Si nous avons choisi de mettre en lumière — pour un devoir de mémoire — les articles relatant des confrontations directes entre des personnalités (ou non) et une minorité de la population, en l’occurrence les non-vaccinés, il nous semble tout aussi pertinent de mettre en avant ceux qui ont agi de manière honorable ou ont sincèrement reconnu leurs erreurs !
L’acteur Tim Robbins, connu pour des films tels que Top Gun, Duo à trois et Les Évadés, est venu s’exprimer sur la Chaîne YouTube de l’animateur de télé et humoriste Russell Brand. A cette occasion, Tim Robbins est revenu sur la période covid, faisant part de ses regrets quant à son comportement envers les non-vaccinés et les non-masqués.
L’homme primé aux Oscars s’est expliqué sur sa façon d’avoir strictement respecté les décrets gouvernementaux lors de la pandémie, écouté les experts de la santé sur les plateaux de télévision, de la vaccination, des confinements et du masquage. « J’y ai adhéré. … Je me cachais partout. Je gardais mes distances sociales. J’adhérais aux demandes qui m’étaient faites et je me sentais en colère contre les gens qui ne le faisaient pas. » Tout en adhérant pleinement au récit officiel construit autour du covid-19, ses rencontres dans la vie réelle vont bouleverser ses croyances et générer un sentiment de dissonance cognitive, pour finalement douter du récit officiel.
Alors qu’il se rendait en Grande-Bretagne, il a remarqué que beaucoup de gens ne respectaient plus les consignes faites par le gouvernement. « J’ai pensé, eh bien, ils vont avoir une dure journée à venir, il y aura des morts ici. […] Quand j’ai vu qu’il n’y avait pas un taux de mortalité énorme [en Grande-Bretagne], après avoir été personnellement témoin de ce qui se passait, j’ai commencé à me demander de plus en plus si ce qu’on nous disait était vrai ou non. »
Par curiosité Tim Robbins s’est rendu à une manifestation contre les restrictions à Londres et s’est rendu compte de la différence de traitement des médias sur les manifestants et la réalité du terrain. « J’ai vu la façon dont ils étaient décrits dans la presse, et ce n’était pas vrai. Ce n’étaient pas, vous savez, des nazis. C’étaient des gens qui croyaient en la liberté. »
Dans un précédent entretien avec le journaliste d’investigation Matt Taibbi, Tim Robbins avait déclaré : « Je pense que nous avons perdu beaucoup de nous-mêmes pendant cette période. […] J’ai entendu des gens dire [pendant la pandémie], “Si vous n’avez pas pris le vaccin et que vous tombez malade, vous n’aurez pas droit à un lit d’hôpital.” Cela m’a fait penser à devoir retourner dans une société où nous nous soucions les uns des autres. Si votre voisin est malade, et vous lui apportez de la soupe, peu importe sa politique, vous êtes son putain voisin », a déclaré Robbins.
Loin de vouloir se défiler face à ses responsabilités et à lui-même, il avouera être passé de l’autre côté, celui des bourreaux. « Vous passez de quelqu’un d’inclusif, altruiste, généreux, empathique, à un monstre. Vous voulez geler les comptes bancaires des gens parce qu’ils ne sont pas d’accord avec vous. C’est une chose dangereuse. C’est un monde dangereux que nous avons créé. Et je dis “nous” parce que j’en faisais partie. J’ai adhéré à cette idée très tôt. »
Alors que le silence sur cette période se fait par la honte d’avoir adhéré au lynchage des non-vaccinés — bien aidé par les gouvernements et les médias —, certains comme Tim Robbins trouvent le courage de reconnaître leur erreur. Et c’est par ces paroles réconciliatrices que demain nous pourrons construire une société où, espérons-le, le bouc émissaire ne sera plus qu’un mauvais souvenir.
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