On cherche à vous reformater selon les idéologies tendance
Comment résister au totalitarisme de la pensée
Comme le chantait si bien le groupe acadien 1755, le monde a bien changé. Il fut une époque bénie où les médias (télé, documentaires, journaux, magazines, publicité, etc.) nous offraient le reflet fidèle de la société dans laquelle nous vivions, en respectant notre idéal de société et nos valeurs, en valorisant nos canons de beauté, en montrant toutes les merveilles du monde naturel et animal, en faisant connaître le bon monde de chez nous. Eh bien, sachez que ce temps est révolu.
En effet, tout n’est plus que propagande visant à vous reformater, à vous contrôler vous et vos pensées, à faire de vous le citoyen-mouton modèle et docile au cerveau lavé et reprogrammé comme on l’entend. Appelons ce phénomène le totalitarisme de la pensée.
Et trop souvent l’effet des tendances ambiantes ne se décèle même pas. Ce qui fait que les gens subissent leur influence pernicieuse sans même s’en rendre compte. Prenons par exemple le néo-féminisme hystérique au doigt accusateur pointé vers l’homme (tous des prédateurs). Un de mes amis n’en avait jamais entendu parler. Je lui expliquai ce qui en était, et il s’aperçut qu’il avait déjà gobé toutes sortes de ces ridicules principes sans même s’en rendre compte, parce que c’est toujours présenté comme étant le bon point de vue des gens sensés et bien-pensants, alors que c’est loin de l’être. Et que si vous êtes en désaccord, c’est que vous n’êtes qu’un attardé.
Si c’est un documentaire sur les animaux ou la nature, ce sera une diatribe écologique et culpabilisante sur les espèces en voie de disparition ou les catastrophes naturelles qui se multiplient dues aux changement climatiques. Plus moyen de s’émerveiller de quoi que ce soit, tout n’est plus que menaces et dangers imminents.
L’autre jour dans ma boîte à lettres, il y avait une pub genre carte postale du YWCA montrant une femme obèse en maillot d’exercice. Je me suis dit: « tiens, tiens, encore une autre forme de propagande sur une simple pub utilisée pour faire la lutte à la grossophobie et promouvoir l’acceptation de son corps ». Tout sert à nous rééduquer dans le sens qu’on veut nous faire prendre sans nous demander notre avis.
La publicité doit servir à faire vendre des produits de consommation, pas des idéologies douteuses ou contestables. Ce n’est certainement pas son rôle, sa mission véritable. On s’en est emparée en imposant des codes de représentation idéologiques qui ne sont pas nécessairement ceux de la majorité, et c’est ce qui les rend hautement condamnable. On décide pour nous comment on doit voir les choses.
- L’exemple classique de la manipulation des cerveaux dans la pub consiste à montrer des couples mixtes interraciaux dans pratiquement toutes les annonces (et ils croient qu’on ne s’en aperçoit pas?), comme si c’était la seule bonne chose à faire, ou comme si c’était une pratique devenue courante. En connaissez-vous, vous? Moi pas.
- Exemple de cette exagération et déformation de la réalité: dans une pub Desjardins vue cette semaine, on montre 1 couple d’hommes gais emménageant dans leur nouvelle maison. Comme si cela ne suffisait pas, l’un est blanc, l’autre noir. Cela fait pas mal de matraquage idéologique dans une seule annonce! Du 2 pour 1. Parions que le prochain degré consistera à montrer l’un de ces 2 hommes gais enceint et attendant leur bébé généré par fécondation in vitro. Mais où est passée la représentation de la famille traditionnelle dans tout ça? C’est le monde normal qui doit servir de modèle à la société, pas les minorités en tout genre, pas des 1% de la population, pas des .1% de la population.
- Même les livres pour enfants en sont particulièrement coupables. On cherche à enrégimenter les enfants au cerveau malléable dès leur plus jeune âge.
Ci-dessus: la série Lakay Nou, produite intentionnellement et diversitairement par Radio-Canada, délibérément débarrassée des Blancs
- Les téléséries se voient forcées de montrer des personnages issus des minorités au lieu de la population majoritaire, ce qui donne des situations tout à fait irréelles qui ne se retrouvent pas dans la vraie vie. Habile distorsion: on les montrera toujours de façon positive, en évitant de s’attarder aux aspects négatifs qui les caractérisent.
- On a même vu filmer une télésérie britannique historique avec la reine Anne Boleyn de la famille Tudor jouée par une actrice noire, un non-sens total, puisque qu’à l’époque ils n’étaient qu’esclaves. On sait qu’il y a des pressions pour que le prochain James Bond soit un Noir, une femme néoféministe qui en veut aux séducteurs du genre Sean Connery, ou un non-genré. On cherche à choquer pour choquer, une stratégie typiquement woke.
Ci-dessus: la véritable et authentique Anne Boleyn, incarnée magistralement par la magnifique actrice québécoise Geneviève Bujold dans Anne des mille jours
- Toutes les remises de prix et de trophées ne servent plus à reconnaître l’excellence, le mérite ou le talent, mais à encenser les minorités de toutes sortes: Noirs, multiethniques, LGBT+, ou des films défendant des causes militantes quelconques. Toutes ces minorités exigent de recevoir « leur » trophée. Toutes sont assoiffées de gloriole et avides de reconnaissance et d’applaudissements.
Quel est le meilleur remède à cette maladie honteuse qui nous infecte l’esprit? Rester lucide et vigilant. Remarquez chaque fois qu’une idéologie propagandiste se manifeste dans les médias pour s’emparer de votre esprit, et balayez-la du revers de la main. Dites-vous: « ouf, on ne m’a pas eu ce coup-ci encore ». Attirez l’attention de votre entourage pour qu’ils la remarquent eux aussi et apprennent à la détecter dans toutes ses manifestations manipulatrices. Restez un esprit libre aux idées claires.
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Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec