De l’ancien au nouveau « Front populaire » : un même culte mortifère de l’industrie (par Nicolas Casaux)

De l’ancien au nouveau « Front populaire » : un même culte mortifère de l’industrie (par Nicolas Casaux)

Je vote­rai pour le Front popu­laire aux pro­chaines élec­tions. Mais pas parce que leur pro­gramme est for­mi­dable. Plu­tôt parce que le Front popu­laire repré­sente une nui­sance en théo­rie lar­ge­ment infé­rieure à celle que repré­sente le RN ou Renaissance.

Car en lui-même, le pro­gramme du Front popu­laire est une catas­trophe, un concen­tré de schi­zo­phré­nie. D’un côté, on y trouve un mora­toire « sur les grands pro­jets d’infrastructures auto­rou­tières » et « sur les méga-bas­sines » et des mesures en faveur d’« une agri­cul­ture éco­lo­gique et pay­sanne ». Mais de l’autre, un de ses prin­ci­paux objec­tifs consiste à « Réin­dus­tria­li­ser la France », et donc à « enga­ger un plan de recons­truc­tion indus­trielle […] dans les domaines stra­té­giques (semi-conduc­teurs, médi­ca­ments, tech­no­lo­gies de pointe, voi­tures élec­triques, pan­neaux solaires, etc.) », ain­si qu’à « faire de la France le lea­der euro­péen des éner­gies marines avec l’éolien en mer et le déve­lop­pe­ment des éner­gies hydroliennes ».

Le pro­gramme du Front popu­laire sug­gère évi­dem­ment que cette (ré)industrialisation se fera dans le res­pect de la nature. Bull­shit. Tout le monde devrait avoir com­pris, aujourd’hui, qu’industrie et res­pect de la nature, ça fait deux. Aucune indus­trie n’est éco­lo­gique. Toutes les indus­tries impliquent diverses formes de dégra­da­tions ou de pol­lu­tions du monde naturel.

L’industrie de la pro­duc­tion d’éoliennes, pour prendre en exemple une indus­trie qu’on ima­gine sou­vent par­ti­cu­liè­re­ment ver­tueuse, n’a stric­te­ment rien d’écologique. Pour le sai­sir plei­ne­ment, il fau­drait faire le bilan de ses tenants et abou­tis­sants. Ce qui serait extrê­me­ment fas­ti­dieux, puisqu’il fau­drait étu­dier les impacts des nom­breuses autres indus­tries aux­quelles elle est liée, d’où viennent les dif­fé­rents maté­riaux néces­saires à la pro­duc­tion d’une éolienne, du chrome au nickel en pas­sant par le cobalt, le molyb­dène, le plomb, le fer, l’aluminium, etc., et exa­mi­ner aus­si l’impact de la pro­duc­tion de toutes les machines néces­saires à l’obtention de ces maté­riaux et ain­si de suite. On en vien­drait à exa­mi­ner l’impact de toute la civi­li­sa­tion indus­trielle. Et on se ren­drait compte du désastre. En outre, l’énergie pro­duite par les pré­ten­dues « renou­ve­lables » ne sert qu’à ali­men­ter d’autres machines issues d’autres indus­tries, toutes plus nui­sibles les unes que les autres.

Au centre de tout ça, on retrouve un fait que la gauche refuse de voir ou d’admettre, à savoir que le mode de vie indus­triel n’est pas – et ne peut pas être ren­du – sou­te­nable (éco­lo­gique) et démo­cra­tique. Mal­heu­reu­se­ment, l’industrialisme est trop ancré à gauche et depuis bien trop longtemps.

On pour­rait don­ner mille exemples. Mais pre­nons celui de Léon Blum, chef du gou­ver­ne­ment sous le pre­mier Front popu­laire, vu que le thème est d’actualité. Blum affir­mait que la tâche du socia­liste consis­tait à « exploi­ter au mieux » la terre, à « tirer le plus riche ren­de­ment des res­sources de la nature et de l’industrie, les pro­duire avec la moindre dépense de tra­vail humain, les répar­tir selon le juste équi­libre des besoins » (« Pour être socia­liste », 1919). La socié­té socia­liste idéale à laquelle il aspi­rait était une sorte de méri­to­cra­tie indus­trielle dont il pré­ten­dait qu’elle pour­rait être radi­ca­le­ment éga­li­taire, sans chefs, sans classes sociales, sans hiérarchie :

« Nous com­pre­nons clai­re­ment, nous socia­listes, que nous n’accomplirons l’œuvre immense qui nous est remise par le des­tin qu’en pla­çant chaque tra­vailleur à son poste exact de tra­vail, à celui que lui assignent ses facul­tés propres, judi­cieu­se­ment recon­nues et culti­vées par l’éducation com­mune. Mais ces affec­ta­tions néces­saires, nous les régle­rons par la seule consi­dé­ra­tion des apti­tudes per­son­nelles, au lieu de les aban­don­ner fol­le­ment, comme le régime bour­geois, aux acci­dents de la nais­sance. D’ailleurs, dans cette répar­ti­tion des tâches, nous n’entendons intro­duire aucune idée de hié­rar­chie et de subor­di­na­tion. Nous ne sépa­re­rons pas à nou­veau l’unité sociale en castes mou­vantes mais tran­chées. Meilleurs ou pires, plus forts ou plus faibles, tous les tra­vailleurs nous appa­raissent égaux et soli­daires devant le même devoir. La bonne dis­tri­bu­tion du tra­vail com­mun exige qu’entre eux le com­man­de­ment revienne aux plus dignes, mais il leur sera remis pour le pro­fit com­mun, non pour leur hon­neur et leur pro­fit per­son­nel. Notre but n’est pas du tout de rému­né­rer leur mérite qui est l’ouvrage de la nature et de l’effort accu­mu­lé de la civi­li­sa­tion, mais de l’utiliser dans l’intérêt de la col­lec­ti­vi­té tout entière. Ils ne seront pas, à pro­pre­ment par­ler, des chefs, mais des tra­vailleurs comme les autres, asso­ciés, assem­blés dans la même œuvre avec leurs frères de tra­vail, cha­cun pei­nant à son poste, tous s’efforçant vers le même objet, qui est l’égal bien-être et le bon­heur com­mun des hommes. »

Un col­lec­ti­visme indus­triel avec des chefs, mais qui ne seront pas vrai­ment des chefs puisqu’ils seront des tra­vailleurs comme les autres ! Une orga­ni­sa­tion sociale où le « com­man­de­ment » sera confié aux « plus dignes », mais où il n’y aura aucune classe, aucune hié­rar­chie ! Mais bien sûr !

Comme nombre de figures de la gauche, Blum esti­mait que le pro­grès tech­no­lo­gique et indus­triel décou­lait d’une sorte de néces­si­té natu­relle, qu’il était une sorte de des­ti­née que l’on n’arrête pas (on n’arrête pas le pro­grès). Blum célé­brait le fait que « l’univers a pris de plus en plus la figure d’une usine immense et unique dont tous les rouages soli­daires concourent à une même fin ».

Il ajou­tait :

« Chaque jour nous voyons se res­ser­rer ces liens de dépen­dance mutuelle entre les espèces mul­tiples de moyens de tra­vail et de tra­vailleurs. L’économie d’autrefois les aban­don­nait cha­cune à son libre jeu, à son ini­tia­tive auto­nome. L’économie d’aujourd’hui les assemble, bon gré mal gré, dans des com­bi­nai­sons et des dis­ci­plines col­lec­tives. Bien­tôt, les néces­si­tés mêmes de la vie du monde obli­ge­ront de sou­mettre à des direc­tions d’ensemble – non seule­ment natio­nales mais uni­ver­selles – les fabri­ca­tions et les cultures, la dis­tri­bu­tion des matières pre­mières et la répar­ti­tion des pro­duits. Il le fau­dra pour parer à la disette des pro­duits, à l’insuffisance de la main‑d’œuvre ; il le fau­dra pour assu­rer l’équilibre entre la pro­duc­tion glo­bale du monde, et la crois­sance conti­nue de la popu­la­tion et des besoins. »

Blum aspi­rait à une « Répu­blique du Tra­vail » où « tout le tra­vail humain soit ordon­né comme une usine unique ». Avec des chefs mais qui ne seraient pas vrai­ment chefs, avec les plus dignes qui com­mandent mais sans aucune divi­sion en castes, classes, sans hié­rar­chie. Et avec des fleuves de miel, des pluies de kom­bu­cha, des forêts en cho­co­lat et des licornes dans les prai­ries de fleurs en or massif.

En véri­té, le mode de vie indus­triel requiert une impor­tante divi­sion hié­rar­chique du tra­vail, et implique donc « un véri­table des­po­tisme, abso­lu­ment indé­pen­dant de tout état social. Vou­loir abo­lir l’autorité dans la grande indus­trie, c’est vou­loir sup­pri­mer l’industrie elle-même. C’est détruire la fila­ture à vapeur pour en reve­nir à la que­nouille. » (Engels) Et évi­dem­ment, ni la gauche ni la droite ne veulent renon­cer à la tech­no­lo­gie et retour­ner à la bou­gie. Alors on conti­nue dans la voie de l’industrialisme, et ça donne le pro­jet de « réin­dus­tria­li­sa­tion » de la France que défend le Front popu­laire. Et ça donne de nou­velles mines, de nou­velles usines, et tou­jours plus de pol­lu­tions, de dégra­da­tions des milieux natu­rels, de sub­stances toxiques dis­sé­mi­nées par­tout, d’air char­gé en pro­duits can­cé­ro­gènes, d’océans satu­rés en plas­tiques, etc. L’industrie, c’est la des­truc­tion du monde.

Nico­las Casaux

P.-S. : Une autre cita­tion de Léon Blum illustre ce qui consti­tue, à mes yeux, la plus grave erreur de la gauche (erreur qui relève selon toute vrai­sem­blance d’une cer­taine forme de déni, d’aveuglement volon­taire, d’un impor­tant confor­misme, et qui découle d’un ensemble de croyances cor­res­pon­dant à ce que cer­tains appellent le « mythe du pro­grès »). La cita­tion pro­vient de la pré­face que Blum a rédi­gée pour l’édition fran­çaise, parue en 1947, du livre L’Ère des orga­ni­sa­teurs de James Burn­ham. La voici :

« Le socia­lisme admet sans la moindre dif­fi­cul­té et sans la moindre réti­cence que la conduite d’une pro­duc­tion pla­ni­fiée selon la tech­nique moderne exige une élite de “mana­gers”. Pour que nous nous ins­tal­lions en ter­rain socia­liste, il faut et il suf­fit que le recru­te­ment de l’élite mana­gé­riale soit sous­trait à toute espèce de favo­ri­tisme, de népo­tisme ou exclu­si­visme, que les règles de trans­mis­sion ne soient faus­sées ni par l’hérédité, ni par la coop­ta­tion, en un mot que la sélec­tion se fasse, pour chaque poste et dans chaque géné­ra­tion, sur la seule équi­té du mérite per­son­nel et de l’utilité sociale. Le socia­lisme, d’autre part, quoi que M. James Burn­ham semble par­fois en pen­ser, n’a jamais récla­mé une rému­né­ra­tion uni­forme pour toutes les varié­tés et toutes les qua­li­tés de tra­vail. Il condam­ne­rait les pré­lè­ve­ments pri­vi­lé­giés des mana­gers tout comme la plus-value capi­ta­liste en tant qu’ils vien­draient s’ajouter, comme un attri­but de puis­sance, à la rému­né­ra­tion nor­male ; mais il entend par rému­né­ra­tion nor­male celle qui cor­res­pond à la qua­li­té du tra­vail, à son ren­de­ment, à sa valeur col­lec­tive. Pour que nous nous ins­tal­lions en ter­rain socia­liste, il faut et il suf­fit que des dif­fé­ren­cia­tions nor­males de rému­né­ra­tion ne soient pas assez tran­chées pour léser la masse des tra­vailleurs et aus­si pour por­ter sen­si­ble­ment atteinte à une règle géné­rale d’égalité dans les condi­tions, dans le mode de vie, dans les mœurs. Le socia­lisme convient sans dif­fi­cul­té que la pro­duc­tion com­porte néces­sai­re­ment une dis­ci­pline, et la pro­duc­tion moderne plus que toute autre, mais, pour que nous nous ins­tal­lions en ter­rain socia­liste, il faut et il suf­fit que cette dis­ci­pline ne repose pas sur l’obéissance hié­rar­chique, mais sur le consen­te­ment volon­taire, qui a lui-même pour condi­tion l’intérêt et l’affection appor­tés par chaque tra­vailleur à l’œuvre com­mune, et son ini­tia­tion à tous les pro­blèmes de la ges­tion, ce qui répond sous une autre forme au sens pro­fond de l’égalité. Si nous sup­po­sons ces chan­ge­ments accom­plis, les mana­gers ne sont plus que les indi­vi­dus char­gés, parce qu’ils en étaient dignes et aus­si long­temps qu’on les en juge dignes, d’un office indis­pen­sable et pri­mor­dial ; ils ne consti­tuent plus à aucun degré une classe, une caste sociale. Leur corps ne pos­sède ni les carac­tères, ni la cohé­rence, ni la per­ma­nence, ni les pri­vi­lèges de classe. Le rési­du capi­ta­liste a été éli­mi­né. Nous sommes en régime socia­liste. J’aurais pu résu­mer en une phrase ce long déve­lop­pe­ment. Pour trans­for­mer le régime mana­gé­rial de M. James Burn­ham en régime socia­liste, ce qui est néces­saire et suf­fi­sant est d’y intro­duire la démo­cra­tie. Une fois détruite la pro­prié­té pri­vée capi­ta­liste, le jeu libre de la démo­cra­tie est néces­saire et suf­fi­sant pour extir­per les rési­dus du capi­ta­lisme, pour empê­cher la consti­tu­tion d’une pro­prié­té capi­ta­liste col­lec­tive, pour inter­dire la consti­tu­tion en classe pri­vi­lé­giée des chefs tech­niques, pour réser­ver à la masse des tra­vailleurs sa part légi­time dans le contrôle et la ges­tion des moyens de pro­duc­tion, pour assu­rer à l’ensemble du tra­vail col­lec­tif son carac­tère essen­tiel d’égalité. »

La pire erreur de l’histoire de la gauche, donc, c’est d’avoir cru et de conti­nuer de croire que les ins­tru­ments de notre oppres­sion (et de la des­truc­tion du monde) — à savoir la « pro­duc­tion pla­ni­fiée selon la tech­nique moderne » pour reprendre la for­mule de Blum, c’est-à-dire le sys­tème indus­triel et tout ce qu’il implique — pour­raient être chan­gés en ins­tru­ments d’émancipation et de créa­tion d’un mode de vie sou­te­nable, réel­le­ment démo­cra­tique et égalitaire. 

Il faut faire montre d’un cer­tain aveu­gle­ment, d’un cer­tain déni, pour remar­quer que la « pro­duc­tion pla­ni­fiée selon la tech­nique moderne », c’est-à-dire la pro­duc­tion indus­trielle, l’industrialisme, exige « une élite de mana­gers », une impor­tante dis­ci­pline, tout en affir­mant que cette orga­ni­sa­tion socio­tech­nique dis­ci­pli­naire et diri­gée par une élite pour­rait très bien se pas­ser de toute hié­rar­chie, être éga­li­taire, fon­dée sur « le jeu libre de la démocratie ».

En rai­son de la com­plexi­té et de l’étendue de la divi­sion et de la spé­cia­li­sa­tion du tra­vail qu’il requiert, qui requièrent elles-mêmes un sys­tème sco­laire com­plexe et éten­du, et donc tout un sys­tème social en mesure de conce­voir et de mettre en place un tel sys­tème édu­ca­tif, et tout ce que ça implique, le sys­tème de la pro­duc­tion moderne (l’industrialisme) implique effec­ti­ve­ment l’existence d’une élite diri­geante, une impor­tante dis­ci­pline, « une socié­té pla­ni­fiée et cen­tra­li­sée, avec tout l’appareil répres­sif qui l’accompagne » (Orwell). Soit le contraire du « jeu libre de la démocratie ».

Simone Weil l’avait très jus­te­ment remar­qué : « Toute notre civi­li­sa­tion est fon­dée sur la spé­cia­li­sa­tion, laquelle implique l’as­ser­vis­se­ment de ceux qui exé­cutent à ceux qui coor­donnent ; et sur une telle base, on ne peut qu’organiser et per­fec­tion­ner l’oppression, mais non pas l’alléger. » C’est pour­quoi les apôtres de quelque « pla­ni­fi­ca­tion » (même pré­ten­du­ment « éco­lo­gique ») sont des défen­seurs de l’oppression sociale. Pour para­phra­ser Panaït Istra­ti, on pour­rait dire que toute « pla­ni­fi­ca­tion » ne pro­fite et ne pro­fi­te­ra jamais qu’aux planificateurs. 

Simone Weil notait donc que l’humanité ne peut « allé­ger le joug des néces­si­tés natu­relles sans alour­dir d’au­tant celui de l’op­pres­sion sociale ». Effec­ti­ve­ment, si le sys­tème indus­triel, le sys­tème de la pro­duc­tion selon « la tech­nique moderne », per­met d’exonérer les êtres humains – en tout cas un cer­tain nombre d’entre eux – de s’adonner à des tâches quo­ti­diennes immé­dia­te­ment liées à leur sub­sis­tance (culti­ver, pêcher, chas­ser, récol­ter des plantes, des maté­riaux, pour confec­tion­ner des vête­ments ou bâtir nous-mêmes nos habi­ta­tions, etc.), il implique leur asser­vis­se­ment à (et leur exploi­ta­tion par) une machi­ne­rie socio­tech­nique inhu­maine, impi­toyable, écra­sante, fon­ciè­re­ment incom­pa­tible avec la liber­té humaine, la démo­cra­tie réelle, l’égalité.

La conclu­sion de tout ça, c’est que nous ne devrions pas cher­cher à nous affran­chir des tâches liées aux néces­si­tés natu­relles, à la sub­sis­tance, mais au contraire les accep­ter, ces­ser de les per­ce­voir comme d’infâmes contraintes, et nous orga­ni­ser de manière à les répar­tir de la manière la plus démo­cra­tique, la plus éga­li­taire possible

Or il ne s’agit pas du tout de ce que sou­haite l’essentiel de la gauche contem­po­raine, qui est com­plè­te­ment acquise à l’industrialisme, qui n’envisage pas un ins­tant de renon­cer au sys­tème indus­triel, qui pro­pose même de « réin­dus­tria­li­ser » la France.

Certes, le pro­gramme du Front popu­laire est un pis-aller. Mais celles et ceux qui dési­rent sérieu­se­ment mettre un terme à la des­truc­tion du monde et par­ve­nir à for­mer des socié­tés réel­le­ment démo­cra­tiques doivent avoir pour objec­tif d’affranchir l’humanité du joug du sys­tème techno-industriel. 

Pour davan­tage de réflexions sur le sujet, il faut lire l’excellent livre d’Aurélien Ber­lan, Terre et Liber­té — La quête d’au­to­no­mie contre le fan­tasme de déli­vrance, paru en 2021.

Adblock test (Why?)

Source: Lire l'article complet de Le Partage

À propos de l'auteur Le Partage

« Plus on partage, plus on possède. Voilà le miracle. »En quelques années, à peine, notre collec­tif a traduit et publié des centaines de textes trai­tant des prin­ci­pales problé­ma­tiques de notre temps — et donc d’éco­lo­gie, de poli­tique au sens large, d’eth­no­lo­gie, ou encore d’an­thro­po­lo­gie.contact@­par­tage-le.com

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You