La vidéo Vincent Lapierre démonte « l’analyse » de Soral sur la coronavirus (et le reste !) :
Lettre ouverte à Vincent Lapierre
Vincent,
J’ai trouvé ta vidéo sur Alain Soral très intéressante.
Non pas parce que j’y aurais appris quoi que ce soit sur l’affaire du coronavirus. Tout ce que tu dis peut être trouvé dans les médias mainstream et on n’avait pas besoin de toi pour entendre tous les arguments que tu énonces : on les entend déjà à longueur de journée sur BFM TV et partout ailleurs. On n’y apprend rien non plus sur Alain Soral, pour exactement les mêmes raisons. Tous ceux qui suivent E&R depuis un certain temps ont déjà entendu mille fois ce que tu dis, à la télé, sur Internet ou via leurs proches.
Non, ta vidéo m’intéresse parce qu’elle fournit une bonne base pour comprendre certains problèmes fondamentaux, à l’origine je crois de beaucoup de confusion chez beaucoup de gens, qui les empêchent de réfléchir efficacement et les maintiennent, comme toi, dans l’enfance politique.
Une affaire de « croyance » ?
Tu ne cesses dans ta vidéo de faire référence à une « croyance » quand tu évoques le soutien que les gens apportent aux analyses d’Alain Soral. À tes yeux, quand Soral parle, « t’as envie d’y croire ». Tu le dis même directement à propos de toi-même : « J’y ai cru », « je suis peut-être celui qui y a le plus cru ». Plus largement, tu associes l’adhésion aux analyses d’Alain Soral à de l’admiration, donc à un sentiment, en disant par exemple (comme tous les médias mainstream avant toi) : « Quand il rencontre des gens, c’est que des fans. » Je crois même qu’à un moment tu parles d’un « processus sectaire »…
Selon toi et les deux bouffons qui te font face, donc, parce qu’il est éloquent et parle avec assurance, les gens « croient » au discours d’Alain Soral. Posons ça là pour le moment, et revenons-y un peu plus tard.
« Mais quelles sont vos sources ?! », ou le syndrôme Aymeric Caron
En parallèle, tu dis à plusieurs reprises qu’Alain Soral n’apporte pas de « sources » à ce qu’il affirme. Et cette préoccupation par rapport aux sources est largement partagée par tout un tas de gens. Pour citer quelques commentaires à ta vidéo : « Tu apportes aucune preuve non plus », « Sources ? », « Au moins il apporte des arguments et il source », « Soral devrait publier ses sources pour être crédible », etc.
Encore une fois, cette focalisation sur les sources n’a rien de nouveau pour ceux qui suivent l’actualité soralienne depuis des années. Peut-être faisais-tu partie des gens qui réclamaient des sources à Comprendre l’Empire ? On trouve d’ailleurs autant de pro- que d’anti-Soral parmi les gens qui placent les sources sur un piédestal. Et tous se trompent de problème. L’argument de la nécessité des « sources » pour appuyer une théorie, porté jadis avec fierté à la télévision par le très limité Aymeric Caron, témoigne en effet d’un grand manque de maturité intellectuelle.
Bien sûr, apporter des éléments factuels pour corroborer une théorie est important. Et il est important que ces éléments aient un ancrage dans la réalité, qu’ils ne sortent pas de nulle part. Sinon il suffirait de les inventer et le tour serait joué. Rapporter des éléments factuels, c’est entre autres le rôle du site E&R, qui publie des articles et vidéos sur tout un tas de phénomènes qui auraient été observés ici et là. Reprocher à Alain Soral de ne pas citer ses sources, c’est faire preuve d’une malhonnêteté crasse : il les cite via E&R, tous les jours, 20 fois par jour, depuis 13 ans.
Mais allons plus loin et réfléchissons deux minutes à ce qu’est une source, et surtout à comment on la choisit. Une source, c’est quelqu’un qui dit qu’il a observé quelque chose. Et ça pose tout de suite un problème pour celui qui cherche à comprendre le monde : si plusieurs sources se contredisent, qui a raison ? Celui qui montre un hôpital plein ou celui qui montre un hôpital vide ? Celui qui cite une étude « démontrant » que l’hydroxychloroquine est dangereuse ou celui qui en montre une autre « démontrant » qu’elle soigne les malades ?
La réponse des journalistes est bien connue : il faut choisir les sources les plus crédibles.
C’est là qu’on rejoint le problème de la croyance, au cœur de l’escroquerie journalistique. Penser qu’une source puisse être plus ou moins « crédible », c’est en effet mettre sa raison en berne pour chercher qui croire. Et ce n’est pas qu’un problème journalistique. Il suffit de discuter quelques minutes avec n’importe qui sur le coronavirus pour entendre des choses du genre : « De toute façon on entend tout et son contraire, difficile de savoir qui il faut croire. »
Or ce sont les enfants qui croient aux discours des autres. La pensée adulte consiste, elle, à ne croire personne, mais à raisonner pour composer soi-même sa propre vision du monde.
De la croyance à la raison
Intéressons-nous donc rapidement à ce qu’est la raison, par opposition à la croyance.
Raisonner consiste à essayer de comprendre le monde par des relations de cause à effet. Pour cela, il faut confronter des théories à l’expérience. L’expérience, ce sont les phénomènes observés. Une théorie, c’est une tentative pour expliquer ces phénomènes par des relations de cause à effet.
Des théories, il en existe plein sur tous les sujets, et elles ne sont pas toutes pertinentes. Pour en adopter une plutôt qu’une autre, il faut les comparer selon plusieurs critères. En premier lieu, la cohérence logique et la quantité de phénomènes expliqués.
a) Cohérence logique
Dans ta vidéo, tu penses coincer Alain Soral sur le problème de la cohérence logique, parce qu’il affirmerait des choses contradictoires. Ce que tu ne sembles pas avoir compris dans la vidéo de Soral que tu commentes, c’est qu’il ne présente pas une seule thèse, mais plusieurs.
C’est ce que Soral a toujours fait : il lance des pistes d’analyse, parfois contradictoires en apparence. Mais la plupart du temps, les contradictions ne sont qu’apparentes, car elles peuvent être résolues par une approche dialectique. Cf. tes devoirs de philo ou, si tu l’as lu, Hegel : l’approche dialectique consiste à confronter plusieurs thèses sur la réalité, qui contiennent chacune une part de réalité tout en semblant se contredire sur certains points, pour en tirer une thèse plus performante, qui elle-même pourra être contredite sur certains points par d’autres, etc.
La dialectique est particulièrement nécessaire pour comprendre les phénomènes humains, car les relations de causes à effets y sont bien plus complexes et bien moins mécaniques qu’entre de simples objets physiques.
Plusieurs thèses peuvent donc être contradictoires entre elles sur certains points tout en restant autant indispensables les unes que les autres pour comprendre la réalité historique dans laquelle nous vivons. Par exemple, pour comprendre le phénomène nationaliste, il faut comprendre à la fois son rôle capitaliste au XIXe siècle et son rôle anticapitaliste au XXIe. Les deux sont pourtant contradictoires quand on les envisage dans l’absolu, en termes binaires, de manière essentialiste, en enfermant la pensée dans une alternative « le nationalisme est un allié du Capital » VS « le nationalisme est l’ennemi du Capital ». Mais bien que contradictoires en apparence, ces deux facettes n’en restent pas moins indispensables pour comprendre le nationalisme dans sa réalité historique – et en déduire la lutte à mener aujourd’hui.
Ce raisonnement s’applique à tout ce que dit Alain Soral, si tu prends la peine de faire l’effort dialectique. Toutes les thèses qu’il formule sont en elles-mêmes très imparfaites et peuvent tout à fait se contredire entre elles. Il n’en reste pas moins que toutes ces thèses, mises en relation les unes avec les autres dans le temps historique et l’espace des rapports de force, permettent d’avancer dans la compréhension du monde, parce qu’elle fournissent les matériaux indispensables d’une théorie explicative globale.
b) Quantité de phénomènes expliqués
Quand il s’agit d’évaluer la pertinence d’une théorie, la cohérence logique ne fait pas tout. Si une théorie explique une poignée de phénomènes observables, c’est intéressant ; mais une théorie tout aussi cohérente qui en explique davantage, c’est encore mieux. Et plus on observe la réalité, plus la quantité de phénomènes à observer et à expliquer augmente, mettant la pression sur toutes les théories qui prétendent les expliquer.
Pour prendre un exemple concret, la théorie qui affirmait que la Terre était plate expliquait assez bien pourquoi, dans des conditions normales, l’horizon et le sol apparaissent plats. Au quotidien, dans le petit périmètre d’un homme ayant des activités normales, elle remplissait assez bien sa fonction d’explication de ce qui pouvait être observé. Mais ça a commencé à coincer quand on a dû expliquer des phénomènes un peu étranges comme la disparition des bateaux à l’horizon, l’horizon qui se courbe à mesure qu’on monte en altitude ou le fait qu’on revienne au même endroit si on va tout droit pendant 40 000 km. Il fallait donc passer à une théorie qui permette d’expliquer davantage de choses observables, et c’est ce qui s’est passé.
Pour valider une théorie, et tout en sachant que ce n’est jamais définitif puisque de nouveaux phénomènes observés peuvent venir à tout moment la contester, il faut donc l’examiner sous le prisme de la cohérence logique et de la quantité de phénomènes observés. C’est valable pour les théories des sciences dites dures, mais aussi pour les théories explicatives des comportements humains, à ceci près que, pour ces derniers, l’effort dialectique doit se substituer aux explications mécaniques et essentialistes si on veut garder l’espoir d’y comprendre quelque chose.
Tu auras remarqué que rien dans tout ça n’est affaire de croyance.
Quand Alain Soral parle, un adulte se pose en effet la question suivante : est-ce que ce qu’il dit permet d’expliquer tous les phénomènes observés de manière cohérente ? Seuls les enfants se posent la question de savoir s’il faut croire ce que dit Soral…
L’enfant Lapierre
Pourquoi as-tu besoin, comme tant d’autres, de croire ou de ne pas croire les gens qui te transmettent ce qu’ils ont observé ? Parce que tu n’es pas un adulte, intellectuellement parlant. Tu as besoin d’une béquille, d’un tuteur, de quelqu’un qui pense à ta place.
Cette affirmation qui peut te paraître un peu hâtive est malheureusement corroborée par d’autres aspects psychologiques révélés par ta vidéo. Je ne suis pas ton psy, mais il y a des choses qui sont trop évidentes pour ne pas être relevées.
Comme les enfants – ou les femmes, mais ce n’est pas le sujet – tu associes des émotions, des sentiments à ce qui ne relève pourtant que du pragmatisme ou du raisonnement.
Tu dis par exemple : « Soral n’aime personne et encore moins les juifs. » Ou bien : « Soral prétend incarner une sorte d’amour »… Mais pourquoi t’intéresses-tu aux sentiments d’Alain Soral ? Tu n’es pas de sa famille, tu n’es pas son ami ni sa petite amie, donc pourquoi te préoccupes-tu de savoir s’il éprouve de la « haine », de l’ « amour » ou que sais-je encore ? Que sa sœur se préoccupe de ces choses-là, passe encore, c’est une femme et c’est sa sœur, donc pourquoi pas, même si ça n’a rien à voir avec la politique et donc rien à faire dans la sphère publique, mais toi, qu’est-ce qui t’amène sur ce sujet ?
Et plus largement, que cherchais-tu à E&R ? Il me semble à la vue de cette vidéo que tu y es entré pour de mauvaises raisons. Tu dis : « Je défie quiconque d’avoir un rapport de fraternité avec Alain Soral. » Et alors ? C’est ça que tu étais venu chercher ? Tu pensais vraiment que Soral en aurait quelque chose à faire de tes émotions ? Si tu cherchais de l’affection, il ne fallait pas rejoindre une armée, et certainement pas une armée en guerre. Le soldat qui cherche l’affection du général s’expose à certaines désillusions à la caserne, et à une misère noire sur le front. E&R est une association politique en guerre contre un ennemi redoutable, pas une famille de substitution, un groupe d’amis ou un club de loisirs.
De la différence entre le « bien » et la gentillesse
Tu dis : « Je n’ai jamais rencontré quelqu’un d’aussi méchant que Soral dans ma vie. » Ou encore : « Soral, c’est pas quelqu’un de bien. » Ce à quoi je réponds : tu n’as pas compris ce qu’est le bien.
D’abord, le bien est un pôle moral, que personne n’atteint jamais définitivement, mais vers lequel on choisit de tendre ou de ne pas tendre. Le bien est une décision morale, une direction, pas un accomplissement. « Quelqu’un de bien », c’est de l’essentialisme, ça ne veut rien dire. Puisque tu te réfères au Christ, j’ajouterai que dans cette perspective chrétienne justement, ce genre de jugement appartient à Dieu, et certainement pas aux hommes.
Mais surtout, le bien ce n’est pas la gentillesse. Tu es quelqu’un de très gentil, d’aimable et sociable, je peux en témoigner, mais ça ne fait pas de toi quelqu’un de bien. Inversement, quelqu’un qui n’aurait pas ces traits de caractère peut tout à fait se diriger vers le bien, au moins autant que toi. Tu peux croire que ton quotidien, tes petites attentions, toutes les fois où tu as brossé les gens dans le sens de leur poil pour ménager leurs émotions font de toi « quelqu’un de bien ». Mais j’ai peur que ces petites choses pèsent bien peu par rapport à quelqu’un qui les laisse de côté pour sortir des millions de Français de la caverne politique dans laquelle ils étaient enfermés. Soral a dû sacrifier sa gentillesse pour pouvoir dire ce qu’il avait envie de dire, parce que ça lui semblait la vérité et que c’était à ses yeux plus important que de faire plaisir aux gens. Jamais quelqu’un de « gentil » n’aurait été aussi efficace dans ses raisonnements, puisqu’il aurait fallu composer avec les réalités émotionnelles de ses interlocuteurs, alliés ou ennemis.
Parler du lobby israélien ne cachera pas ta lâcheté, Vincent
Enfin, comme les enfants, tu sembles assez lâche. Note qu’on ne peut pas en vouloir aux enfants d’avoir peur. Il n’y a pas de jugement moral à apporter aux actes d’un enfant, puisque son système moral est en gestation. En revanche, un homme d’âge adulte qui s’aplatit, comme toi, devant le lobby israélien me paraît bien plus critiquable. Et encore plus quand cet aplatissement se double d’un mensonge en se faisant passer pour de l’antisionisme.
Tu soutiens que Soral, par ses excès, affaiblit la critique du lobby israélien en France. Selon toi, « Soral est utile au lobby qu’il dénonce » parce qu’il permet au lobby de traiter d’« antisémites » ceux qui le critiquent. « C’est la thèse de Pascal Boniface », dis-tu, comme si ça donnait du poids à tes arguments…
Donc si je résume, pour toi, « l’antisémitisme » décrédibilise l’antisionisme. J’ai du mal à comprendre pourquoi.
D’abord, le mot « antisémite », qui renvoie à la haine des juifs, ne peut être utilisé que par ceux qui prêtent des sentiments au discours d’Alain Soral. Il n’y a rien pourtant, dans le contenu des livres ou des vidéos d’Alain Soral, qui témoigne d’une quelconque haine des juifs. Il ne s’agit que de critique du judaïsme et de la communauté juive, et tu peux y ajouter de la « haine » si tu veux, comme le font le CRIF et ses alliés médiatiques, ça ne restera qu’un procès d’intention.
Mais surtout, tu ne vois vraiment aucun lien entre judaïsme et sionisme ? Tu ne vois vraiment pas la nécessité de critiquer le judaïsme, la communauté juive et son histoire pour comprendre sur quels ressorts fonctionne le lobby israélien ? Parler du lobby israélien en France ne demande en soi aucun courage, et Pascal Boniface est là pour en apporter la preuve chaque jour. Je le vérifie moi-même souvent auprès de mon entourage gauchiste : je peux critiquer Israël tant que je veux, ça ne pose aucun problème. Ce qui demande du courage, et tu le sais, c’est de faire le lien avec le judaïsme, la communauté juive et son histoire. C’est de faire ce que font Laurent Guyénot, Alain Soral ou Robert Faurisson.
La réalité, c’est que tu ne veux pas être traité d’antisémite, parce que tu sais très bien ce qu’il en coûte. À ce propos, avoir le culot comme tu le fais de dire que Soral n’ose pas nommer l’ennemi dépasse le grotesque. Combien de procès pour Vincent Lapierre ?
Contrairement à d’autres qui n’ont jamais mis les pieds à E&R, ne se sont pas penchés sérieusement sur le travail d’Alain Soral et n’ont pas accès à tout cela, toi, Vincent, tu n’as aucune excuse pour sortir ce genre de conneries. Tu omets le plus important pour rester à l’abri. Tu mens par omission, et par lâcheté.
Thomas, militant et ancien rédacteur d’E&R
Bonus !
Quand Lapierre ne possède pas les moyens cognitifs de son arrogance verbale :
Bonus 2 !
Démission de Thibault Devienne du Média pour Tous
suite à la vidéo de Vincent Lapierre sur Alain Soral
Salutations les camarades et amis du Média pour Tous. N’ayant pas les réseaux sociaux je voulais tout de même m’exprimer quand à la récente polémique ayant agité notre structure suite à la publication de la vidéo ci-dessus. Désolé d’avance pour le message un peu long.
La vidéo en question a sucité énormément de vives réactions de votre part et ne m’a pas non plus laissé indifférent.
Je n’ai jamais fait mystère de mon opinion au sujet de ce virus et du traitement dont il fait l’objet en France, opinion que j’ai énoncé publiquement avec mon collectif des gilets jaunes constituants et qui me vaut aujourd’hui d’être dans le collimateur de la justice suite aux actions auxquelles j’ai participé avec mes camarades. En ce sens, je ne peux donner raison aux propos tenus par mon camarade Vincent dans cette vidéo, sans les remettre totalement en question. Je ne partage pas l’analyse qui est la sienne et ne peux me taire quand celle-ci est présentée au nom du Média pour Tous dans son ensemble au mépris des nombreux désaccords que nous avions exprimés en privé sur cette question avant la publication de cette vidéo, désaccords par ailleurs partagés en interne par certains acteurs du média.
Je prends acte de se désaccord en me retirant dès aujourd’hui du Média pour Tous.
Afin d’éviter toute polémique stérile et injuste, je tiens tout de suite à préciser que je ne participerai jamais à aucune cabbale d’aucune sorte visant Vincent ou les autres membres de l’équipe qui, comme l’ensemble des contributeurs directs ou indirects à cette structure conservent mon amitié et mon respect indéfectible. Ce fut pour moi un honneur de travailler avec toute l’équipe que je remercie une nouvelle fois pour leur intégrité, leur courage et leur gentillesse.
C’est ce même esprit de fidélité qui m’interdit de critiquer de manière vindicative Alain Soral, qui m’a énormément apporté politiquement et à participer à faire de votre serviteur un homme meilleur, mais qui surtout a énormément donné aux patriotes intègres tant en terme de savoir que de leçon d’investissement politique total. Quelque soit votre ressenti à l’égard de l’homme, force est de constater que celui ci a apporté énormément au camp national et à la dissidence au sens large, ce qui n’en fait pas un saint, juste un homme digne du respect dû à son travail. En ce sens je regrette, sans critiquer ses fondements qui ne me regardent en rien, cette désunion des patriotes authentiques que sont Vincent Lapierre et Alain Soral, comme du camp national en général, et ne souhaite y apporter ni mon nom ni mon consort. Notre absence d’unité se fait au bénéfice exclusif de notre ennemi commun : le mondialisme.
Je n’apprécie pas la direction que prend le Média pour Tous et refuse de prendre ce virage, tout en réaffirmant ici et une bonne fois pour toute que Vincent comme l’équipe conserve mon amitié inconditionnelle.
J’espère avoir le plaisir de vous retrouver à l’avenir sur le terrain et que toutes les bonnes volontés participeront sous peu à la destruction de notre ennemi commun sous les drapeaux et dans la bataille. Plus que jamais force et honneur, vive la France et mort aux traîtres !
Thibault Devienne
Pour ceux auxquels le prénom Thibault ne dit rien, voici sa photo qui parlera à beaucoup (la « coqueluche » du mouvement des Gilets jaunes, titrera France Soir) :
Bonus 3 !
Participez au véritable combat pour la vérité avec Alain Soral !
(cliquer sur l’image)
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation