Un double phénomène rend la rencontre homme-femme particulièrement difficile de nos jours.
1. Les femmes ont une appréciation d’elles-mêmes survalorisées grâce aux applications de rencontres sur lesquelles elles sont TOUTES très convoitées par une vague infinie d’hommes faisant gonfler leur égo à un niveau jusqu’alors jamais atteint. Elles pensent pouvoir prétendre à l’homme magnifique, grand, riche, ténébreux, intelligent. Elles refusent alors de considérer l’homme ordinaire comme pouvant mériter ne serait-ce qu’une seconde de leur temps.
Ce problème créé une épidémie de célibataires car l’homme ordinaire ne peut plus prétendre à aucune femme, fusse-t-elle, elle aussi, ordinaire, car elles ciblent TOUTES des hommes qui sont objectivement au-dessus de ce à quoi elles peuvent prétendre.
En appui et en mise à jour de ce qu’analysait Alain Soral, l’homme contemporain ordinaire, fragilisé émotionnellement par cette solitude, se retrouve dans une situation où il est plus difficile que jamais pour lui de se dé-féminiser car lorsque la chance infinitésimale qu’une femme jette sur lui son dévolu volatile lui sourit enfin, il se sait en permanence sur un siège éjectable avec des dizaines de prétendants virtuels n’attendant que leur tour derrière lui. Il est par conséquent prêt à toutes les contorsions et concessions possibles pour plaire à sa femme et tenter de conserver sa place si longtemps désirée…
2. Les médias s’évertuent à traiter toutes les figures masculines à succès comme étant des détraqués sexuels : écrivains (Beigbeder, Radaman), journaliste (PPDA), animateur télé (Cauet), acteur (Depardieu), comédien (Seb Mellia), youtubeur (Norman Thavaud), sportifs (Jégou, Auradou), prêtre (l’Abbé Pierre). A longueur de journée et insidieusement, ces révélations médiatiques sordides abreuvent et empoissonnent l’esprit des femmes en leur dépeignant l’homme connu d’aujourd’hui comme forcément violeur, agresseur, libidineux, dangereux. Mais si ces hommes à priori respectables ne sont finalement que d’horribles personnages, l’homme ordinaire, n’ayant quant à lui rien accompli d’extraordinaire lui valant la prétention d’être reconnu, doit être secrètement encore bien pire…
Cela vise à toucher l’intégralité des femmes tant par la variété des âges que des secteurs ayant rendu l’homme connu : la jeune ado sera ainsi dégoûtée d’apprendre que son humoriste/youtubeur préféré est un pervers et la croyante que son prêtre adoré n’était qu’un « tripoteur »…
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