens. Pour faire de la physique, il faut des normes de mesure absolues, et non des normes relatives. Si un argument supplémentaire était nécessaire, Einstein a poursuivi dans sa relativité générale pour écarter l’indispensable force de gravité ! — Plus de détails ci-dessous.
Newton versus Einstein. Il est essentiel de noter que Newton a pris soin d’avertir les théoriciens de ne pas confondre ce que nous appelons « temps, espace, lieu et mouvement » avec leur véritable existence, car la physique se préoccupe exclusivement des « quantités mesurées ». Plus précisément, il dit :
« ceux qui violent l’exactitude du langage, qui devrait être maintenu précis, qui interprètent ces mots [temps, espace, lieu et mouvement] pour les quantités mesurées. De même, ceux qui souillent la pureté des vérités mathématiques et philosophiques, qui confondent les quantités réelles avec leurs relations [analogies] et les mesures sensibles. »
En d’autres termes, nous ne connaissons pas les vraies réalités ni même les vraies mesures parce que tout ce que nous avons sous la main relève de l’heuristique, et nous devons donc faire attention à ne pas confondre une horloge avec le temps réel, ou une mesure avec l’espace réel, ou une forme avec un lieu réel — autant de questions qu’il aborde dans ses définitions — et premiers principes — au début des Principes.
Einstein tombe directement dans ce travers lorsqu’il confond les mesures du temps relatif avec le temps réel — que Newton a appelé « durée ». La durée de Newton permet la simultanéité, alors que l’espace-temps déformé d’Einstein brouille la réalité et rend impossible toute action simultanée — un argument ad absurdum qui viole la réalité. La simultanéité est essentielle à la cohérence universelle.
Magnétisme et gravité
La loi de la force électrique de Coulomb est similaire à la loi de la force de gravité de Newton, ce qui fournit un indice fondamental. La masse gravitationnelle joue le même rôle que les charges électriques, mais elle est indépendante de la charge d’une particule subatomique. En 1992, le professeur André Assis de l’université d’État de Campinas au Brésil a publié une étude montrant comment les travaux des grands expérimentateurs du XIXe siècle, en particulier Wilhelm Weber, pouvaient expliquer le magnétisme, la gravité et leurs amplitudes en termes d’interactions de dipôles électriques à charge neutre !
En conclusion, on peut dire que dans ce modèle d’électrodynamique généralisée de Weber, on obtient : l’électrostatique comme effet d’ordre zéro, le magnétisme et l’induction de Faraday comme effet de second ordre, la gravitation comme effet de quatrième ordre, et l’inertie et la précession du périhélie comme effet électromagnétique de sixième ordre[6].
~ Professeur André Assis
Assis a noté que le modèle pourrait également s’appliquer à l’électron et au proton puisqu’ils présentent une inertie. Les ordres de grandeur des forces correspondent aux observations, ce qui est un fait remarquable.
Le célèbre physicien Fritz Wolfgang London, qui avait développé la théorie de la liaison moléculaire par la force atomique dipolaire électrique, a envisagé un modèle de gravité à dipôle électrique. Comme la gravité telle que nous la connaissons, les forces de London ne sont attrayantes que parce que les dipôles électriques peuvent tourner en alignement comme des barreaux aimantés sur une table en verre. Cette attraction électrique de dipôle induit à dipôle induit est la force qui permet à la matière de se condenser en liquides et en solides.
De même, à l’échelle subatomique, le modèle de l’Univers électrique d’électrons et de protons structurés possède la force gravitationnelle due à la distorsion des orbites des charges sub-subatomiques orbitant à l’intérieur des électrons et des protons dans les atomes, nécessaire à former des dipôles électriques subatomiques qui, étant libres de tourner, s’alignent de manière radiale. La distorsion des orbites (voir le schéma ci-dessous) est alors simplement due au décalage du noyau lourd à l’intérieur de chaque atome d’un corps vers le centre de masse de ce corps. La gravité est produite par la somme des dipôles électriques subatomiques alignés de manière radiale, formés par tous les électrons et les protons d’un corps céleste. La force gravitationnelle dépend uniquement de la masse car il s’agit d’un phénomène subatomique. Et en tant que phénomène subatomique, la gravité ne peut pas être protégée de façon électrique. Ainsi, l’inertie d’un corps est due à son interaction gravitationnelle avec tous les autres corps de l’Univers. La masse inertielle est équivalente à la masse gravitationnelle.
La constante universelle de gravitation de Newton, ou G, n’est ni universelle ni constante. C’est une variable dépendante car elle a une dimension incluant la masse. G dépend également de l’énergie électrique stockée, ou de la distribution des charges, dans l’électret sphérique — ou charge de surface — d’un corps céleste induit par la gravitation. Par conséquent, nous ne pouvons pas déduire la densité ou la composition d’un objet céleste en mesurant sa gravité ! Par exemple, on observe que les noyaux des comètes sont rocheux, avec une géologie très marquée et sans glace de surface, ce qui fait oublier le modèle de la boule de neige sale.
Les comètes sont comme des « pierres de Rosette » pour le modèle du Soleil électrique[7]. Les changements de leur charge de surface donnent lieu à des perturbations rotationnelles et à une accélération dite « non gravitationnelle ». En se déplaçant à distance dans le champ électrique du Soleil, les comètes ont tout le temps de se charger de façon plus négative. Lorsqu’elles accélèrent dans le Système solaire interne en direction du Soleil, la contrainte électrique croissante sur la comète provoque une décharge de plasma — y compris une énorme gaine de plasma (coma) et des jets de décharge à cathode froide bien collimatés [voir notre Focus Planète X, comètes et changements terrestres par James M. McCanney – Ce qui se profile à l’horizon, ainsi que les différents liens qui suivent l’article – NdT]. L’échange de charges avec le vent solaire modifie la masse et le moment d’inertie de la comète, ce qui entraîne des accélérations gravitationnelles et des anomalies de rotation inexpliquées. Les particules minérales et les atomes, y compris l’oxygène, sont pulvérisés de manière électrique depuis la surface. Aucune force « non gravitationnelle » n’est exercée sur le noyau. Les atomes d’oxygène se combinent avec les protons du vent solaire pour donner les signatures trompeuses OH attribuées conventionnellement à la glace d’eau du noyau de la comète[8].
Wilhelm Eduard Weber a travaillé avec Carl Friedrich Gauss comme assistant et collaborateur. Avec l’aide de Weber, Gauss a inventé la mesure précise de l’intensité des champs magnétiques ; et à ce jour, nous mesurons la force des aimants en unités de gauss. En 1870, Weber — avant la conception par J. J. Thomson en 1897 des particules électriques dipolaires (positives et négatives) déposées par les électrons, qui s’attirent et se repoussent mutuellement dans la direction de leur flux et — si nous imaginons des flux le long de deux fils — latéralement ou « transversalement » entre les fils.
En revanche, l’opinion prédominante aujourd’hui est que les particules sont influencées par le champ — ou le câblage, comme on le comprend généralement — et que le câblage influence les particules, mais que les particules ne s’influencent pas entre elles. On peut soutenir que le calcul du rayon des électrons et le rapport de masse électron-proton étaient implicites dans son travail.
Gravité dipolaire et cosmologie
Remarquez que le même pôle électro-gravitationnel est orienté vers l’extérieur dans tous les corps célestes. Ils se repoussent donc de manière gravitationnelle comme s’ils étaient des particules de même polarité de charge. La force gravitationnelle de répulsion exercée sur la Terre en provenance du reste de l’Univers est suffisante pour accélérer la Terre de 6 x 1024 kilogrammes de 60 km/sec tous les 6 mois alors qu’elle fait le tour du Soleil qui la repousse. La gravité est une force réelle.
Bien entendu, la gravité dipolaire répulsive interdit la formation de galaxies, d’étoiles et de planètes par accrétion gravitationnelle, fusions et collisions. Elle assure l’équilibre et l’ordre dans l’Univers électrique qui n’est pas en expansion. Le père de la cosmologie du plasma, Hannes Alfvén, considérait les systèmes gravitationnels comme « les cendres des anciens systèmes électromagnétiques ». C’est pourquoi la gravité ne s’applique qu’à l’intérieur de l’héliogaine du Soleil qui est plasmatique, [la partie à l’avant de l’« héliosphère », voir l’illustration de la Nasa ci-dessous. À noter la forme d’une chevelure de comète, dans la direction opposée au mouvement du Soleil dans la galaxie – NdT], qui nous protège de l’environnement électromagnétique galactique local. Elle ne fonctionne pas pour les galaxies électromagnétiques.
Hannes Olof Gosta Alfvén était un ingénieur électricien et physicien suédois qui a fourni de nombreuses théories fondamentales de la cosmologie des plasmas et a remporté le prix Nobel de physique en 1970.
Alfvén a contribué à notre connaissance et à notre compréhension des aurores, des ceintures de radiation Van Allen, des effets du magnétisme cosmique sur la Terre et du comportement du plasma dans la Voie lactée.
[Note du traducteur : il a aussi déclaré : « Afin de comprendre les phénomènes dans une certaine région plasmatique, il est nécessaire de cartographier non seulement le champ magnétique mais aussi le champ électrique et les courants électriques. L’espace est rempli d’un réseau de courants qui transfèrent l’énergie et l’élan sur de grandes ou très grandes distances. Ces courants se pincent souvent en courants filamentaires ou de surface. Ces derniers sont susceptibles de donner à l’espace, ainsi qu’à l’espace interstellaire et intergalactique, une structure cellulaire. » – Voir les courants de Birkeland plus loin]
Le décalage spectral vers le rouge et l’Univers réel
Les preuves observationnelles de la gravité répulsive ont été rassemblées par « le Galilée des temps modernes », le Dr Halton Arp[9]. La notion de « gravité répulsive » existe depuis Isaac Newton mais il fut difficile de lui trouver une explication physique sensée — jusqu’à ce que la gravité soit enfin comprise. Arp a montré que l’Univers visible est bien plus petit que ce que les cosmologistes pensent, car il a trouvé des associations physiques entre les quasars à fort décalage vers le rouge et les galaxies actives à faible décalage vers le rouge [Le décalage spectral vers le rouge est un phénomène où le rayonnement électromagnétique d’un objet subit une augmentation de longueur d’onde dans le spectre visible – NdT]. Dans un exemple des plus significatif, le quasar se trouve devant la galaxie[10] ! Le décalage vers le rouge est donc en grande partie un effet intrinsèque du jeune quasar plutôt que celui d’un effet Doppler dû à la récession à grande vitesse. Edwin Hubble avait raison de croire que l’hypothèse d’un Univers en expansion n’était pas plausible[11]. Le « nouveau principe de la Nature » dont il avait besoin était une compréhension complète du décalage vers le rouge. Les quasars ne sont pas des objets isolés à la limite de l’Univers visible. Ils sont éjectés des noyaux des galaxies actives. Leur décalage vers le rouge diminue et leur luminosité augmente avec la distance par rapport à leur parent. Le fort décalage vers le rouge et la faiblesse sont une mesure de la jeunesse d’un quasar et non de sa distance par rapport à nous[12]. Ce que nous voyons est le « petit univers fini » de Hubble. Le big bang n’a jamais eu lieu !
Note du traducteur : McCanney aussi remet également en question des théories telles que le Big Bang et l’expansion de l’Univers, ou encore la relativité générale :
« Toute théorie alternative concernant le comportement des comètes et l’origine du Système solaire doit à nouveau expliquer de nombreux phénomènes observés dans un contexte en adéquation avec lui-même. Il s’agit notamment de l’origine des noyaux de comètes et de la raison pour laquelle on a observé des « familles » de comètes en provenance de plusieurs directions spécifiques dans l’espace, de l’errance des comètes, de leurs flamboiements accrus et de leurs queues en forme d’éventail à l’approche du Soleil, de la séparation occasionnelle de leurs queues depuis le noyau, du fractionnement des comètes, de la cause de l’existence des types I, II et III des queues de comètes et de leur occasionnelle stratification ou de l’aspect hélicoïdal de leurs matériaux, des comètes à multiples queues, de la diminution du coma [ou « chevelure », halo entourant le noyau qui se prolonge souvent en queue – NdT] lorsque la comète approche du Soleil et de la rémanence des essaims météoritiques.
En ce qui concerne la formation des planètes, des lunes et des astéroïdes, la théorie doit également expliquer la chaleur et la radioactivité internes des planètes, l’orientation des axes de rotation des planètes, l’espacement des orbites planétaires et lunaires, la ceinture d’astéroïdes, la source des atmosphères planétaires, la répartition des tailles des corps célestes, la cause des orbites rétrogrades de certains satellites lunaires, et enfin et surtout, les champs magnétiques des planètes. Toutes les réponses à ces questions doivent être formulées dans un contexte en adéquation avec les données issues d’autres domaines comme la géologie, la biologie, l’archéologie, l’anthropologie, etc. — mais pas nécessairement avec la théorie uniformitariste. »
~ Planète X, comètes et changements terrestres par James M. McCanney – Ce qui se profile à l’horizon
De manière significative, Arp a également constaté que la lumière décalée vers le rouge des quasars est quantifiée — elle diminue avec la distance de son parent par des incréments distincts, ce qui prouve que dans le quasar l’effet est intrinsèque à la matière. L’absurdité des phénomènes quantiques qui ne se produisent qu’à l’échelle atomique est ici apparente.
L’Univers électrique, qui suit les idées des cosmologistes du plasma, comporte des quasars qui naissent par paires sous la forme de faisceaux de neutrons dirigés en sens inverse, s’échappant par rafales à très grande vitesse le long de l’axe du noyau plasmoïde dense de forme torique de la galaxie active[13]. Lorsque les neutrons se décomposent en électrons et en protons, ils commencent à ralentir dans le champ magnétique galactique et forment de la matière condensée avec une polarisation et une masse gravitationnelles. Comme l’a observé Arp, le quasar augmente sa masse et ralentit. Les électrons légers sont plus ralentis que les protons par le champ magnétique de la galaxie mère, de sorte que le quasar commence sa vie en déficit d’électrons. La polarisation électrique au sein du quasar augmente régulièrement avec l’arrivée des électrons en provenance du « cordon ombilical » que constitue le jet galactique et leur recombinaison avec les protons pour former des atomes d’hydrogène. À mesure que l’état énergétique — polarisation électrique — des électrons et des protons dans les atomes du quasar augmente, les énergies — masses — de l’un ou l’autre atteindront un seuil quantique — comme un atome — et passeront à un nouvel état de résonance. Le spectre émis par les atomes augmentera alors en fréquence, c’est-à-dire que le décalage vers le rouge diminuera, dans une transition quantique.
Sur la base de ce modèle, le surprenant concept d’« expansion accélérée de l’Univers » n’est pas valable. Les supernovae de type 1a ne peuvent pas être utilisées comme des « bougies standard » car leur luminosité intrinsèque dépend de la puissance disponible de leur galaxie hôte ; plus le décalage vers le rouge est élevé, plus la puissance et la luminosité sont faibles, ce qui a donné lieu à la théorie erronée d’une expansion accélérée de l’Univers et à l’introduction d’une autre mystérieuse « énergie sombre fixe » improvisée. L’Univers visible n’est pas en expansion. Arp l’a trouvé relativement statique et équilibré, et c’est la raison pour laquelle son raisonnement stipule que la gravité est une force répulsive intrinsèquement cosmique.
Le diagramme ci-dessus montre la vision conventionnelle du décalage vers le rouge comme mesure de la distance de l’observateur. Il explique qu’à mesure que l’Univers se dilate — résultat du Big Bang en bas du diagramme — la lumière est étirée. Cet étirement est appelé décalage vers le rouge. Le principe est que le rouge est la plus grande longueur d’onde visible de la lumière. Ainsi, toute couleur de lumière qui se déplace vers le rouge sur le spectre de couleur serait considérée comme décalée vers le rouge même si elle n’est pas vraiment rouge. L’opposé du décalage vers le rouge est le décalage vers le bleu. L’Univers électrique soutient que la classe de supernovae utilisée comme « bougies standard » pour mesurer l’expansion de l’Univers est fondamentalement défectueuse. Comme l’a découvert le Dr Halton Arp, le décalage vers le rouge est une indication de l’âge d’un quasar et de sa relation avec sa galaxie mère. Il s’ensuit que l’Univers n’est finalement pas en expansion et qu’il n’y a pas eu de Big Bang. Il est à noter que l’hypothèse du Big Bang a été proposée pour la première fois en 1927 par le prêtre catholique romain et cosmologiste Père Georges Lemaître. Il voyait l’événement comme « l’explosion de l’Œuf cosmique au moment de la création » — voir S. Singh, The Big Bang, Londres, Fourth Estate, 2004.
La formation électrique des corps célestes
La cosmologie du plasma montre que les galaxies spirales et les étoiles sont accrétées et formées par de puissantes forces électromagnétiques de longue portée générées par les filaments de courant intergalactiques de Birkeland qui ornent d’un filet l’Univers visible[14]. Ce sont ces filaments entre les galaxies qui produisent le réseau cosmique observé [voir le premier visuel de l’article et les deux suivants, suivis de deux visuels d’expériences de plasma en laboratoire – NdT]. La gravité ne peut pas faire cela.
L’Univers électrique affirme simplement que les étoiles et les planètes se forment en même temps et selon le même processus d’accrétion électromagnétique, le long des « éclairs interstellaires » au sein des nuages moléculaires. À l’intérieur de la Voie lactée,
[Le télescope spatial infrarouge] Herschel a livré des vues spectaculaires de nuages de gaz froid se trouvant près du plan de la Voie lactée, révélant une activité intense et inattendue. Cette région sombre et froide est parsemée d’usines stellaires, comme des perles sur un fil cosmique[15].
En outre, les corps secondaires sont formés par l’expulsion électrique d’étoiles subissant une contrainte électrique soudaine, dans laquelle le seul recours pour rétablir l’équilibre est d’expulser la plus grande partie de la matière chargée lors d’une nova ou d’un événement éruptif. C’est généralement l’origine des « Jupiters chaudes » en orbite proche et des nombreux satellites de planètes géantes gazeuses plus lointaines au sein d’un processus de capture d’une géante gazeuse par une étoile. Les « disques d’accrétion » sont généralement des « disques d’expulsion ». Par exemple, les anneaux glacés éphémères de Saturne indiquent la « récente » capture électrique de Saturne par le Soleil, provoquant un événement d’expulsion depuis la planète. Ceci prend une profonde importance lorsque l’on découvre par la suite que l’eau sur Terre correspond à celle trouvée chez Saturne[16] ! [On la retrouve précisément dans les anneaux et les satellites de Saturne hormis Phoebe selon l’étude de la Note 16, publiée fin 2018 – NdT] Le mystère de l’origine de l’abondance d’eau sur Terre pourrait enfin être résolu. [L’origine de l’eau pourrait être commune ; quant à son abondance sur Terre, elle pourrait aussi être due à Mars dans un passé pas si lointain d’un point de vue cosmique – NdT]
Le processus électrique comme berceau cosmique explique également le mystère de la rotation des galaxies, des étoiles et des planètes. Les courants de Birkeland sont une paire torsadée de filaments de courant, une configuration familière aux ingénieurs électriciens pour réduire le rayonnement électromagnétique, ou la perte d’énergie, des paires de fils. La matière accrétée s’enroule en spirale vers l’axe des filaments jumeaux pour former un seul corps en rotation, ou une paire de corps en orbite rapprochée [voir le schéma et les deux photos qui suivent – NdT]. « L’origine des étoiles binaires a longtemps été l’un des problèmes centraux de l’astronomie »[17].
Note du traducteur : ces formes filamentaires hélicoïdales et ces mouvements de rotation se rencontrent de façon semblable dans la Nature avec les tornades, les ouragans, les galaxies, les queues cométaires, les vents solaires, les rotations stellaires et planétaires, etc. Nous renvoyons le lecteur à l’ouvrage Les changements terrestres et la connexion anthropocosmique de Pierre Lescaudron.
On a découvert que les protoétoiles et les jeunes étoiles sont plus susceptibles de se trouver en paires binaires [voir l’encadré ci-dessous – NdT] à l’intérieur de « structures centrales allongées », tendues par intervalles le long d’un canal de courant cosmique de Birkeland à l’intérieur d’un nuage moléculaire. De même, les « coups de foudre » interplanétaires de courant de Birkeland lors de rencontres rapprochées [voir notre Focus « La Terre a-t-elle « volé » l’eau de Mars ? » – NdT] peuvent former des binaires plus petits dans le plasma poussiéreux à même de fusionner pour aboutir à la forme classique d’une haltère, observée dans de nombreuses comètes et astéroïdes. Et le curieux renflement central de certaines galaxies spirales, en forme de « cacahuète » [voir la photo prise du télescope Hubble ci-dessous – NdT], peut être expliqué simplement à l’aide de ce modèle. La théorie de l’accrétion gravitationnelle ne fonctionne pas.
Note du traducteur : […] Dans ce modèle, les étoiles comme les planètes — de même que les noyaux de comètes qui sont plus petits — sont toutes formées en même temps à partir de la poussière cosmique qui émane continuellement du et retourne invariablement vers le centre galactique. Fondamentalement, la poussière cosmique s’effondre sur elle-même en direction du noyau, et la matière condensée est éjectée vers l’extérieur dans un « effet de jet », et comme tous ces objets sont formés de manière similaire, les étoiles pourraient bien être — en fait — constituées de noyaux solides, source des isotopes lourds éjectés dans les supernovas.
Les corps éjectés se stabiliseront naturellement en systèmes orbitaux binaires, ce qui explique que plus de 80 pour cent des systèmes stellaires sont en fait des systèmes à deux étoiles. Les 20 pour cent restant sont probablement jumelés aussi, bien qu’associés à des compagnons plus discrets à l’aspect bien moins flamboyant — par exemple des naines brunes ou des géantes gazeuses.
~ Planète X, comètes et changements terrestres par James M. McCanney – Ce qui se profile à l’horizon
De gauche à droite, de haut en bas dans l’image ci-dessus : (1) le réseau galactique des courants de Birkeland ; (2) la rotation directionnelle interne des courants de Birkeland montrant la contre-rotation des couches ; (3) le pôle nord de Saturne montrant des couches qui, lorsqu’elles sont vues en mouvement, montrent la contre-rotation (voir les images de la NASA ; (4) le pôle nord de Jupiter montrant une contre-rotation similaire (voir les images de la NASA ici aussi). Le plus grand expert des courants de Birkeland est Donald Scott. Pour une excellente introduction au sujet, consultez le modèle de Scott ici.
Visionnez cette vidéo pour mieux comprendre les courants de Birkeland et notre Système solaire [les sous-titres en français ne sont pas disponibles – NdT] :
Note du traducteur : ci-dessous une représentation spectaculaire du modèle hélicoïdal de notre Système solaire en mouvement dans notre galaxie — Vous pouvez activer les sous-titres en français.
Les étoiles électriques
Les étoiles se forment « comme des perles sur un fil cosmique » le long des canaux de courant de Birkeland dans les nuages moléculaires. Le processus d’accrétion électromagnétique connu sous le nom de convection de Marklund[18] sépare les éléments en augmentant le potentiel d’ionisation, de manière radiale par rapport à l’axe du canal formé par le courant. Il en résulte que les éléments les plus lourds sont plus froids et se trouvent le plus près de l’axe, tandis que l’hélium et l’hydrogène forment l’atmosphère la plus extérieure. Les conditions extrêmes hypothétiques pour la production d’énergie thermonucléaire au cœur d’une étoile ne sont pas remplies. Les planètes se forment selon le même processus. La distinction est simplement due à la masse d’un corps et à sa réaction à l’environnement électrique ambiant du plasma. Les étoiles et les planètes grandissent en masse et finissent par se libérer tandis que leur cordon ombilical électrique serpente[19].
Cependant, les étoiles continuent d’agir comme un faisceau de focalisation pour le courant en « mode sombre » qui provient des filaments de courant de Birkeland omniprésents et de faible énergie, comme ceux qui sont suivis par leur rayonnement à fréquences radio près de notre Système solaire[20].
Note du traducteur : le courant en « mode sombre » se réfère à l’un des trois modes de décharge du plasma en fonction de la densité de courant qui le traverse ; cans ce cas-là, le plasma est traversé par un courant trop faible pour le faire briller, et c’est la raison pour laquelle il ne peut être visualisé qu’à l’aide de radiotélescopes qui le détectent dans tout l’espace. Nous renvoyons le lecteur à l’ouvrage Les changements terrestres et la connexion anthropocosmique de Pierre Lescaudron.
Notez que la masse d’un corps ne peut rien nous dire sur sa composition puisque la masse est une propriété de la matière, et non la quantité de matière. La masse est une variable énergétique, selon E=mc2. La charge électrique à la surface d’un corps céleste contribue à l’intensité du champ dipolaire à l’intérieur du corps et affecte donc sa masse gravitationnelle. Par exemple, l’existence sur Terre de la mégafaune et de la mégaflore dans le passé indique que la Terre a connu un changement radical de son environnement électrique dans un passé géologiquement récent [voir notre Focus « Mammouths gelés et catastrophes cosmiques » – NdT]. Sur la base de la force transversale des os et des muscles, il a été calculé que pour que ces géants existent et soient en mesure de se déplacer rapidement, la gravité de la Terre devait être aussi faible qu’un tiers ou un quart de la force actuelle[21]. Chaque planète du Système solaire a sa propre histoire. Il ne s’agit évidemment pas d’un système gradué formé par une accrétion primordiale.
La loi de la gravité de Newton, au sens répulsif, s’applique dans l’espace interplanétaire au-delà de leurs « sphères d’influence » gravitationnellement attractives. Les petits corps à l’intérieur de ces sphères d’influence sont dominés par la polarisation attractive induite par la planète. Nous sommes simplement attirés comme de la limaille de fer vers le pôle le plus proche — la surface de la Terre. Nous sommes intimement liés en tant que partie de la Terre.
Mais l’idée la plus controversée est peut-être celle de la gravité dipolaire, qui, avec le même pôle tourné vers l’intérieur, aura tendance à produire des corps creux plutôt que compacts avec des noyaux denses. Ainsi, il n’existe pas d’objets célestes super-denses comme les naines blanches, les étoiles à neutrons ou les trous noirs. Représenter la Terre comme une coquille permet de facilement comprendre les données relatives aux séismes profonds[22]. Dans une tentative compliquée d’expliquer les anomalies sismiques, le modèle standard de représentation interne de la Terre nécessite des noyaux interne et externe ad hoc dotés de propriétés spéciales. Entre-temps, on a découvert que la « frontière noyau-manteau » est bien plus rugueuse que la surface terrestre [« Les scientifiques ont été surpris par la rugosité de cette frontière — plus rugueuse que la couche superficielle sur laquelle nous vivons tous. » Princeton.edu – NdT]. Et c’est ce à quoi l’on peut s’attendre dès lors que pendant la formation de la Terre, la matière est en fait tombé vers le haut de sa surface intérieure. Et il n’existe pas de forces érosives internes.
Bien sûr, une cavité contribuerait également à la faible masse et aux faibles densités calculées au sein de certains corps célestes. La densité moyenne du Soleil n’est que de 25 pour cent celle de la densité moyenne de la Terre — mais sa photosphère n’est pas une surface, c’est le sommet de l’ionosphère du Soleil. La planète Saturne flotterait sur l’eau. Les comètes ont des surfaces rocheuses et sableuses, comme le montrent l’expérience Deep Impact et la comète 67P, mais elles présentent de très faibles densités. Fait significatif, des scientifiques ont récemment trouvé « un matériau semblable au sable sous la surface rocheuse de l’astéroïde Ryugu » lorsqu’ils ont « tiré à une vitesse de 7 200 km/h une boule de cuivre de 2 kilos sur l’astéroïde »[23].
Le neutron et le noyau
On observe qu’un neutron combine les charges d’un proton et d’un électron au cours d’une résonance métastable d’une durée relativement longue située en dehors du noyau atomique, qui se désintègre en quelques minutes. Sa désintégration doit avoir une cause et semble impliquer une interaction avec un neutrino. Mais nous n’avons aucune preuve de l’existence de neutrons au sein du noyau. Il semble qu’il n’y ait pas d’énergie de liaison dans les noyaux qui pourrait fournir l’énergie de liaison démontrée indispensable aux neutrons.
Le modèle de l’Univers électrique n’a qu’une seule force — la force électrique. Les neutrons ne peuvent donc pas exister dans les noyaux des atomes. Les noyaux d’atomes sont composés de protons maintenus ensemble par un nombre suffisant d’électrons pour occuper une structure géométrique où la force répulsive entre les protons est compensée par la proximité des électrons entre eux, de sorte que la force résultante est attractive. Le noyau est constitué de protons et d’électrons partagés. Il s’agit d’un « modèle d’atome structuré » qui fait l’objet de recherches et qui s’avère très prometteur pour comprendre les détails des isotopes élémentaires, leur stabilité et leur chimie[24]. Les cosmologistes du plasma ont expliqué en termes d’activité électrique dans une magnétosphère stellaire normale le signal détaillé des étoiles à neutrons[25] [ou pulsars – NdT].
Un modèle pour le neutrino et l’indispensable éther
La célèbre équation E=mc2 constitue un exemple où les livres et les encyclopédies s’embourbent ni vu ni connu en qualifiant la masse « m » non pas comme un phénomène lié à la matière, mais comme la matière elle-même. Pourtant, cette simple équation nous révèle quelques vérités profondes qui s’avèrent fondamentales pour la cosmologie. Il s’agit de l’énergie, de la masse et de la vitesse de la lumière, qui sont toutes des attributs de la matière.
Prendre conscience de cela balaie instantanément le brouillard de la métaphysique moderne. La masse dépend de l’énergie de la matière. Et la vitesse de la lumière n’est pas une constante universelle car elle est affectée par le milieu matériel qu’elle traverse. L’éther de Maxwell doit être rétabli. L’Univers possède un milieu matériel, essentiel pour la transmission de la lumière. Le « vide parfait » n’existe pas. Et les photons n’existent pas parce qu’une particule de masse nulle ne peut pas exister [n’oublions pas que le photon est un concept pour expliquer les interactions entre les rayonnements électromagnétiques et la matière – NdT].
Fondamentalement, l’énergie est liée à la structure électromagnétique de la matière. Einstein s’est trompé lorsqu’il s’est exprimé en 1920 : « Selon la théorie spéciale de la relativité, la matière et les radiations ne sont que des formes spéciales d’énergie distribuée »[26]. L’« énergie » reste indéfinie en physique en raison de la confusion. L’Univers électrique définit l’énergie comme une mesure du mouvement de la matière chargée par rapport à toutes les autres matières chargées de l’Univers. Les particules subatomiques non chargées sont incluses puisqu’elles sont composées d’un nombre égal de sous-particules chargées de manière opposée.
Sans la matière, une « énergie pure » au moment du Big Bang n’a pu exister pas plus qu’une « énergie du vide » par la suite. La matière ne peut pas être annihilée. Le terme « antimatière » est trompeur et incorrect. La fusion d’une particule et de son « antiparticule » doit entraîner la libération de l’énergie électromagnétique stockée et la coalescence des sous-particules constitutives combinées pour former une particule stable et effondrée qui a perdu son énergie interne, ou sa masse. Ces particules sont appelées neutrinos. Le processus peut être inversé si un neutrino reçoit suffisamment d’énergie électromagnétique résonnante pour reformer une particule et sa particule image miroir. Sur ce sujet, le Dr Halton Arp écrit :
il ne peut y avoir de « nouvelle » matière. Ainsi, lorsque nous parlons de création de matière, nous ne voulons pas dire que la matière arrive dans notre Univers depuis un autre endroit — il n’existe rien de tel — ou de rien. Nous devons faire référence à la transformation de l’énergie de masse qui existait auparavant[27].
L’espace vide n’est pas vide. C’est un éther de neutrinos. Ils constituent les sources de la matière dans l’Univers qui attendent l’explosion des rayons gamma à même de les ouvrir pour former la matière des atomes. Composés de sous-particules chargées en orbite, les neutrinos forment l’« éther » diélectrique neutre requis par les équations de Maxwell sur l’électromagnétisme. C’est le milieu à travers lequel la force électrique est directement transférée par des chaînes de dipôles électriques.
La réelle nature de la lumière
Quelle est la nature réelle de la lumière ? Elle ne peut être à la fois une onde et une particule. La théorie spéciale de la relativité d’Einstein a écarté le milieu — l’éther — requis par James Clerk Maxwell pour la transmission de la lumière. Einstein fut confirmé dans son opinion par l’expérience de Michelson-Morley. Cependant, cette expérience a montré un résidu qui peut être expliqué par le fait que l’éther a été « traîné » par la rotation de la Terre. Cela fut par la suite confirmé par des réitérations bien plus rigoureuses de l’expérience effectuées par Dayton Miller. L’histoire de Dayton Miller est intéressante à lire. Sans l’extraordinaire pouvoir d’auto-illusion, le bon sens nous dirait qu’une onde ne peut pas exister dans le néant. Maxwell avait raison, la lumière est une onde électromagnétique transversale qui se déplace à travers un milieu diélectrique, l’éther.
L’univers foisonne de neutrinos. Et comme les neutrinos sont des systèmes de charge en résonance orbitale, comme toute matière, ils répondront à la force électrique en se déformant pour former un dipôle électrique aligné avec le champ électrique. La vitesse de la lumière dans le vide peut être considérée comme liée au moment d’inertie du neutrino en réponse à une force électrique transversale alternante.
Qu’en est-il de la flexion de la lumière des étoiles causée par le Soleil, dont la découverte a élevé Einstein au rang de méga-star ? Le résidu trouvé dans les expériences de Michelson-Morley montre que la Terre et tous les corps lourds « traînent » avec eux une autre « atmosphère ». La flexion de la lumière des étoiles près du Soleil est l’effet attendu d’une vaste atmosphère de neutrinos maintenue au niveau du Soleil par la gravité. Après tout, les neutrinos ont une certaine masse. La lumière est ralentie dans le milieu plus dense — ce qui entraîne une réfraction ou une flexion normale de la lumière.
L’expérience Michelson-Morley est traditionnellement citée pour prouver l’inexistence de l’éther. L’idée était essentiellement d’utiliser les propriétés d’interférence des ondes lumineuses pour produire un affaiblissement et un éclaircissement de la lumière observée. Si l’on fusionne simplement deux rayons de lumière voyageant à la même vitesse, leurs configurations d’ondes (imaginez des ondes ondulantes) seront synchronisées — c’est-à-dire que leurs crêtes et leurs creux seront alignés. Cet alignement se traduira par une lumière plus brillante. Si, toutefois, un rayon dans ce scénario tombe derrière l’autre de telle sorte que le creux de l’un converge avec la crête de l’autre, un affaiblissement observable aura lieu. L’expérience de Michelson-Morley part de l’hypothèse que l’éther est une sorte de courant qui circule. S’il coule, selon le raisonnement, il doit transporter des ondes de lumière plus lentement en amont, plus rapidement en aval et à un autre rythme en travers du courant. Comme la vitesse de la lumière ne pouvait être mesurée que dans les deux sens, Michelson a mis en place une expérience avec un miroir semi-réfléchissant qui permettrait à la moitié de la lumière de chacun des deux rayons de passer à angle droit l’un par rapport à l’autre, l’ensemble de l’appareil étant placé sur une table rotative. Voir ici pour une vue animée de l’expérience. En tournant la table, on devrait observer un affaiblissement et un éclaircissement de la lumière dus à l’interférence du flux d’éther. Bien que cette expérience ait été réalisée dans diverses conditions, aucune fluctuation de ce type n’a été observée.
La vitesse de la lumière n’est pas une limite
Nous devons abandonner l’idée que la vitesse de la lumière constitue une véritable barrière pour la vitesse du transfert d’informations. La vitesse de la lumière peut sembler rapide à notre petite échelle, mais à l’échelle cosmique, elle lambine. Imposer une telle limite de vitesse rend l’Univers totalement incohérent. L’électrodynamique de Weber, qui englobe la gravité, est instantanée. Il n’y aurait pas d’atomes, de systèmes planétaires ou de galaxies stables si ce n’était pas le cas.
Nous avons des preuves directes de l’action superluminale de la force électrique, étant donné que la gravité est une force électrique dipolaire longitudinale. En effet, la célèbre équation de Newton exige que la gravité agisse instantanément à l’échelle du Système solaire. La Terre réagit à l’attraction gravitationnelle du Soleil là où elle se trouve en ce moment, et non pas là où se trouvait le Soleil il y a 8 minutes. Sinon, la Terre et toutes les autres planètes du Système solaire subiraient un couple [exemples de couples : action d’un tournevis sur une vis, action du pédalier sur une roue de vélo… – NdT] et seraient projetées dans l’espace lointain en quelques milliers d’années.
La cohérence en temps réel de l’Univers électrique
Qu’en est-il du temps ? Toute la matière de l’Univers étant connectée en temps réel par la force électrique de la gravité, le temps est universel. Il ne peut y avoir de distorsion du temps ou de voyage dans le temps, ce que le bon sens nous a toujours rappelé. Cependant, les horloges atomiques — nos montres les plus précises — sont sujettes à des changements d’état de résonance en fonction de leur énergie. Et avec une véritable définition de l’énergie, nous pouvons voir que les horloges atomiques en orbite au-dessus de la Terre « fonctionnent » à un rythme différent de celles qui sont au sol. Oubliez Einstein ! Pour les géo-positionnements par satellite, ou GPS, les ingénieurs ne font que régler leurs horloges au sol pour qu’elles comptent un nombre différent de « tics » en orbite afin de maintenir des heures identiques à celles du sol.
Biologie électrique
Si les informations sur la matière normale peuvent être transférées en temps réel, pourquoi ne pas disposer d’informations plus subtiles nécessaires à la cohérence des systèmes vivants complexes ? La biologie moderne n’a aucune idée de la façon dont les systèmes vivants maintiennent un contrôle cohérent au sein d’un corps [l’homéostasie, peut-être ? Voir l’ouvrage d’Antonio Damasio, L’Ordre étrange des choses – NdT]. Nous entrons ici dans le domaine occupé par des scientifiques comme le biologiste Rupert Sheldrake, avec sa théorie de la résonance morphique, et le biologiste cellulaire Bruce Lipton, avec son « intelligence » de la cellule vivante résidant dans les récepteurs de la paroi cellulaire externe. Nous disposons d’un véritable modèle scientifique pour étudier la connexion corps-esprit, « l’énergie subtile » des systèmes vivants, de la mémoire et de la conscience. Les nombreux sujets tabous pour les micro-spécialistes d’aujourd’hui pourraient enfin être ouverts à l’investigation. Ce modèle plaide en faveur d’un Univers cohérent, interconnecté et conscient.
Note du traducteur : Pour Rupert Sheldrake, voir notre récent Focus, Résonance morphique — La mémoire de la Nature à travers l’espace et le temps, ainsi que ses ouvrages Une nouvelle science de la vie et Réenchanter la science. Pour ce qui est de Bruce Lipton, biologiste cellulaire, nous renvoyons le lecteur à son ouvrage Biologie des croyances. Ses recherches révolutionnaires sur la membrane cellulaire ont eu un rôle précurseur dans le développement de la nouvelle science connue sous le nom d’épigénétique et ont fait de lui l’un des noms les plus célèbres dans le domaine de la nouvelle biologie.
Une vue d’ensemble
La cosmologie de l’Univers électrique représente une révolution scientifique ET culturelle sans précédent. Les arts, l’histoire et les sciences sont combinés dans un panorama phénoménal et impressionnant de l’histoire récente de la Terre et de l’humanité. Seuls les quelques humains qui ont vu la Terre depuis l’espace ont peut-être ressenti l’inspiration qu’offre une telle perspective. La veille de Noël 1968, le vaisseau spatial Apollo 8, avec les astronautes Frank Borman, Jim Lovell et Bill Anders, est entré en orbite lunaire. Au début de la quatrième orbite, leur vaisseau spatial émergeait de l’autre côté de la Lune lorsque « Lever de Terre », l’une des images les plus influentes de l’histoire, a été prise [Bill Anders fut celui qui prit cette photo le 2 décembre 1968 – NdT]. L’image a affecté Anders qui a plus tard déclaré : « C’est la seule maison que nous ayons et pourtant nous sommes occupés à nous tirer dessus, à menacer de guerre nucléaire et à porter des ceintures explosives. Cela me stupéfie. » Il a enterré ses croyances religieuses parce qu’il ne pouvait pas imaginer une divinité encline à juger depuis là-haut si « Billy avait été un bon garçon ».
Ce commentaire d’Anders souligne qu’avant de pouvoir comprendre l’Univers, nous devons d’abord nous comprendre nous-mêmes. Et pour notre survie à long terme, nous devons comprendre l’origine de notre peur existentielle, qui est au cœur de notre comportement irrationnel et destructeur envers les autres et la planète. Un besoin désespéré d’ordre semble animer la cosmologie moderne du Big Bang, qui est revenue au mysticisme pythagoricien et platonicien et n’a rien d’utile ni même de sensé à nous offrir. Il semble significatif que la vraie science[28], la recherche de la vérité, ait été perturbée dans la catharsis qui a suivi la fin de la folle Première Guerre mondiale. Le monde était désireux d’échapper à la réalité d’une nouvelle apocalypse. Dernièrement, j’ai découvert que les grands scientifiques européens du XIXe siècle, qui expérimentaient l’électricité et le magnétisme, étaient proches d’une compréhension réelle et cohérente de la gravité, du magnétisme, de la lumière, de l’atome et de l’Univers électrique. Malheureusement, nous avons perdu un siècle ou plus.
Le Big Bang trouve son origine dans le mythe de la création selon lequel un « œuf cosmique » primordial s’est divisé à son ouverture. Historiquement, nous avons les exploits inexpliqués des dieux planétaires brandissant leur arme apocalyptique — le « coup de foudre des dieux ». Pourquoi existe-t-il un accord mondial sur les dieux planétaires ? Vénus est toujours une femme ; la belle princesse aux longs cheveux flottants, ou son alter-ego, le terrible monstre Méduse aux cheveux serpentins et venimeux. Mars est toujours masculin ; l’archétype du héros guerrier qui sauve la belle princesse des monstres du chaos. Il est balafré au combat. Les Indiens d’Amérique du Nord appelaient Mars « Scarface » [visage balafré – NdT]. Comment ces histoires dramatiques sur de minuscules taches de lumière en mouvement dans le ciel nocturne ont-elles pu se produire ? De telles questions fondamentales ne viennent jamais à l’esprit des spécialistes d’aujourd’hui, qui ont été amenés à croire au Système solaire de Newton, au sein duquel les « funestes catastrophes » n’ont pu se produire que dans un passé insondable et lointain.
De façon paradoxale, les religions sont l’élément le plus divisible de l’existence humaine. Elles n’apportent pas de réponses scientifiques mais posent plutôt des questions fondamentales auxquelles l’humanité est confrontée. Quelle est l’origine de la fascination de Chicken Little pour la fin des temps, pour l’apocalypse ? Au cours de ma vie, j’ai été témoin de la peur d’un hiver nucléaire, de celle d’un impact de comète ou d’une ère glaciaire, et maintenant c’est la peur du réchauffement climatique et d’une pandémie. Quelle est l’origine de l’obsession des humains pour les dieux célestes, les anciens dieux planétaires en guerre et leur arme apocalyptique — la foudre ? J’étais au lycée quand j’ai trouvé une réponse. En 1950, l’éditeur de manuels scolaires, The Macmillan Company, a publié un best-seller d’Emmanuel Velikovsky intitulé Mondes en collision. Ce livre m’a inspiré une enquête médico-légale multidisciplinaire bien documentée sur les références globales aux dieux planétaires et à leurs interactions. Les archétypes et les exploits de chaque planète sont les mêmes partout dans le monde. Ils ont dû être observés lorsque la Terre tournoyait sous un spectacle céleste [voir Mammouths gelés et catastrophes cosmiques ; La Terre a-t-elle « volé » l’eau de Mars ? ; et L’effervescence volcanique et sismique associée au cycle cométaire de 3 600 ans – NdT]. Mais il semble que nous n’apprenions jamais des erreurs du passé. Mondes en collision a subi l’équivalent moderne d’un manuscrit médiéval infernal qu’il faut détruire selon des prêtres astronomes qui ont menacé de boycotter le commerce des manuels scolaires édités par Macmillan. La société fut contrainte de transférer les droits de son best-seller à Doubleday.
Immanuel Velikovsky est célèbre pour la controverse qui fut connue sous le nom de l’affaire Velikovsky. Ce fut un moment embarrassant pour les scientifiques du courant dominant, qui se sont révélés être des partisans émotionnels d’une secte plutôt que les penseurs rationnels et objectifs qu’ils avaient prétendu être. En fait, leur comportement était si indigne, que le scientifique populiste de l’époque, Carl Sagan, a présenté des excuses, exprimant son regret que les scientifiques et les universitaires aient perdu tout comportement rationnel et toute dignité dans leurs attaques vicieuses contre Velikovsky. Son livre Mondes en collision constitue une incroyable étude pluridisciplinaire qui examine une montagne de preuves indiquant un déplacement planétaire à grande échelle au sein de notre Système solaire avec des conséquences catastrophiques sur Terre au cours de la mémoire historique, et qui sont consignées dans les contes bibliques et les mythes du monde entier.
Note du traducteur : Ces sociétés antédiluviennes ont de façon extrême vécu des cataclysmes mondiaux d’une ampleur dévastatrice. Ils ont compris leur gravité et ont transmis cette compréhension sous forme de légendes, de mythes et de symboles — un avertissement pour le futur, à savoir nous.
~ Planète X, comètes et changements terrestres par James M. McCanney – Ce qui se profile à l’horizon :
« Aujourd’hui, nous retrouvons les vestiges d’anciennes sociétés. D’immenses villes s’élevaient dans ce que nous appelons aujourd’hui l’Amérique du Sud bien avant l’époque dite glaciaire ou la prétendue traversée du détroit de Béring par les premières tribus de chasseurs. À la lumière de ces découvertes, nous ne pouvons que constater l’aspect complètement erroné de l’histoire enseignée en tant que « savoirs standards ». De nombreux secteurs de la société moderne déploient des efforts considérables pour faire obstacle à toute révélation sur la nature réelle et authentique de notre passé. Les socles du savoir que sont nos universités, certains centres religieux et les gouvernements de la société occidentale ne ménagent pas leur peine pour empêcher cette information d’atteindre le grand public. Ils craignent que cette connaissance ne libère les gens de la domination qu’ils subissent actuellement. »
~ James Canney
Le célèbre astronome Sir Fred Hoyle a écrit :
Le livre [Mondes en collision] a fait sensation à la fois auprès du public et des astronomes, ces derniers étant poussés à des manifestations d’indignation quasi violentes. Des personnalités aussi éminentes que Harlow Shapley ont été fortement impliquées. On peut dire que Shapley s’est mis en colère jusqu’à l’incohérence.
À propos de Velikovsky, Hoyle a écrit :
Il croyait à la primauté des preuves documentaires, alors que nous croyions à la primauté des règles mathématiques, des règles qui nous permettaient de prévoir, avec un haut degré de précision, où et quand allait se produire la prochaine éclipse totale du Soleil.
Cette croyance en un Système solaire primordial au mécanisme d’horlogerie newtonien et le rejet des preuves contraires sont non scientifiques mais caractéristiques des théoriciens des mathématiques. Elle permet un rétro-calcul sans contrainte. Mais les lois de la physique sont créées par l’homme et sujettes à révision, en particulier dans le cas de la force de gravité, qui, en ce 21e siècle, n’a toujours pas d’explication physique. La loi donne une description purement mathématique des orbites des planètes. Pourtant, la force de gravité déséquilibrée ne possède pas de mécanisme de rétroaction propre à maintenir un certain agencement pour trois corps en orbite ou plus. Ce fait troublant est ignoré[29]. Néanmoins, Hoyle était ému lorsqu’il posa la question :
se pourrait-il que Velikovsky ait révélé, sous une forme certes scientifiquement inacceptable, une situation que les astronomes sont tenus de cacher par un impératif culturel ? Se pourrait-il que, quelque part dans l’ombre, il y ait une histoire passée dont il est inadmissible de discuter ?[30]
Velikovsky « sous une forme scientifiquement inacceptable » avait confirmé les soupçons de Hoyle[31]. C’était un polymathe et un psychanalyste — un scientifique classique largement éduqué, contrairement aux experts du siècle dernier. Selon lui, l’humanité démontre un désir évident de ne pas savoir que le Système solaire a récemment connu une histoire catastrophique. Toutes les catastrophes sont repoussées dans un passé incroyablement lointain, de sorte que l’histoire uniformitariste de la Terre se lit comme une rassurante histoire « Il était une fois, il y a longtemps, très longtemps… ». Entre-temps, nous avons mis au point des armes capables de reproduire la destruction du ciel provoquée par les foudres interplanétaires et nous avons placé ces armes entre les mains d’amnésiques, ignorants du besoin inconscient post-traumatique de répéter le passé. Velikovsky a souligné que tant que nous ne nous souviendrons pas de notre passé, nous ne pourrons pas en guérir et nous sommes condamnés à répéter nos modèles irrationnels de comportement non durable les uns envers les autres et envers la planète. Nous sommes notre propre pire ennemi.
De toute évidence, le titre trop dramatique du livre de Velikovsky, Mondes en collision, était trompeur car ce que lui et les mytho-historiens qui l’ont suivi[32] ont décrit était des rencontres électriques rapprochées de la Terre avec d’autres planètes. Bien sûr, nous lisons maintenant que la Lune s’est formée dans des temps lointains par la collision de la Terre primitive avec un corps de la taille d’une planète de Mars. De telles histoires sont le résultat de la boîte à outils vide des astrophysiciens. Ils n’ont pour travailler que des explosions et des collisions. Aucun spécialiste sur Terre ne comprend la cosmologie comme étant la « Reine des sciences » pour la simple raison qu’elle exige une cohérence entre toutes les disciplines. Aucune université sur Terre, qui se concentre sur la micro-spécialisation, ne fournit cela. La philosophie naturelle a été déclarée morte par Stephen Hawking. Cependant, « c’est la science inductive de la philosophie qui enseigne au scientifique dur comment être scientifique »[33] [en gros la science dite « dure », ce sont les sciences naturelles : physique, chimie, biologie, astronomie, géosciences – NdT]. Et comme l’a écrit Jacques Barzun, « s’il s’éloigne de sa propension à l’auto-annihilation, l’homme philosophe trouvera des voix ancestrales pour le guider. »[34].
Au début des années 60, à l’université, je crois que j’étais le seul étudiant en sciences à hanter la section d’anthropologie de la bibliothèque universitaire. La lecture des mythes de la création inclus au sein de nombreuses cultures différentes m’a convaincu que Velikovsky avait présenté un plaidoyer qui devait trouver une réponse. La cosmologie de l’Univers électrique est le résultat d’une vie de recherche indépendante partagée avec des chercheurs d’inspiration similaire dans les domaines des arts, de l’ingénierie et des sciences. Parce qu’elle inclut des témoignages humains du firmament qui remontent à la préhistoire, elle fournit une image étonnamment détaillée de l’histoire récente du Système solaire et d’une série d’événements interplanétaires dramatiques expérimenté par l’humanité. En conséquence, l’Univers électrique est la seule cosmologie cohérente qui a correctement prédit et expliqué les découvertes de l’ère spatiale. Et en 2019, une expérience indépendante de plusieurs millions de dollars visant à vérifier la nature électrique des étoiles a été menée à bien[35]. L’Univers électrique constitue un saut de paradigme scientifique et culturel qui doit se produire si nous voulons construire un avenir sur ce joyau bleu qu’est notre planète.
Note du traducteur : Le 25 juillet 2020, Thunderbolts Project publiait cette vidéo intitulée « L’Univers magnétique… est électrique ! » :
« Aujourd’hui, dans la littérature astronomique dominante, on entend de plus en plus parler de l’Univers magnétique. Grâce aux grands bonds technologiques, les scientifiques ont appris que de vastes champs magnétiques envahissent le cosmos, et les cosmologistes considèrent de plus en plus le magnétisme comme important dans la formation et l’évolution des structures à toutes les échelles cosmiques. Cependant, la cosmologie centrée sur la gravité n’a PAS prévu un rôle aussi critique du magnétisme. Dans cet épisode, nous explorons pourquoi le soi-disant Univers magnétique est en fait l’affirmation la plus claire possible que l’Univers est en réalité électrique. »
Voir aussi l’interview de Sott effectuée en décembre 2013 avec Wallace Thornhill comme invité (audio et transcription en anglais) :
Extrait :
Joe : […] ces anciennes histoires de choses qui se passent dans le ciel, et de dieux et autres peuvent être expliquées par la théorie de l’Univers électrique, mais qu’est-ce qu’elles expliqueraient à propos de ces mythes ? Comment auraient-elles été rendus apparentes pour nous et qu’en apprendrions-nous ?
Wallace : Eh bien l’imagerie utilisée, par exemple l’éclair que Jupiter tenait [dans sa main], a été sculptée par des peuples anciens et elle ne ressemble en rien à ce que nous considérons aujourd’hui comme la foudre, le vieil éclair déchiqueté. L’éclair des dieux a une forme qui est connue sous le nom de plasmoïde. C’est une forme très alambiquée. C’est un peu comme un ballon de football avec un pincement au milieu et parfois avec des flammes ou quelque chose qui sort des extrémités. Cela n’a rien à voir avec la foudre terrestre, mais c’est la forme que prend une décharge, un plasma très mince, le plasma fin de l’espace. Maintenant, nous pouvons en fait remonter jusqu’aux archives historiques et regarder les pétroglyphes, c’est-à-dire les gravures rupestres du monde entier, et il y a une figure particulière qui se distingue et qui se répète par centaines de milliers, voire par millions dans le monde entier et qui s’appelle la figure de l’homme accroupi. Il ressemble à quelqu’un qui accroupit ses jambes à angle droit de son corps, puis ses mollets descendent au sol si vous voulez, puis ses bras sont levés à angle droit de son corps, mais sous les coudes et les genoux de ces personnages se trouvent deux cercles lumineux et la question était : que diable cela représente-t-il ?
En général, on pensait que c’était juste une sorte de figure humaine stylisée et donc l’homme accroupi. Mais un des grands physiciens des plasmas, une de ses prétentions à la célébrité est que les instabilités dites des plasmas portent son nom car il les a étudiées dans des décharges électriques très élevées. Et elles prennent une série de formes bien distinctes ; l’une d’elles, quand on la regarde de côté, ressemble à l’homme accroupi avec les deux anneaux ou les deux cercles entre les coudes et les genoux. C’est si clair et ça marche si bien avec les gravures rupestres et les autres formes de gravures rupestres ; parce qu’il a identifié les autres formes d’instabilités plasmiques, ce que cela signifie, c’est que les peuples anciens voyaient dans le ciel quelque chose d’assez phénoménal et qu’il s’agissait d’une décharge électrique entre les planètes au sein du Système solaire. Et bien sûr, selon les astronomes, c’est impossible.
Joe : Cela suggère que ces peuples primitifs et anciens des cavernes en savaient plus sur la nature de notre Univers que la NASA.
Wallace : Oui. C’est pourquoi nous devrions leur prêter attention de façon plus attentive et ne pas simplement rejeter ce qu’ils ont à nous dire comme étant un simple mythe et une légende qui n’aurait rien à voir avec la réalité.
Joe : Et pensez-vous que certaines des choses qui ont été décrites dans ces mythes et légendes et gravées sur les parois de ces grottes, etc., étaient révélatrices d’une sorte de rencontre rapprochée avec une comète ou quelque chose qui a eu un impact direct sur la vie de ces gens plutôt qu’une simple chose ?
Wallace : Quand les pyramides ont été construites, les histoires étaient déjà des souvenirs, donc c’est quelque chose qui s’est passé dans la préhistoire, mais qui a été commémoré par les anciennes civilisations, qui bien sûr, comme nous le savons, semblent surgir de nulle part. Eh bien, elles sont nées des ruines de ce qui existait avant cela. Cela signifie que l’histoire de la race humaine, de la Terre et du Système solaire a connu un chapitre récent très dramatique, que nous pouvons en fait reconstituer dans une certaine mesure et qui correspond à ce que les astronomes pensent aujourd’hui être l’endroit le plus probable pour trouver de la vie dans l’Univers. Il s’agit de planètes associées à des naines brunes, de petites étoiles qui brillent faiblement mais dont l’énergie est suffisante pour donner la vie, si vous voyez ce que je veux dire.
Il semble que l’histoire de la Terre ait été impliquée dans un de ces types de systèmes. Cela ressemble à de la science-fiction, mais nous avons réussi à rassembler les preuves et il semble que ce soit le cas. Ce que les anciens voyaient et consignaient sur des rochers, c’était les dernières pages de ce dernier chapitre de l’histoire du Système solaire où la Terre était défigurée par des planètes comme Mars et Vénus, de près et de façon directe. Et lorsque les planètes s’approchent suffisamment pour que leurs environnements électriques s’entrechoquent, alors vous obtiendrez ces phénomènes colossaux de décharge de plasma. Et c’est ce que les anciens représentaient sur les rochers. Ils pensaient que c’était si important, si étonnant et si terrifiant que c’était la chose la plus importante qu’ils pouvaient faire parce que je sais que le physicien du plasma qui a fait la connexion a dit qu’il avait essayé de graver sur un morceau de roche ce que ces gens avaient fait et il a dit que c’était un sacré travail. Il ne savait pas comment ils y étaient parvenus.
~ Behind the Headlines: The Electric Universe – An interview with Wallace Thornhill
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Notes
- Ralph Juergens, Reconciling Celestial Mechanics and Velikovskian Catastrophism, Pensée, Fall 1972, p. 9.
- Phys.org. Iron is everywhere in Earth’s vicinity.
- In a personal letter to Professor Solovine, dated 28 March 1949: « You can imagine that I look back on my life’s work with calm satisfaction. But from nearby it looks quite different. There is not a single concept of which I am convinced that it will stand firm, and I feel uncertain whether I am in general on the right track. » Quoted in B. Hoffman, Albert Einstein – Creator and Rebel (N.Y.: Viking Press, 1972).
- Marco M. Capria, Review of André K. T. Assis, Relational Mechanics Apeiron, Montreal, 1999, pp. 285.
- André K. T. Assis, Relational Mechanics, pp. 51-8, Apeiron, Montreal.
- A. K. T. Assis, Deriving gravitation from electromagnetism, Can. J. Phys. 70, pp. 330-40 (1992).
- W. Thornhill, Electric Comets & Asteroids.
- B. J.R. Davidsson et al. Nucleus properties of Comet 9P/Tempel 1 estimated from non-gravitational force modelling, Icarus 187 (2007) p. 312. The water production rate falls off « around 30 days pre-perihelion, and continuing for the next 50 days, » which is not expected in the icy comet model but may match the electrical model since it coincides with the minimum radial acceleration of the negative comet with respect to the positive Sun.
- Halton Arp, The Observational Impetus for Le Sage Gravity Pushing gravity: New perspective on Le Sage’s theory of gravity,(Apeiron, Montreal (2002).
- G. Burbidge et al. The Discovery of a High Redshift X-ray Emitting QSO Very Close to the Nucleus of NGC 7319.
- Edwin Hubble,« …on the basis of the evidence now available, a choice seems to be presented, as once before in the days of Copernicus, between a small, finite universe, and a sensibly infinite universe plus a new principle of nature. And, as before, the choice may be determined by the attribute of simplicity. » The Problem of the Expanding Universe. Science 1942; 95: pp. 212-215.
- Halton Arp, Seeing Red: Redshifts, Cosmology and Academic Science, Apeiron, Montreal (1998).
- See Eric J. Lerner, The Big Bang Never Happened, p. 244 ff., Simon & Schuster, 1991.
- See https://www.plasma-universe.com/galaxy-formation/, Electrical Birthing of Stars.
- ESA Report, 2 October 2009.
- Phys.org, « The water in Saturn’s rings and satellites is like that on Earth, » 3/12/2018.
- Phys.org, « The Origin of Binary Stars. » 21/8/2017.
- G. T. Marklund, Plasma Convection in Force-Free Magnetic Fields as a Mechanism for Chemical Separation in Cosmical Plasmas, Nature 1979; 277: 370-1.
- A. M. Stutz1 and A. Gould, Slingshot mechanism in Orion: Kinematic evidence for ejection of protostars by filaments, Astronomy & Astrophysics 590, A2 (2016).
- G. L. Verschuur, Neutral Hydrogen Filaments at High Galactic Latitudes, Astrophys Space Sci 1991; 185: 305-32.
- T. Holden, Do dinosaurs pose a gravity problem?
- Jan Lamprecht, Hollow Planets: A Feasibility Study of Possible Hollow Worlds, (2013).
- Phys.org, March 20, 2020, Initial findings of artificial impact on asteroid Ryugu.
- See https://etherealmatters.org/sam
- K. R. Healy, A. L. Peratt, Radiation Properties of Pulsar Magnetospheres: Observation, Theory, And Experiment, Astrophysics and Space Science 227: 229-253, 1995.
- G. B. Jeffery, W. Perrett, Sidelights on Relativity. Einstein A. Ether and the Theory of Relativity: An Address Delivered on May 5th, 1920, in the University of Leyden.
- Halton Arp, Seeing Red: Redshifts, Cosmology and Academic Science, Apeiron 1998: p. 239.
- Bruce G. Charlton, Not Even Trying… The Corruption of Real Science, University of Buckingham Press.« ..modern research is incoherent, and therefore whatever masquerades as checking and testing is not merely irrelevant but actively misleading – merely an excuse for unendingly funding permanently inconclusive research. »
- Sussman GJ, Wisdom J. Chaotic Evolution of the Solar System,Science 257(3): 56-62, 1992. « the evolution of the solar system as a whole is chaotic, with a time scale of exponential divergence of about 4 million years. »
- Fred Hoyle, Home is where the wind blows, pp. 285-6.
- Immanuel Velikovsky, Mankind in Amnesia
- David Talbott, Thunderbolts of the Gods, (2002), Dwardu Cardona, Newborn Star, (2016), Ev Cochrane, Fossil Gods and Forgotten Worlds, (2010).
- David Harriman, The Logical Leap: Induction in Physics, 2010, p. 243.
- Jacques Barzun, Science: the glorious entertainment, p. 306.
- See safireproject.com
À propos de l’auteur
Wallace William Thornhill est titulaire d’une licence en physique et électronique de l’université de Melbourne. Il a quitté ses études de troisième cycle pour travailler chez IBM Australie pendant 11 ans. En 1967, il a été l’ingénieur système d’IBM pour les écoles de recherche de l’Université nationale australienne, ce qui lui a donné un excellent accès aux bibliothèques et aux scientifiques de cette université pendant les missions Apollo sur la Lune.
Reconnaissance et prix
Thornhill a reçu une médaille d’or en Hongrie en 2010 par l’Académie européenne des sciences Telesio-Galilei. Il a présenté la conférence commémorative John Chappell de la Natural Philosophy Alliance (NPA), « Stars in an Electric Universe » « Les étoiles dans l’Univers électrique – NdT] » en 2011 à l’Université du Maryland, et a reçu le prix Sagnac 2013 de la NPA pour l’ensemble de son œuvre.Publications
Thornhill a publié deux livres avec son collègue David Talbott (auteur de The Saturn Myth) — le premier intitulé Thunderbolts of the Gods [« Les coups de foudre des Dieux » NdT] et le second The Electric Universe , sur les sujets combinés de l’histoire récente du Système solaire et de la nature électrique de l’Univers. Des livres électroniques sont également disponibles en ligne : The Big Bang ?, TheElectric Sun et The Comet.SAFIRE
Thornhill et son collègue, l’ingénieur électricien à la retraite Donald Scott, sont responsables du lancement de l’expérience SAFIRE à Toronto, au Canada, qui a permis de tester avec succès un modèle électrique du Soleil applicable à toutes les étoiles. Certains scientifiques nucléaires canadiens ont qualifié l’expérience comme la plus avancée du genre. Elle a réussi à produire de l’énergie, à transmuter des éléments et à montrer les conditions observées dans et au-dessus de la photosphère solaire.L’Univers électrique
L’Univers électrique fut présenté pour la première fois lors d’une conférence mondiale à Portland, Oregon, en janvier 1997. Des ateliers et des conférences ont ensuite été organisés à Portland, dans l’Oregon, et à Seattle, dans l’État de Washington. Il en a fait des présentations lors de conférences aux États-Unis, en Australie, en Europe et au Moyen-Orient.
Source de l’article initialement publié en anglais le 20 avril 2020 : The Watchers
Traduction : Sott.net
Source: Lire l'article complet de Signes des Temps (SOTT)