Les révélations prétendument explosives du livre du néocon John Bolton contre Trump

Les révélations prétendument explosives du livre du néocon John Bolton contre Trump

« Le faucon moustachu dresse un portrait dévastateur d’un président américain qui aurait monnayé la politique étrangère des États-Unis pour servir ses intérêts personnels et sa réélection. »

On a lu l’article de 20 Minutes , mais on n’a pas lu le livre de Bolton, qui sortira le 23 juin et qui s’annonce, promotion oblige, « explosif ». Pour l’instant, les explosifs mis en avant par l’article du journal gratuit font plutôt l’effet de vieux pétards mouillés.

Voici en clair « les cinq passages les plus marquants » selon le quotidien. Accrochez vos ceintures de sécurité, ça va tanguer violemment. On commence par le chinagate, la même chose que le Russiagate mais avec Xi à la place de Poutine.

« L’ex-conseiller y raconte qu’en marge d’un sommet du G20 à Osaka, Donald Trump avait “détourné” la conversation avec le président chinois Xi Jinping “vers la prochaine élection présidentielle” en plaidant auprès de Xi “pour qu’il fasse en sorte qu’il l’emporte”. Lors de cette rencontre en juin 2019, le président américain “a souligné l’importance des agriculteurs et de l’augmentation des achats chinois de soja et de blé sur le résultat de l’élection” dans les États américains ruraux. »

Quelle horreur ! Le président américain tente de sauver les États agricoles qui en plus votent pour lui ! Sans oublier la Rust Belt qui a voté pour lui majoritairement en novembre 2016 pour rapatrier les emplois industriels partis en Chine depuis 1972… Décidément, un président qui défend ses paysans et ses ouvriers n’est qu’un traître à la patrie !

Dans la même veine, on s’enfonce dans l’ignoble avec le sino-nazisme de Trump :

« Alors que d’influents sénateurs républicains dénoncent sans relâche la Chine, John Bolton écrit que, toujours à Osaka en 2019 : “uniquement en présence des interprètes, Xi avait expliqué à Trump pourquoi, en gros, il construisait des camps de concentration dans le Xinjiang. Selon notre interprète, Trump a dit que Xi devait continuer à construire ces camps, dont Trump pensait que c’était exactement la bonne chose à faire”. »

Shit, un président US qui n’est pas antichinois, mais qu’est-ce que ça veut dire ? Le reste est de la même eau : on apprend par exemple que « le président américain serait (très) ignare » et que « ses conseillers se moquent de lui derrière son dos ». La presse française n’a pas peur d’enfoncer des portes ouvertes ! Pourtant, c’est bien ce président ignare dont tout le monde – des conseillers de la Maison-Blanche aux grands journalistes français – se fout qui retire un à un les milliers de soldats des terrains de guerres sans fin qui coûtent une blinde en fric et vies humaines aux États-Unis.
Rien que pour ça, le petit peuple américain l’applaudit, car on peut être patriote et pas forcément interventionniste, ou va-t-en-guerre. Et puis, avant l’ingénierie incroyable du Covid-19, cette opération des forces mondialistes adossées aux multinationales de la « santé » et aux gouvernements « démocrates » en périls, la politique économique de Trump avait ramené, même Le Monde avait dû le reconnaître, l’Amérique sur les rails de la production.

On sent avec la concentration des attaques ad hominem que d’ici le 3 novembre, le Trump bashing va reprendre comme aux plus beaux jours de début 2017. Que nos lecteurs ne se trompent pas, nous ne sommes pas 100 % trumpistes comme l’est un Bercoff, car nous sommes d’abord 100 % français (« Faire France grande à nouveau »), mais nous apprécions celui qui fait la nique au Pentagone, aux médias mainstream pourris, qui tend la main à Xi et Poutine, qui retire ses soldats de nombreux terrains de guerre dans le monde, et qui veut rapatrier des usines à la maison.
Si on avait le quart de ça en France, on serait contents. Au lieu de ça, on a le « président du désordre », comme le dit justement Bruno Retailleau (président du groupe LR au sénat), qui fait du Trump dans le texte :

« Emmanuel Macron peut bien parler d’ordre républicain, il est le président du désordre. Le “en même temps” ne peut produire qu’une parole confuse. Cette fermeté n’est que de l’affichage. […]

Les conditions du relèvement sont d’abord immatérielles. La grande dépression qui menace la France n’est pas seulement économique et sociale ; c’est une dépression psychologique. Nous sommes le pays d’Europe le plus pessimiste. Aujourd’hui, ce qui mine le moral des Français, c’est aussi la chienlit, la défiance devant l’avenir, la culpabilisation systématique qui empêchent l’unité nationale au moment où l’on a besoin d’un élan collectif. Mais il faut aussi créer de la richesse avant de vouloir la redistribuer. Ce n’est pas par la dette qu’on pourra améliorer le niveau de vie des Français mais par le travail, l’innovation, la réindustrialisation. La croissance plutôt que la dépense : c’est la condition d’un véritable redressement. »

Conclusion : la presse française veut bien d’une Hillary Clinton (Emmanuel Macron) mais pas d’un Donald Trump français. Les intérêts du peuple, ils repasseront !

La présentation du livre par les bobos de RTL, toutous de la très atlantiste fondation Bertelsmann :

Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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