(Mais où sont donc passés les incendies, les guerres, la sécheresse et les inondations)
par Francis Goumain
Nous sommes littéralement submergés en permanence d’informations toxiques qui viennent alimenter nos insatiables penchants névrotiques ou psychopathiques, lesquels se trouvent comme par hasard être les mieux à même de nous rendre corvéables et manipulables à souhait, voir ici : Google, les Névrosés et les Psychopathes.
Une toute petite illustration du phénomène, si on en croit le flux continu des nouvelles, le Canada part en fumée, l’Europe est en proie à la sécheresse et aux inondations, la guerre fait rage en Ukraine et Poutine n’attend que d’affamer tout le monde libre, les typhons balaient l’Asie en Chine, au Japon et en Corée et avec tout ça, Hawaï you Honolulu ?
Tournons-nous à présent vers le monde réel avec une information parfaitement disponible mais qu’il faut se donner la peine de chercher tant elle semble sans intérêt pour nos médias, et, avouons-le, également sans intérêt pour le grand public toujours avide de sa ration quotidienne d’informations anxiogènes.
D’après le dernier bulletin de la FAO paru le 7 juillet dernier sur la situation alimentaire mondiale, la production céréalière mondiale est en passe d’atteindre un niveau inégalé.
Et non seulement la production part en flèche, mais les stocks s’empilent eux aussi à un niveau-record, de sorte que l’offre et la demande peuvent s’ajuster sans problème sur les marchés mondiaux.
Il en va de même sur le marché du riz, avec, là encore, le côté offre qui mène la danse sur le côté demande, ce qui conduit à une hausse des stocks de fin de période et permettent de voir venir, selon le bulletin :
«Les nouvelles prévisions de la FAO concernant les stocks mondiaux de céréales à la clôture de la campagne de 2023-2024 s’établissent à 878 millions de tonnes, soit une hausse de 5,1 millions de tonnes (0,6 pour cent) par rapport au mois précédent et de 2,3 pour cent par rapport à la campagne précédente. À ce niveau, le rapport stocks/utilisation de céréales au niveau mondial en 2023-2024 resterait inchangé en glissement annuel et s’établirait à 30,6 pour cent, les perspectives de l’offre restant confortables pour la nouvelle campagne».
Voilà, très chers névrosés et/ou psychopathes, mes frères, croyez bien que je sois désolé de vous infliger des nouvelles aussi désastreusement bonnes, mais, comme dirait un Premier ministre anglais, «I have nothing to offer but food, oil, tea and wheat».
Qu’on se console, nous voilà avec une nouvelle dissonance cognitive sur les bras.
• Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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