@Bertrand Dudéclin
Vous avez une méconnaissance totale de l’histoire de l’automobile. Les frères Renault ont apporté de telles innovations dans l’industrie automobile au début des années 1900 que personne dans aucun pays ne parvenait à rivaliser. A l’époque, les japonais avaient des bus à vapeur. Les premières marques de voitures japonaises sont DAT (Datsun) puis Mitsubishi qui achèteront des droits à Ford et à Fiat pour produire un modèle de voiture d’avant guerre. Les japonais de l’époque qui pouvait s’offrir une voiture, n’achetaient pas japonais. L’ère Meiji, c’est le début de l’épopée industrielle au Japon.
@Grosbill
Renault a commencé à dégringoler à la suite de la deuxième guerre mondiale, malgré les succès de la Dauphine, 4L et R5. Vous êtes tombé sur la période de privatisation de Renault, le problème de rouille sur la R20 était très connu, des aciers étrangers non protégés.
La suite nous la connaissons. La direction, accompagnée par l’Etat rentre dans l’engrenage des marchés financiers. Politique de réduction des coûts, externalisation, délocalisation, subventions pour l’innovation et la recherche ; tout pour satisfaire les actionnaires du côté charges. Côté produits, l’Etat français subventionne les ventes, favorise l’obsolescence avec les contrôles techniques. A l’étranger, Renault est bien présent en Asie et au Brésil notamment, a assuré des alliances qui s’avèrent aujourd’hui contestables. La plus belle croissance externe de Renault aura été Dacia, qu’elle connaissait très bien déjà. Ils ont ressenti la baisse du pouvoir d’achat dans de nombreux pays et les Dacia sont parfaites pour que les gens continuent de se déplacer et se rendent au travail à moindre coût.
Renault est morte dans le début des années 1980. Après ça n’a été que Marketing, Finance et gestion de crise cyclique dans l’industrie automobile mondiale.
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